Interpretation et mise en scene réussie de cette relation ificile mère fils

Je me suis ennuyé : Est- ce le contexte de la mise en situation qui a mal vieilli ou la mise en scène . Je ne sais que dire ...

Un petit retour dans l'ambiance des années 70 où l'on assiste à la lente dérive d'un adolescent vers la délinquance alors même que l'amour de ces deux là est profond.

"Dissident, il va s'en dire" montre l'amour inconditionnel d'une mère envers son fils. Sous l'apparente banalité des échanges entre eux, se tisse une tragédie familiale. Tout l'intérêt de cette pièce est de présenter le fils en dissidence de son foyer, et sa marginalisation lente et progressive que le spectateur découvre, comme un puzzle dont les dernières pièces seraient manquantes par fatalité. On est proche d'une tragédie antique très contemporaine.

surprenant, voir déroutant dans la mise en scène,
très bons comédiens qui nous happent dans leur histoire, belle découverte

assez bien sans plue.sujet banal

Pièce très intéressante, mise en scène et jeu sobre et jute où tout n'est pas dit entre une mère et son fils. La sobriété de cette pièce la encore plus crédible.

C'est un spectacle où l'on décortique les relations mère fils exclusives. C'est bien joué et les propos sont une bonne réflexion. La mise en scène en tableau pour moi casse un peu la dynamique du spectacle. Des projections des phrases qu'il faut retenir sont un peu superficielles et le discours du début trop couvert par la musique nous donne surement les clefs de ce spectacle mais assez inaudible.

Pièce très courte , à peine 1 heure
Des sketches courts sur les relations mère/fils
Assez déconcertant

Pièce intéressante sur le rapport fusionnel entre une mère divorcée et son fils en 12 moments indépendant du texte assez particulier, volontairement très fragmenté de Vinaver. Bien jouée par les 2 comédiens, cependant le jeu un peu excessif du gamin tête à claques m'a un peu gêné...
Le débrief avec le metteur en scène et les comédiens amène un gros plus pour comprendre les tenants et les aboutissants de la construction de la pièce...

Je n'ai pas accroché à l'histoire, dont on ne nous donne pas toutes les clés.

En douze tableaux courts et finalement peu de mots, Michel Vinaver réussit à nous montrer sans juger les relations de plus en plus difficiles entre un jeune adulte qui se cherche et sa mère inquiète, le père est parti. Ils partagent le même toit et y vivent modestement. L'environnement social et les conditions de travail y sont également finement montrés. Le tout progresse par petites touches et dans la tension constante de cette relation mère-fils où leur amour réciproque de l'un pour l'autre est contrarié par le désir d'émancipation du fils opposé à l'inquiétude de cette mère quant à l'avenir de son fils. La mise en scène et les comédiens se tirent plutôt bien de ce théâtre de situation intéressant.

Vie de famille
Il est très intéressant de constater que ce texte écrit il y a 45 ans garde son actualité. L'affrontement de la mère divorcée et de son fils, dans une relation mélangeant tout à la fois fusionnel et incompréhension, les secrets et les confidences, est intemporel. La présentation en 12 "micro-flash" peut sembler singulière mais permet de garder un rythme vivant à l'histoire qui, sans cela aurait pu s'enliser... C'est un retour dans le passé.

Il y a trop de différence de jeu entre la mère et le fils. Aucune information sur un éventuel élément déclencheur qui expliquerait l'évolution du jeune.

Comment communiquer quand à ce point une mère et un fils ne sont jamais sur la même longueur d'ondes? Les fameux temps superposés et créateurs de frottement de Michel Vinaver. La mise en scène donne beaucoup de rythme, le découpage en actes relativement courts, des vidéos rappelant des textes lancinants, musique et danse, colères et pleurs, fête et solitude...Les deux comédiens sont vraiment bien dans leur élément.

Une pièce courte qui petit à petit nous révèle que le lien entre une mère et son fils est devenu un enchaînement de mensonges et de non-dits. Tout est "césure" dans cette pièce, les brefs échanges entre mère et fils, les mouvements sociaux des années 70 projetés sur écrans et même les musiques accompagnant ce spectacle. H. Givort, fin connaisseur de Vinaver, avec ses deux comédiens, a su nous transmettre, l'air de rien, cette atmosphère étouffante d'une vie dont il est temps, pour les deux protagonistes, de tourner la page.

Un couple œdipien se fracasse sur un mur d'incommunicabilité générationnelle au cœur de la société des années 70. Des vidéos du JT montrent des grèves ouvrières réprimées, ou des images des Temps Modernes, aliénation et servitude d'une jeunesse muselée.
Pablo Cherrey-Iturralde, déjà apprécié dans Un visiteur inattendu, incarne avec vigueur cet adolescent qui hésite entre partir ou rester dans le giron de sa mère, travailler ou sombrer dans la délinquance. Un seul regret, la brièveté des douze séquences.

Si j'ai aimé, je ne sais pas.... Les parties étaient trop courtes à mon goût. 12 séquences de moins de 5 min chacune en moyenne ce n'était pas suffisant pour emmener le spectateur vers des sujets de réflexion profonds. Les coupures n'avaient pas de sens à mon avis. L'histoire aurait très bien pu se dérouler et se raconter en continue. La relation mère-fils était banal certes, je ne critique pas. Je comprends l'importance du banal et de l'ordinaire dans le théâtre mais un banal qui ne questionne pas, je critique. Les acteurs étaient bons sinon. Une pièce qui ne vous marque pas et qui n'appelle pas le débat. Et poutant, un sujet intéressant.

Un beau témoignage de la vie fin 70 début 80 par Vinaver... bonne mise en scène

Une histoire entre une mère divorcée et son fils comme il en existe peu ? C'est histoire d'une non-communication et d'une abnégation maternelle avec un amour extrême à la limite de la violence pour le fils, c'est aussi l'histoire d'une certaine pudeur d'expression des émotions et d'une fuite en avant mais c'est avant tout un formidable jeu d'acteurs. Ecrite à la fin des années 70 par Michel Vinaver, cette pièce est toujours d'actualité que ce soit sociétal ou personnel. C'est une pièce qui nous interpelle, qui nous confronte parce que c'est super bien joué, avec intensité et force émotionnelle par Judith d'Aleazzo et Pablo Cherray-Iturralde. Merci à l'Artistic Théâtre pour ce choix de pièce.