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Beaucoup de sensibilité, pour cette pièce qui traite d'un sujet
douloureux, des incompréhensions qui en découlent, et de la
culpabilité de chacun des personnages, et La mise en scène,
réaliste, évite habilement de sombrer dans le pathos...
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j2f.
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Quelle belle pièce ! Hélas , elle semble ne pas avoir " trouvé son public " ( elle s'arrête demain à la 43è , alors que 60 exceptionnelles étaient programmées ) . Subtile , sensible interprétation des 5 comédiens . Un drame , soit , mais quelques touches d'humour aussi . Pour son retour à la scène après 20 ans d'absence , Julie Gayet nous offre une émouvante prestation . Souhaitons que ce spectacle puisse vite revenir sur une scène parisienne .

Le sujet est grave mais il est mise en scène et joué avec une telle délicatesse et naturel que l'on n'est jamais dans le pathos. Dommage que la salle ne soit pas remplie car Julie Gayet et Patrick Catalifo sont formidables. Courez-y. Osez. Cette pièce est magnifique

Sujet difficile traité avec justesse. Egalement merci au théâtre pour l'excellent placement.

Comment reprendre le cours de la vie après la perte d'un enfant ? C'est tout le sujet de "Rabbit Hole", Julie Gayet et Patrick Catalifo y incarnent avec force et subtilité un couple et ses proches qui tentent de se reconstruire. Chacun réagit différemment face à cette disparition ; la douleur est vive, les relations entre chacun sont violentes. Les dialogues sont parfaitement ciselés ; tous les comédiens interprètent magnifiquement leurs personnages, la mise en scène est sensible.
C'est une réussite !

Le ton est très juste (mélo évité et douleur à fleur de peau). Tous les acteurs sont très bons. Une mention spéciale également pour la mise en scène et le décor. Nous recommandons cette pièce sans hésitation.

Il est rare que tous les acteurs soient d'une egale justesse. Une tres belle piece sur la douleur et toute la palette d emotions et de cheminements pour en sortir. Par contre la salle etait pratiquement vide. C'est tres etonnant vu la qualite de cette piece.

Exceptionnelle pièces et de grands acteurs !
Le sujet est difficile, compliqué à aborder, mais c'est fait de très belle manière. On comprend la douleur, les non-dits, l'impossibilité de partager sa douleur, une douleur qui touche toute la famille, et également que les parents n'en sont pas au même stade de leur deuil.
Un bravo tout particulier à Julie Gayet, exceptionnelle pour son retour sur les planches.
Merci Starter, j'étais au 3ème rang, en face, hier soir, j'ai eu le sentiment qu'ils jouaient juste pour moi et c'était magnifique

Comment se reconstruire après la mort d'un enfant ? Comment reprendre le cours de sa vie
Chacun vit son deuil à sa façon, les deux conjoints ont du mal à en parler, à recommencer une vie normale. Faut il oublier, tirer un trait sur le passé ?
Une très belle distribution pour des rôles forts.
Julie Gayet apporte toute sa grâce et sa délicatesse à cette mère en souffrance.
Christiane Cohendy, est excellente, pleine de maladresse dans ses tentatives de consoler sa fille en prenant comme exemple sa façon de surmonter ses propres drames.
Les projections de quelques vidéos sont esthétiques, émouvantes.

J'ai vu cette pièce il y a une dizaine de jours et ne souhaitais pas réagir " à chaud ", la commenter de suite car le temps, même court, fait son oeuvre et le thème, la perte d'un enfant qui peut aussi être celle d'un être indispensable dans notre vie, est délicat, fragile et violent. Comment en l'occurrence une mère, très subtilement interprètée par Julie Gayet - dont on peut apprécier ainsi le retour au théâtre - comment une mère peut elle " se reconstruire " et la façon dont ce sujet est traité fait honneur à cette pièce, qui a déjà connu louanges et multiples programmations dans le monde anglo-saxon.
L'interaction entre les personnages alterne des moments intenses en émotions et d'autres, de pure comédie - merveilleuse Christiane Cohendy, dont l'immense talent fait encore une fois merveille - dans le rôle de la grand-mère qui aime follement la vie, d'une drôlerie bienvenue et les scènes avec la jeune soeur - Lolita Chammah, fille d'Isabelle Huppert, a "de la branche" - qui apporte autant de fraicheur que de profondeur aux échanges, en tant que personnage clef puisque la vie d'un enfant reprendra grâce à elle. Le rôle du mari est le quatrième beau rôle de cette pièce que j'invite les adhérents Starter Plus à ne pas manquer, vu sa grande qualité et les conditions favorables que le théâtre des Bouffes-Parisiens nous consent.

La douleur extrême de la perte d'un enfant est intégrée ici dans la banalité de la vie quotidienne. Le chagrin enfoui ressort au détour d'une situation, on est spectateur de leur souffrance, chacun essayant comme il peut se sortir de ce gouffre. L'interprétation est irréprochable , le décor soigné .J'émets une réserve cependant sur l'adaptation ( ça se passe aux US , mais la langue assez triviale crée parfois des incohérences). Pourtant cette pièce a été beaucoup jouée et personne ne l'a remarqué... alors ce doit être personnel!

Le jeu, très sensible, des comédiens fait passer une émotion intense. Bien sûr, le sujet est tragique. Julie Gayet est authentique en mater dolorosa.