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(6 notes) DÉCHARGEURS (LES) Du mercredi 3 novembre au samedi 27 novembre 2021
THÉÂTRE CONTEMPORAIN. La pièce se déroule dans un appartement bourgeois, moderne. Frank et Katarina, mariés depuis neuf ans, y vivent. Frank vient de perdre sa mère. Ce décès va détériorer des rapports déjà conflictuels. Chaque mot va devenir pour l’un une occasion d’abîmer l’autre. Nous assistons à la naissance d’un a...
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Notes des adhérents
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Annie C. a écrit le 29/11/2021 à 13h32
Note =
D'excellents comédiens pour ce texte de Lars Norén. Cet amour destructeur est joué au cordeau pour aller toujours plus loin dans la perversité jusqu'à sa touche finale.
Clara M. a écrit le 25/11/2021 à 22h02
Note =
À voir absolument, sujets, personnages, situations, tout concourt à faire de ce spectacle un moment riche en émotions.
Michel P. a écrit le 25/11/2021 à 08h23
Note =
Texte au scalpel, mise en scène précise et interprétation au top. Tout est excellent dans ce spectacle à voir absolument.
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 24/11/2021 à 14h59
Note =
.
La subtilité magistrale et puissante de
l'interprétation, nous plonge au cœur
du texte de profond de Lars Norén et
retient l'attention sans faille, du début
à la fin. Tout est dit, assumé jusqu'au
moindre détail de la perversité de cet
orage passionnel entre, et au sein de
deux couples. Déchirements, haines,
réconciliations, manipulations, fuites,
ruses, violences, faux-semblants, qui
contrebalancés par des moments un
peu plus calmes d'amours incertains,
sincères ou non, donne tout le sel de
la qualité d'écriture de l'auteur placée
en exergue par l'hyperréalisme d'une
mise en scène nette et précise.
.
j2f.
.
La subtilité magistrale et puissante de
l'interprétation, nous plonge au cœur
du texte de profond de Lars Norén et
retient l'attention sans faille, du début
à la fin. Tout est dit, assumé jusqu'au
moindre détail de la perversité de cet
orage passionnel entre, et au sein de
deux couples. Déchirements, haines,
réconciliations, manipulations, fuites,
ruses, violences, faux-semblants, qui
contrebalancés par des moments un
peu plus calmes d'amours incertains,
sincères ou non, donne tout le sel de
la qualité d'écriture de l'auteur placée
en exergue par l'hyperréalisme d'une
mise en scène nette et précise.
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j2f.
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Eric C. a écrit le 13/11/2021 à 17h38
Note =
Une grande claque en pleine figure ! Voilà l'effet engendré par « Démons ». Vous avez l'impression d'être passager dans un cabriolet rouge sans conducteur, lancé à 200km heures sur les routes normandes et que le trajet ne s'arrêtera jamais. Pas de poignée pour se tenir, le regard rivé droit devant et le cerveau qui fait des nœuds à force de chercher une issue ! Vous l'aurez compris, ce spectacle c'est du lourd ! 4 acteurs tellement dans leur rôle qu'on se demande s'il n'y a pas du vécu là-dedans. On bascule avec eux en permanence entre Amour et Déchirement, entre Haine et Incompréhension, entre Souffrance et Méchanceté, entre Sexe et Coups ! Un mot gentil plein de sous-entendus attire une réplique cinglante, une absence de réponse déclenche le tonnerre, une remarque entraine une agression physique. Ils ne sont pas avares de sentiments et nous les déroulent sur un tapis rouge comme quand on monte les marches à Cannes. Arrivés en haut de l'escalier, c'est l'explosion incontrôlée et incontrôlable ! C'est du grand spectacle digne d'une grande scène !
Ceci est d'autant plus vrai que 3 jours avant, nous avions vu « En attendant les Barbares » à la Comédie Française et, bien que le texte soit somptueux, aucune alchimie ne se dégageait tant les acteurs couraient après leur rôle dans une mise en scène omni présente et étouffante. « Démons » comme il a été interprété envoie ce piètre spectacle aux oubliettes ! Un très grand merci à toute l'équipe pour nous avoir fait vivre un tel moment de théâtre ! Nous attendons avec impatience la suite de la trilogie !
Ceci est d'autant plus vrai que 3 jours avant, nous avions vu « En attendant les Barbares » à la Comédie Française et, bien que le texte soit somptueux, aucune alchimie ne se dégageait tant les acteurs couraient après leur rôle dans une mise en scène omni présente et étouffante. « Démons » comme il a été interprété envoie ce piètre spectacle aux oubliettes ! Un très grand merci à toute l'équipe pour nous avoir fait vivre un tel moment de théâtre ! Nous attendons avec impatience la suite de la trilogie !
Oana C. a écrit le 11/11/2021 à 11h14
Note =
Démons de tous les diables, l'air est inflammable aux Déchargeurs, on s'était cru à la Comédie Française !
Quatre comédiens épatants ont dégoupillé la grenade de leur éblouissant talent, ils font combustion de leurs corps et se consument sans réserve.
Rien de ce qui se passe entre ces quatre murs ne doit rester enfermé entre ces quatre murs. La salle est trop petite pour eux. L'intensité de ce spectacle mérite la Cour d'honneur. Faites-le savoir !
L'amour est une vieille machine, toutes ces petites bassesses qui rampent lentement, et puis ça devient une foutue cavalcade, et tout vole en éclats. On se retrouve prisonnier entre Scylla et Charybde ; c'est le moment où le meurtre s'épanouit ; et ça ne manque pas de martyrs ici, chez Lars Norén. Un texte vénéneux pour ces comédiens incandescents, déchirants.
(J'avais moyennement aimé la version de Lorraine de Sagazan et beaucoup celle de Marcial Di Fonzo Bo, mais celle-ci, CELLE-CI m'a touchée le plus. 💖😢)
Quatre comédiens épatants ont dégoupillé la grenade de leur éblouissant talent, ils font combustion de leurs corps et se consument sans réserve.
Rien de ce qui se passe entre ces quatre murs ne doit rester enfermé entre ces quatre murs. La salle est trop petite pour eux. L'intensité de ce spectacle mérite la Cour d'honneur. Faites-le savoir !
L'amour est une vieille machine, toutes ces petites bassesses qui rampent lentement, et puis ça devient une foutue cavalcade, et tout vole en éclats. On se retrouve prisonnier entre Scylla et Charybde ; c'est le moment où le meurtre s'épanouit ; et ça ne manque pas de martyrs ici, chez Lars Norén. Un texte vénéneux pour ces comédiens incandescents, déchirants.
(J'avais moyennement aimé la version de Lorraine de Sagazan et beaucoup celle de Marcial Di Fonzo Bo, mais celle-ci, CELLE-CI m'a touchée le plus. 💖😢)