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(8 notes) THÉÂTRE DE L'ŒUVRE Du vendredi 14 septembre au samedi 29 septembre 2018
TEXTE(S). Chaque soir, Richard Bohringer réinvente, retrace toute une vie d’écriture, de passions, d’amours et de tendresse. Un voyage au pays de sa mémoire, un road-movie dédié à l’Afrique, aux amis, morts ou vivants, aux femmes, à l’alcool, aux errances. Tel un boxeur sur le ring, l’émotion à fleur de pea...
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Notes des adhérents
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Lucile V. a écrit le 12/10/2018 à 12h35
Note =
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard c'est cette chanson de Ferré, c'est aussi ce Bohringer dont je suis amoureuse depuis l'adolescence - depuis C'est beau une ville la nuit, et dont la langue parle directement à mon coeur :
"Nous ne sommes responsables que de poésie."
"En fait, il était conteur. Il écrivait avec sa voix. Le son des mots. Il était sculpteur de phrases."
Cette voix... ce phrasé, ce rythme... je l'ai entendu ensuite dans une interview parler de sa rencontre avec le jazz, et de ses premiers écrits : "J'avais pas la syntaxe, mais j'avais la syncope". Et la tendresse à fleur de peau, et la séduction vertigineuse des grands fracassés, ceux qui n'ont plus rien à perdre et se débrouillent pour le perdre tout de même. Ce désespoir trop bon prétexte à tous les excès, et cette profondeur du regard, cette générosité invraisemblable qui les rachète en un mot, en un geste.
Hier, sur la scène du théâtre de l'Oeuvre - je l'ai trouvé beau.
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard c'est cette chanson de Ferré, c'est aussi ce Bohringer dont je suis amoureuse depuis l'adolescence - depuis C'est beau une ville la nuit, et dont la langue parle directement à mon coeur :
"Nous ne sommes responsables que de poésie."
"En fait, il était conteur. Il écrivait avec sa voix. Le son des mots. Il était sculpteur de phrases."
Cette voix... ce phrasé, ce rythme... je l'ai entendu ensuite dans une interview parler de sa rencontre avec le jazz, et de ses premiers écrits : "J'avais pas la syntaxe, mais j'avais la syncope". Et la tendresse à fleur de peau, et la séduction vertigineuse des grands fracassés, ceux qui n'ont plus rien à perdre et se débrouillent pour le perdre tout de même. Ce désespoir trop bon prétexte à tous les excès, et cette profondeur du regard, cette générosité invraisemblable qui les rachète en un mot, en un geste.
Hier, sur la scène du théâtre de l'Oeuvre - je l'ai trouvé beau.
Julia V a écrit le 28/09/2018 à 18h10
Note =
Mes respects Monsieur Richard Bohringer..
Très touchante comme personne qui se donne sans compter.. comme il y a quelques années..Bravo..
Très touchante comme personne qui se donne sans compter.. comme il y a quelques années..Bravo..
Jeannine D. a écrit le 23/09/2018 à 20h44
Note =
J'ai vu ce spectacle il y a quelques années.
Un pur moment d'émotion. La voix rauque de Richard Bohringer et ses textes vous touchent.
Personnellement j'ai eu la chance de séjourner à Saint Louis du Sénégal (son port d'attache) et son évocation de l Afrique m'a doublement touché.
Un pur moment d'émotion. La voix rauque de Richard Bohringer et ses textes vous touchent.
Personnellement j'ai eu la chance de séjourner à Saint Louis du Sénégal (son port d'attache) et son évocation de l Afrique m'a doublement touché.
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 21/09/2018 à 13h38
Note =
.
Scotchés et suspendus aux lèvres de Richard Bohringer.
Il interprète, avec une incroyable vigueur, des extraits de
ses propres textes, entrecoupés d'improvisations pleines
d'un humour mi-désabusé, mi corrosif... Mais c'est avant
tout une immense émotion et une jolie dimension remplie
d'humanité qui envahit la salle et atteint l'âme de chacun.
.
j2f.
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Scotchés et suspendus aux lèvres de Richard Bohringer.
Il interprète, avec une incroyable vigueur, des extraits de
ses propres textes, entrecoupés d'improvisations pleines
d'un humour mi-désabusé, mi corrosif... Mais c'est avant
tout une immense émotion et une jolie dimension remplie
d'humanité qui envahit la salle et atteint l'âme de chacun.
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j2f.
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Marie-Claude P. a écrit le 19/09/2018 à 19h17
Note =
Très émouvant ce grand personnage !!!
J.P a écrit le 16/09/2018 à 07h02
Note =
un spectacle qui nous entraîne à travers l'Afrique et autres contrées
une vie emplie de bons et mauvais moments, de souvenirs, longue et ardue que RB ne veut pas quitter
c'est improvisé (?) RB mêle ses textes d'apartés avec le public en parlant de sa femme, de sa fille et trinque souvent avec de l'eau en gardant la nostalgie des boissons plus fortes
j'ai passé un bon moment même si parfois les mots sont hachés ou mâchés .... il faut être attentif et à l'écoute
bravo RB
une vie emplie de bons et mauvais moments, de souvenirs, longue et ardue que RB ne veut pas quitter
c'est improvisé (?) RB mêle ses textes d'apartés avec le public en parlant de sa femme, de sa fille et trinque souvent avec de l'eau en gardant la nostalgie des boissons plus fortes
j'ai passé un bon moment même si parfois les mots sont hachés ou mâchés .... il faut être attentif et à l'écoute
bravo RB
SylviA a écrit le 16/09/2018 à 01h09
Note =
J'étais venue écouter Bohringer, la grande gueule, le fauve de mes souvenirs, mais c'est Richard que j'ai rencontré, touchant, émouvant certes, " autrement". Sur une autre route , en mode road movie, mais retour arrière à la voix affaiblie, sans les accents arrogants, rebelles "d'avant" qui ont cependant résonné quand même à mes oreilles, en voix off. La lecture incertaine, parfois, de pourtant très beaux textes, m'a gardée à distance d'un voyage que je n'ai pas vraiment réussi à partager. Embarquée par des sentiments contraires qui m'ont fait décrocher, déception, tendresse, nostalgie, compassion, je suis heureuse cependant d'avoir pu voir ce spectacle. Vous qui êtes malgré la maladie, encore présent sur cette scène qui semble être votre raison de vivre, respect Monsieur Bohringer. et Merci.
Isabelle Q. a écrit le 15/09/2018 à 09h39
Note =
La beauté des textes et l'émotion toujours là : on s'y attendait. L'énergie, la chaleur et les sourires nous ont séduits. Quel homme ! Merci pour les invitations.