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(9 notes) Cartoucherie - Soleil Du mercredi 3 avril au dimanche 14 avril 2019
COMÉDIE DRAMATIQUE. C'est l'histoire d'un pillage d'usine: un fond d'investissement acquiert une entreprise pour un euro symbolique, n'investit pas un seul dollar et réussit à siphonner les actifs. Mais comment ça marche? Je suis arrivé dans cet endroit par hasard. En déplacement. En tournée. Nouzonville. Une ville d...
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Notes des adhérents
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Cyril C. a écrit le 09/05/2019 à 16h10
Note =
Excellent! théâtre engagé, avec la présence sur scène d'un guitariste et d'un ingénieur du son.
A voir de toute urgence pour ne pas oublier ce qu'un montage financier peut engendrer dans une entreprise...
A voir de toute urgence pour ne pas oublier ce qu'un montage financier peut engendrer dans une entreprise...
Marc D. a écrit le 15/04/2019 à 18h05
Note =
Ce spectacle décrit bien le peu de considération envers les salariés et les complots des financiers.
Dans les entreprises, il y avait avant un directeur du personnel. Puis vinrent les relations humaines et pour finir les ressources humaines...
Le salarié est traité comme une ressource, plus comme un humain...
Dans les entreprises, il y avait avant un directeur du personnel. Puis vinrent les relations humaines et pour finir les ressources humaines...
Le salarié est traité comme une ressource, plus comme un humain...
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 08/04/2019 à 16h39
Note =
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Malgré la longueur, et quelques digressions peu
utiles, beaucoup d'intérêt pour ce spectacle, tant
sur le fond, que pour la forme. C'est avec fausse
désinvolture et implication qu'est décryptée cette
catastrophe économique, et surtout sociale, que
nos "brillants énarques" (consentants ou abusés)
ont laissé faire ! Il serait certainement nécessaire
d'apporter un peu plus de clarté dans l'explication
des rouages (sans tomber dans une vulgarisation
trop simpliste) qui nient à ce point l'être humain...
.
j2f.
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Malgré la longueur, et quelques digressions peu
utiles, beaucoup d'intérêt pour ce spectacle, tant
sur le fond, que pour la forme. C'est avec fausse
désinvolture et implication qu'est décryptée cette
catastrophe économique, et surtout sociale, que
nos "brillants énarques" (consentants ou abusés)
ont laissé faire ! Il serait certainement nécessaire
d'apporter un peu plus de clarté dans l'explication
des rouages (sans tomber dans une vulgarisation
trop simpliste) qui nient à ce point l'être humain...
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j2f.
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Bernard B. a écrit le 08/04/2019 à 12h51
Note =
Un peu trop de musique, et une mise en scène un peu foutraque (passage sur le diesel hors sujet même si intéressant), mais un texte intéressant et édifiant, servi avec une belle énergie par Reiner Sievert.
Anne-Marie S. a écrit le 07/04/2019 à 10h15
Note =
Faux candide et véritable humoriste, Rainer Sievert nous conte avec bonheur l'histoire tragique d'une entreprise et de ses employés victimes des pires aspects de la mondialisation dont profitent deux financiers crapuleux. Cette lugubre réalité sociale devient un beau spectacle théâtral grâce au talent de l'acteur, formidable conteur et excellent mime, et de ses deux comparses, scénographe et musicien.
On ne peut que recommander ce spectacle réjouissant et salutaire.
On ne peut que recommander ce spectacle réjouissant et salutaire.
Sylvie G. a écrit le 06/04/2019 à 23h53
Note =
Sur un mode à la fois ironique et tragique, Rainer Sievert nous raconte l'histoire d'un engrenage infernal qui a mené à un pillage d'usine. Tout nous est expliqué par le menu (les rouages financiers, administratifs et politiques) avec des touches d'humour pour tenter de dédramatiser les dérives d'un système mondialisé où les humains comme les dommages collatéraux ne compteraient plus. C'est parfois très technique voire trop ; ne sommes-nous pas au théâtre ? Heureusement, Rainer Sievert et son équipe parsèment d'humour (souvent grinçant) et de musique ce drame économique, social, et surtout, humain !
Jean-Luc T. a écrit le 06/04/2019 à 11h02
Note =
Faire un (bon) spectacle à partir d'un drame social et économique en démontant les rouages d'une opération financière implacable, est-ce possible ? Eh bien oui ! Rainer Sievert et sa petite équipe nous tiennent en haleine pendant deux heures, mise en scène et musique soutiennent sans faiblir un texte vif, où l'humour et le rire grinçant rehaussent en permanence la gravité du propos. Original, théâtral, à voir sans hésiter !
Stéphane G. a écrit le 04/04/2019 à 09h46
Note =
La formule du bonheur ou le fantôme de l'opéra version industrielle. Cela se situe dans les Ardennes, en plein coeur de ce royaume de la métallurgie. Au sein de ce creusot de l'acier se dresse une forge familiale, les ateliers Thomé-Génot. C'est justement le sujet de ce spectacle qui nous explique comment un fonds d'investissement américain a racheté pour un euro symbolique cette usine. Sous forme de conte musical rock, l'acteur Rainer Stievert va démontrer en musique tous les tenants et aboutissants d'une tragédie annoncée avec la complaisance des pouvoirs publics et le concours bancaire. C'est un moment unique en théâtre d'assister à ce type de spectacle. Cette formule n'a pas d'équivalent car elle prend le public à témoin et le pousse dans ses retranchements et à sortir de sa passivité car c'est finalement le quotidien capitalistique qui y est dénoncé. Ce sont ces mécanismes de décisions qui sont ici décryptés et c'est ce qui rend ce spectacle si riche et prenant. Au final, c'est la description précise d'une désindustrialisation lente mais certaine, de l'esclavage économique et du dépeçage classique d'actifs au profit de montages juridiques opaques permettant l'enrichissement de quelques uns seulement. La formule du bonheur est interprétée par 3 acteurs qui traîtent aussi d'autres problèmes d'actualité. Ce récit industriel théatral et musical se produit jusqu'au 14 avril seulement.