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(41 notes) THÉÂTRE DU LUCERNAIRE Du mercredi 3 mai au dimanche 11 juin 2023
THÉÂTRE CONTEMPORAIN à partir de 12 ans. Hiver 1877 – Après deux expositions indépendantes et autant d’échecs cuisants, un groupe de peintres prépare la suivante dans un contexte des plus tendus. Ils se nomment Renoir, Monet, Morisot, Degas… Les critiques sont assassines mais l’amitié devrait préserver ceux que la presse, avec dédain, no...
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Notes des adhérents
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Evelyne H. a écrit le 06/10/2023 à 16h28
Note =
Très bien. Très bon moment
Sandra N. a écrit le 03/10/2023 à 08h33
Note =
J'ai aimé l'atmosphère de ce petit comité composé d'immenses artistes.
Sujet intéressant mais le débat tourne un peu en boucle ce qui fait traîner la pièce en longueur. Je m'attendais à mieux
Sujet intéressant mais le débat tourne un peu en boucle ce qui fait traîner la pièce en longueur. Je m'attendais à mieux
Béatrice I. a écrit le 20/07/2023 à 17h16
Note =
Excellent spectacle
Virginie F. a écrit le 18/06/2023 à 11h40
Note =
.
Sylvie L. a écrit le 14/06/2023 à 19h12
Note =
Très bon spectacle
Geneviève P. a écrit le 11/06/2023 à 20h22
Note =
Pièce intéressante sur les impressionnistes mais pas que, sur l'art, son sens pour un artiste. Bons Acteurs et mise scène.
Laurent P. a écrit le 08/06/2023 à 22h40
Note =
Superbe pièce avec de très bons comédiens et une mise en scène pleine de vie.
Un très bon sujet de réflexion sur la manière de réveiller les consciences.
L'art au service de l'humanité.
A voir.
Un très bon sujet de réflexion sur la manière de réveiller les consciences.
L'art au service de l'humanité.
A voir.
Isa M a écrit le 06/06/2023 à 10h19
Note =
Pièce instructive et extrêmement bien jouée. Bravo aux 6 acteurs qui clairement prennent du plaisir à jouer cette pièce.
Je regrette juste de ne pas avoir mieux connu certains tenants et aboutissants de l'époque pour pouvoir aller discuter avec les acteurs après la pièce sur la fin de celle-ci (non je ne spoilerai pas!) .... très bonne soirée et jeunes acteurs plein de talent.
Je regrette juste de ne pas avoir mieux connu certains tenants et aboutissants de l'époque pour pouvoir aller discuter avec les acteurs après la pièce sur la fin de celle-ci (non je ne spoilerai pas!) .... très bonne soirée et jeunes acteurs plein de talent.
Dominique S. a écrit le 04/06/2023 à 23h25
Note =
Joute verbale entre de grands artistes (Degas, Monet, Renoir, Berthe M. ...):participer ou pas au salon académique pour se faire connaître et exister.Bousculés par Zola dans leur réflexion:à quoi l'art sert-il?Faire du beau, du joli, exprimer le mouvement et la lumière?Seulement? Sans sens politique ni critique de la société industrielle qui se met en place?Jeu intense des acteurs notamment Monet. Allez y ! instructif
Jean-Louis B. a écrit le 04/06/2023 à 18h46
Note =
Dans l'intimité de Renoir, Monet et autres Berthe Morizot....
Avec une belle réflexion sur le rôle de l'art et le purisme
Avec une belle réflexion sur le rôle de l'art et le purisme
Virginie L. a écrit le 03/06/2023 à 08h31
Note =
Un sujet intéressant et une belle immersion dans ce débat houleux entre artistes engagés.
Stéphanie F. a écrit le 02/06/2023 à 22h28
Note =
Dans l'intimité du salon de Renoir, nous avons assisté à des échanges dynamiques, incisifs entre les différents artistes, fort bien interprétés par les comédiens. Un très bon moment de théâtre.
Clara M. a écrit le 01/06/2023 à 20h56
Note =
Comédiens convaincants, mention spéciale aux rôles de RENOIR et Monet, mise en scène rythmée, proposition attrayante quant à la place du Beau, dans la société en pleine mutation industrielle et vouée au Progrès. Et l'Art dans tout ça ?! Débat, controverse, clin d'œil.
Thierry J. a écrit le 30/05/2023 à 21h38
Note =
Une pièce de théâtre instructive et rondement menée avec une belle mise en scène mais on reste, tout de même, un peu sur sa fin. Cependant, n'hésitez pas à aller ce spectacle !
Catherine G. a écrit le 28/05/2023 à 10h07
Note =
Excellente pièce, qui nous plonge au coeur d'une polémique agitant un groupe d'artistes impressionnistes. Renoir est en plein dilemme, Monet, en perpétuelle quête de lumière, a (encore) oublié la viande, Zola arrive comme un cheveu sur la soupe... Les uns veulent défendre leur indépendance, les autres pensent à leur survie. C'est passionnant, instructif, fin, drôle... Les acteurs sont excellents. Courez-y, il ne reste que quelques jours !
cc a écrit le 27/05/2023 à 11h11
Note =
Faire un saut dans le temps et aller rendre visite à un groupe d'artistes en plein hiver dans les années 1870. Voilà ce que nous propose le Lucernaire avec « Un Soir chez Renoir ».
L'amitié qui leur met la joie au cœur se confronte à leurs échecs de se voir exposés.
Renoir, Monet, Morisot, Degas discutent du « salon des refusés », d'expositions indépendantes...
Mais si ces impressionnistes impressionnent je n'ai pas réussi à entrer dans la pièce. Quelques attributs du 21eme siècle se sont glissées dans le spectacle et m'ont déstabilisés !
Et que dire de Zola si petit et insignifiant, ou timide ?
J'ai pu noter que les critiques sont favorables mais je ne peux pas me joindre à l'enthousiasme ambiant... peut être était ce, pour moi, un soir de fatigue...
L'amitié qui leur met la joie au cœur se confronte à leurs échecs de se voir exposés.
Renoir, Monet, Morisot, Degas discutent du « salon des refusés », d'expositions indépendantes...
Mais si ces impressionnistes impressionnent je n'ai pas réussi à entrer dans la pièce. Quelques attributs du 21eme siècle se sont glissées dans le spectacle et m'ont déstabilisés !
Et que dire de Zola si petit et insignifiant, ou timide ?
J'ai pu noter que les critiques sont favorables mais je ne peux pas me joindre à l'enthousiasme ambiant... peut être était ce, pour moi, un soir de fatigue...
Laure S. a écrit le 25/05/2023 à 20h27
Note =
Une très belle pièce que je recommande à tous
Sylvie M. a écrit le 24/05/2023 à 22h26
Note =
Très bonne interprétation et sujet bien maîtrisé.
L ambiance de l époque est bien représentée.
L ambiance de l époque est bien représentée.
Françoise B. a écrit le 21/05/2023 à 18h06
Note =
Spectacle, intelligent et instructif sur les débats internes au groupe des impressionnistes
Très bien interprèté
Très bien interprèté
Cathy M a écrit le 20/05/2023 à 20h37
Note =
Une pièce formidable et intelligente très enlevée et remarquablement interprétée
A ne pas rater
A ne pas rater
Line C. a écrit le 20/05/2023 à 13h37
Note =
Comédie enlevée sur un sujet historique passionnant. On aimerait que la pièce continue pour nous en apprendre un peu plus sur ces personnalités. A voir!
Jean-Louis M. a écrit le 20/05/2023 à 13h26
Note =
Une pièce de théâtre pour découvrir la difficile reconnaissance de ces peintres innovants.
Bonne troupe de comédiens à encourager. Je conseille.
Bonne troupe de comédiens à encourager. Je conseille.
Laurence W. a écrit le 20/05/2023 à 11h19
Note =
une bonne pièce, texte intelligent qui retrace cet événement important dans l'histoire de l'Art , ce bouillonnement créatif et artistique de la fin du XIX ème siècle tout en mettant en lumière les chocs des caractères et des histoires personnelles ( milieu social, nécessités financières de l'artiste) ainsi que les considérations politiques sur le rôle de l'artiste dans la société .
c'est très bien joué: la tension croissante entre ces amis que la passion de la peinture unit nous laisse dans la réflexion sans donner de réponse : bravo !
c'est très bien joué: la tension croissante entre ces amis que la passion de la peinture unit nous laisse dans la réflexion sans donner de réponse : bravo !
Arlette E. a écrit le 19/05/2023 à 21h34
Note =
Excellents acteurs pièce passionnante
Karine L. a écrit le 15/05/2023 à 21h34
Note =
super cette pièce !
Gisèle B. a écrit le 15/05/2023 à 10h09
Note =
J'ai beau chercher, impossible de trouver la moindre critique à cet excellent spectacle !!! Inutile de dire que je le recommande...
Jacqueline C. a écrit le 14/05/2023 à 22h12
Note =
Un très bon moment, piece remarquablement mise en scène et bien interprétée.
Janie F. a écrit le 14/05/2023 à 13h26
Note =
Piéce intelligente,remarquablement interprétée.
Patrice O. a écrit le 12/05/2023 à 08h31
Note =
Une pépite ! A ne manquer sous aucun prétexte.
Dominique P. a écrit le 12/05/2023 à 06h25
Note =
Encore une pépite signée Cliff Paillé que je suis à la trace pour son grand talent de dramaturge et de metteur en scène sa troupe de comédiens est formidable et la plongée dans le Paris des impressionnistes et de Zola est magnifique 🤩
Annie F. a écrit le 11/05/2023 à 15h39
Note =
superbe soirée ,à voir absolument
Annie C. a écrit le 11/05/2023 à 12h31
Note =
Un instant de la vie des Impressionnistes un soir chez Auguste Renoir où il est question de réserver un local d'exposition pour le troisième salon des Indépendants en 1877. Dans cette vie de bohème les égos s'entrechoquent confrontés aux besoins primaires (manger, se chauffer...) et ce d'après le récit de son fils Jean enregistré en 1954.
Oana C. a écrit le 11/05/2023 à 10h05
Note =
Un soir comme tous les soirs, dans une lumière coruscante derrière un empilement de toiles vierges : la scénographie de Cliff Paillé s'absorbe dans la fascination des éclairages mouvants et dans l'étude des vibrations. Le poudroiement de la lumière diffuse anime la matière inerte des cadres blancs, une trame en devenir ne cesse de s'émailler. Dans le creuset d'une amitié qui aura marqué l'histoire de l'art: Renoir, Monet, Morisot et Degas préparent le 3ème Salon des Indépendants. Actions et réactions s'opposent, se succèdent, se balancent parallèlement, les enjeux ténus influent, ils divisent ou unissent, la palette des discussions s'irise de toutes les nuances. Tout comme leur concept artistique, leurs personnalités se dévoilent par touches juxtaposées qui s'assemblent et se fondent à distance. Ils sont aussi passionnés que différents dans leur âpre convoitise de l'émotion; si leurs visions sont parfois irréconciliables, leur amitié n'en demeure pas moins inébranlable. L'aisance spontanée de leur maîtrise entraînait à rendre la vie exubérante : l'impressionnisme était né.
Evelyne C. a écrit le 08/05/2023 à 17h17
Note =
Ils ont eu pour la plupart une vie proche de la misère ,flirté avec le dénuement, avec pour seul plaisir la fougue de peindre ce qu'ils ressentaient et la société telle qu'ils l'observaient sans concessions .Ils n'ont pas connu la gloire ni le prix de leurs toiles deux cents ans plus tard.Cette réunion nous permet de les découvrir à nu, et de comprendre ce que peut leur réserver le prochain salon officiel et leur participation .Excellents comédiens dans la peau de ces peintres hors du commun ,en présence de Zola ,le seul qui manie les mots pour peindre la société industrielle .
Marie-Claude T. a écrit le 08/05/2023 à 16h59
Note =
Nous sommes en 1877.
Dans l'atelier de Renoir.
Des chaises empilées, des toiles retournées, un chevalet, des ustensiles de cuisine bon marché, un joyeux bric à brac occupent la scène.
Un appel résonne. "Renoir, Renoir" !
Voilà Degas, premier arrivant de cette soirée où l'on va débattre de l'organisation de la 3ème exposition des bannis du salon officiel, les deux précédents s'étant soldés par un échec et de violentes critiques.
Renoir apparaît. Entre les deux hommes, la différence est saisissante.
Face à l'artiste ébouriffé qui prestement se réajuste, encore tout imprégné de l'"hommage" rendu à la petite crémière du bas de la rue qui lui sert de modèle, un Degas, impeccable dans son habit noir, aussi austère que son visage.
Sûr de lui, il vient rendre compte de l'avancée de ses démarches. Le lieu d'accrochage est trouvé, pas idéal certes, mais l'argent manque.
Monet, Renoir, Morizot, Degas lui-même auront leur salon. Il ne reste plus qu'à...
Les toiles? Lesquelles?
Il se retourne. S'arrête devant l'une d'elles, la dernière de Renoir encore à parfaire :" le bal".
Renoir, inquiet, attend. Degas est conquis.
L'oeuvre est vibrante de vie, provocatrice aussi.
Tous les milieux sociaux sont ici représentés, l'ouvrier, le petit et le grand bourgeois, dansant, buvant, fumant ensemble dans une atmosphère légère et joyeuse.
Ici, le trait est absent, seules la couleur et la lumière définissent le sujet, ce qui n'a pas manqué de provoquer l'ire et les moqueries des officiels.
Nouveaux coups frappés à la porte. Le groupe est bientôt au complet, Zola les rejoint.
Les échanges fusent, doux-amers parfois, monsieur Zola, bien que fervent défenseur de ses amis, ne se prive pas de les vilipender.
L'on caricaturera Courbet et son "Origine du monde", plaisantera Caillebotte et son " boulevard pluvieux", écoutera Monet vanter la richesse infinie et l'éphémère de la lumière, Berthe porter haut le droit à la reconnaissance des femmes peintres, Renoir défendre son goût des plaisirs de la vie et Zola, appuyer la nécessité de dénoncer cette société d'inégalités tout en exploitant ses travers pour mieux faire valoir une autre parole.
Les dialogues sont émaillés de citations, d'images, souvent drôles, toujours percutantes.
Zola à Monet :
"Tu vas finir seul à la campagne à peindre des nénuphars".
Et Monet de rétorquer :
"Je ne veux pas changer le monde, je veux en jouir d'avantage".
Les discussions seront âpres, violentes même entre partisans de visions différentes de l'art et de la place de l'artiste, le tout dans une ambiance oscillant entre la franche camaraderie et l'empoignade. Avec, d'un côté, Renoir et Monet, les plus désargentés que tente une entrée au salon officiel et de l'autre, les plus intransigeants, Berthe et Degas, opposés a toutes compromissions.
Sur un texte et une mise en scène de Cliff Paillé, portés par 5 comédiens talentueux, avec une mention spéciale à Romain Arnaud Kneisky en Renoir touchant de vie et de contradictions, il nous est offert là un spectacle d'une grande virtuosité, intelligent, brillant même et, disons-le, lumineux, à l'image de cette peinture dont les protagonistes en question, deviendront les maîtres incontestables.
Mais, au delà des qualités de l'écrit et de son interprétation, pour quelles raisons cette pièce résonne-t-elle autant en nous?
N'est-ce pas parcequ'elle nous dit quelque chose de notre monde d'aujourd'hui?
Lorsque Renoir vante le bouleversant défaut de l'objet artisanal comparé à la perfection sans âme de la production industrielle, que Monet raille l'épaisseur des fumées des locomotives gommant la subtilité des nuances du brouillard, ces critiques d'une production optimale, d'une recherche de la performance au détriment de la préservation du beau dans la nature, ne s'appliquent elles pas pleinement à la situation à laquelle nous sommes confrontée, des ravages que subit la terre sur laquelle nous vivons : déforestations, changement climatique, incendies ravageurs, de l'importance du plaisir pris au "travail" bien fait, à des tâches qui ont du sens?
C'est la force de cette pièce que d'être rigoureuse dans le respect des faits historiques et pertinente dans la justesse de ses critiques.
L'on sort de la salle avec déjà le désir de revenir pour s'assurer de n'avoir rien manqué.
Dans l'atelier de Renoir.
Des chaises empilées, des toiles retournées, un chevalet, des ustensiles de cuisine bon marché, un joyeux bric à brac occupent la scène.
Un appel résonne. "Renoir, Renoir" !
Voilà Degas, premier arrivant de cette soirée où l'on va débattre de l'organisation de la 3ème exposition des bannis du salon officiel, les deux précédents s'étant soldés par un échec et de violentes critiques.
Renoir apparaît. Entre les deux hommes, la différence est saisissante.
Face à l'artiste ébouriffé qui prestement se réajuste, encore tout imprégné de l'"hommage" rendu à la petite crémière du bas de la rue qui lui sert de modèle, un Degas, impeccable dans son habit noir, aussi austère que son visage.
Sûr de lui, il vient rendre compte de l'avancée de ses démarches. Le lieu d'accrochage est trouvé, pas idéal certes, mais l'argent manque.
Monet, Renoir, Morizot, Degas lui-même auront leur salon. Il ne reste plus qu'à...
Les toiles? Lesquelles?
Il se retourne. S'arrête devant l'une d'elles, la dernière de Renoir encore à parfaire :" le bal".
Renoir, inquiet, attend. Degas est conquis.
L'oeuvre est vibrante de vie, provocatrice aussi.
Tous les milieux sociaux sont ici représentés, l'ouvrier, le petit et le grand bourgeois, dansant, buvant, fumant ensemble dans une atmosphère légère et joyeuse.
Ici, le trait est absent, seules la couleur et la lumière définissent le sujet, ce qui n'a pas manqué de provoquer l'ire et les moqueries des officiels.
Nouveaux coups frappés à la porte. Le groupe est bientôt au complet, Zola les rejoint.
Les échanges fusent, doux-amers parfois, monsieur Zola, bien que fervent défenseur de ses amis, ne se prive pas de les vilipender.
L'on caricaturera Courbet et son "Origine du monde", plaisantera Caillebotte et son " boulevard pluvieux", écoutera Monet vanter la richesse infinie et l'éphémère de la lumière, Berthe porter haut le droit à la reconnaissance des femmes peintres, Renoir défendre son goût des plaisirs de la vie et Zola, appuyer la nécessité de dénoncer cette société d'inégalités tout en exploitant ses travers pour mieux faire valoir une autre parole.
Les dialogues sont émaillés de citations, d'images, souvent drôles, toujours percutantes.
Zola à Monet :
"Tu vas finir seul à la campagne à peindre des nénuphars".
Et Monet de rétorquer :
"Je ne veux pas changer le monde, je veux en jouir d'avantage".
Les discussions seront âpres, violentes même entre partisans de visions différentes de l'art et de la place de l'artiste, le tout dans une ambiance oscillant entre la franche camaraderie et l'empoignade. Avec, d'un côté, Renoir et Monet, les plus désargentés que tente une entrée au salon officiel et de l'autre, les plus intransigeants, Berthe et Degas, opposés a toutes compromissions.
Sur un texte et une mise en scène de Cliff Paillé, portés par 5 comédiens talentueux, avec une mention spéciale à Romain Arnaud Kneisky en Renoir touchant de vie et de contradictions, il nous est offert là un spectacle d'une grande virtuosité, intelligent, brillant même et, disons-le, lumineux, à l'image de cette peinture dont les protagonistes en question, deviendront les maîtres incontestables.
Mais, au delà des qualités de l'écrit et de son interprétation, pour quelles raisons cette pièce résonne-t-elle autant en nous?
N'est-ce pas parcequ'elle nous dit quelque chose de notre monde d'aujourd'hui?
Lorsque Renoir vante le bouleversant défaut de l'objet artisanal comparé à la perfection sans âme de la production industrielle, que Monet raille l'épaisseur des fumées des locomotives gommant la subtilité des nuances du brouillard, ces critiques d'une production optimale, d'une recherche de la performance au détriment de la préservation du beau dans la nature, ne s'appliquent elles pas pleinement à la situation à laquelle nous sommes confrontée, des ravages que subit la terre sur laquelle nous vivons : déforestations, changement climatique, incendies ravageurs, de l'importance du plaisir pris au "travail" bien fait, à des tâches qui ont du sens?
C'est la force de cette pièce que d'être rigoureuse dans le respect des faits historiques et pertinente dans la justesse de ses critiques.
L'on sort de la salle avec déjà le désir de revenir pour s'assurer de n'avoir rien manqué.
Woolf a écrit le 06/05/2023 à 10h05
Note =
Pièce intéressante et bien interprétée.
Ça tourne un peu en rond sur la fin.
Ça tourne un peu en rond sur la fin.
Joëlle D. a écrit le 06/05/2023 à 00h08
Note =
On se croirait transportés avec les protagonistes et vivre avec eux leurs, tourments, interrogations et points de vue, dans une ambiance très animée
Papillon a écrit le 05/05/2023 à 21h39
Note =
De bonnes critiques pour cette pièce passionnante et prenante !
Marie-Françoise R. a écrit le 05/05/2023 à 07h35
Note =
Très bonne soirée en excellente compagnie !
Je suis d'accord avec les précédents commentaires .
Je suis d'accord avec les précédents commentaires .
Bernard B. a écrit le 04/05/2023 à 17h30
Note =
Pas de temps mort, on est de suite embarqué dans cette réunion entre les membres du groupe des impressionnistes constituée de Berthe Morisot, Edgar Degas, Claude Monet, et Auguste Renoir, qui se passe chez ce dernier et à laquelle s'est joint Émile Zola.
Réunion où se mêlent, promesse d'un dîner frugal, camaraderie, échanges entre peintres sur leurs oeuvres respectives, et l'accueil critique franchement mauvais qu'elles ont reçues, et pendant laquelle il est prévu d'organiser le prochain salon des Impressionnistes indépendant du salon de Paris, le salon officiel.
Or voilà que contre toute attente, Renoir a été convié au salon de Paris, et, y espérant ventes et revenus affairants qui lui font cruellement défaut, compte y participer contre l'avis des autres membres du groupe. Seul Zola défend la volonté de ce dernier d'y participer.
C'est ainsi que cette simple réunion d'organisation devient existentielle pour l'avenir du groupe, et se transforme en une joute verbale et même plus, où s'affrontent les points de vue aussi bien politique (Zola), et artistique (les peintres), que ceux sur leurs besoins triviaux (se nourrir et payer son loyer pour Renoir).
Formidablement interprétée et avec une réjouissante vitalité, par les principaux protagonistes, cette pièce au texte soigné, éclairage très intéressant sur cette page de l'histoire de l'art, aborde les thèmes de la nécessité qu'a un peintre de peindre, les différentes motivations et sources d'inspiration de chacun d'eux, les raisons qui ont été à l'origine de la création de leurs salon indépendant, et pourquoi il est impératif d'y rester ou au contraire en quoi leur participation au salon officiel pourrait renforcer l'intérêt du public pour le leur, ainsi que le point de vue d'un Zola pour lequel ses amis peintres devraient par leur peinture contester la marche vers un monde de plus en plus mécanisé, rôle que ceux-ci refusent à l'unisson d'endosser.
Même si la motivation de sa conclusion ne soit pas très claire, j'ai passé un très bon moment grâce à cette pièce et ses formidables comédien(ne)s!
Réunion où se mêlent, promesse d'un dîner frugal, camaraderie, échanges entre peintres sur leurs oeuvres respectives, et l'accueil critique franchement mauvais qu'elles ont reçues, et pendant laquelle il est prévu d'organiser le prochain salon des Impressionnistes indépendant du salon de Paris, le salon officiel.
Or voilà que contre toute attente, Renoir a été convié au salon de Paris, et, y espérant ventes et revenus affairants qui lui font cruellement défaut, compte y participer contre l'avis des autres membres du groupe. Seul Zola défend la volonté de ce dernier d'y participer.
C'est ainsi que cette simple réunion d'organisation devient existentielle pour l'avenir du groupe, et se transforme en une joute verbale et même plus, où s'affrontent les points de vue aussi bien politique (Zola), et artistique (les peintres), que ceux sur leurs besoins triviaux (se nourrir et payer son loyer pour Renoir).
Formidablement interprétée et avec une réjouissante vitalité, par les principaux protagonistes, cette pièce au texte soigné, éclairage très intéressant sur cette page de l'histoire de l'art, aborde les thèmes de la nécessité qu'a un peintre de peindre, les différentes motivations et sources d'inspiration de chacun d'eux, les raisons qui ont été à l'origine de la création de leurs salon indépendant, et pourquoi il est impératif d'y rester ou au contraire en quoi leur participation au salon officiel pourrait renforcer l'intérêt du public pour le leur, ainsi que le point de vue d'un Zola pour lequel ses amis peintres devraient par leur peinture contester la marche vers un monde de plus en plus mécanisé, rôle que ceux-ci refusent à l'unisson d'endosser.
Même si la motivation de sa conclusion ne soit pas très claire, j'ai passé un très bon moment grâce à cette pièce et ses formidables comédien(ne)s!
Denis N. a écrit le 03/05/2023 à 23h32
Note =
Un soir d'une exceptionnelle qualité, brillantissime, sublimissime et je n'en dirai pas plus car les superlatifs vont me manquer... Courez-y.