Une très belle performance de Géraldine Danon.

Un très beau texte, une très belle interprétation ! La mise en scène très simple met en valeur la prestation de Geraldine Danon. Elle nous fait partager ce texte très dur en lui apportant de la poésie ! C'est très beau et on se laisse prendre au jeu et emporter dans ce tourbillon à la limite de la schizophrénie.

Elle part pour le Groenland, mais ce pourrait être n'importe qu'elle autre destination. Elle s'échappe par la pensée, accompagnée ou pas de sa petite fille, qui pourrait être elle. Elle déverse un flot de paroles, sous forme de d'écriture automatique. C'est une belle performance d'actrice, mais je n'ai absolument pas été sensible à ce genre, très particulier. Épuisant

Très beau texte de Pauline Sales, sur une femme psychotique accompagnée d'une enfant seine d'esprit, où plane l'ombre d'un mari protecteur et condescendant, très bien joué par Géraldine Danon.

très belle interprétation et mise en scène originale, mais je n'ai pas été transportée par le texte malheureusement

Grosse deception pour plusieurs raisons, les commentaires élogieux précedents, le fait que connaissant la vie de G Danon ex femme du navigateur Titouan Lamazou et actuellement mariée avec le navigateur Philipe Poupon avec qui elle a fait des expeditions au Groenland et a écrit des livres sur le sujet je ne m'attendais pas à subir pendant 1h30 une logorrhée verbale assez monotone d'une femme déséquilibrée.En plus ce spectacle se joue dans une grande salle véritable glacière où nous n'étions que 30. Texte difficile il vaut mieux avoir les neurones bien éveillés

Très belle performance de G Danon
A voir et écouter si l on est en forme car le sujet est difficile

Excellente artiste mais quel texte ennuyeux

Géraldine Danon est vraiment formidable. Son jeu est magnifique. Elle est convaincante. Jamais une fausse note. La mise en scène minimaliste nous met dans l'ambiance. Mais le texte est particulièrement ardu. Une logorrhée qui devient parfois du verbiage et de la surenchère qui ne facilitent pas la compréhension.

Il faisait très froid hier soir dans la belle salle bleue de La Scala. Lorsque le rideau s'ouvre, c'est un vent arctique qui déferle. Le voyage au Groenland commence avant même le texte de Pauline Sales.
« Je vais dans la fiction pour qu'enfin la vie ait lieu » dit cette femme sur scène. Comme nous tous, spectateurs, qui quittons nos vies d'un soir pour entrer dans celle des autres.
J'ai rarement été sollicitée autant par un texte aussi dense et ambigu qui lance autant de pistes qu'il se refuse de réponses. Folie ou hystérie ? quête d'identité ou revendications féministes ? Est-ce une femme perdue qui se cherche ou une criminelle qui ne se connaît pas encore ? une victime des hommes ou la tortionnaire de son enfant ? L'enfant existe-t-elle seulement ? existe-t-elle encore ? Viol ou meurtre ? déjà passés ou à venir ? Est-ce une mise à mort ou une ouverture à la vie, ce blanc linceul qui porte la lumière claire de l'horizon ?
C'est un texte anxiogène d'une tension insupportable, à l'image du spectre de ce piano dont les touches s'animent sans pianiste, et au bruit de la musique qui s'en échappe, d'une ambiguïté tonale peu apaisante.
J'ai apprécié l'écriture dense et sa mise en vie glaçante. La musique taillée dans du cristal de Bartok. On n'en sort pas indemne.

Jolie mise en scene et formidable performance de Géraldine Danon.
Le texte m'a paru un peu long cependant.
Le restaurant est une super adresse à connaître mais il vaut mieux réserver.