Pas accroché à cette histoire

Belle interprétation de Thomas Drelon et un beau texte émouvant.

Excellente interprétation pour ce seul en scène. Beaucoup de finesse et de retenue pour témoigner d'événements tragiques. C'était un régal.

Il faut absolument profiter des 2 dernières représentations aujourd'hui et demain pour voir ce petit bijou d'humanité

Très bon comédien qui sert un texte fin et émouvant.

Un enseignant décalé, candide mais néanmoins investi pour ses élèves, meurtri en secret par un drame personnel... Ce personnage atypique dans sa veste étriquée nous invite à nous interroger sur l'enseignement dans nos écoles et sur notre politique en terme d'immigration. Brillamment interprété!

Cela commence comme une rentrée scolaire mais très vite on est plongé dans l'histoire des enfants et de celle de leur professeur remplaçant, ayant en commun un évènement à surmonter. Une grande sensibilité de part et d'autre, sublimée par le jeu très juste de Thomas Frelon et la voix d'Alice.

Remarquable interprétation tout en finesse d'un texte pathétique et poignant.

Interprétation très touchante de Thomas Drelon qui campe avec une grande justesse ce rôle d'instituteur remplaçant.

Un homme ordinaire au passé douloureux pour une vie extra-ordinaire. Un extraordinaire acteur tout en finesse, sensibilité et humanité qui interprête différents personnages, parfois drôles, souvent ridicules et donne une grande dignité à son personnage" d'enseignant remplaçant"

Une grande intensité se dégage du jeu de l'acteur. Un beau texte fort, qui ouvre à des questions d'aujourd'hui

Texte touchant et très belle interprétation de Thomas Drelon tout en finesse et en humanité.
A voir sans retenue

"Je m'appelle Bashir Lazhar" est une adaptation du film "Monsieur Lazhar" (oscar du meilleur film étranger en 2012). Monsieur Lazhar est un instituteur récemment nommé dans une classe de CM2 en remplacement. Ce personnage de l'instituteur est interprété avec une telle authenticité, dans cette veste étriquée, qu'il s'en dégage une extrême sensibilité. Tout transparaît dans le jeu de Thomas Drelon :On pressent le drame du pays qu'il a quitté, et l'écart culturel, éducatif, qui se creuse avec ses collègues et sa direction. il réussit pourtant à instaurer une véritable complicité avec ses élèves, alors que simultanément un mur se dresse entre deux mondes et deux cultures qui cohabitent et s'évaluent sans réellement fusionner. Très belle adaptation.

Très bonne soirée de cours d'école ce soir avec ce professeur. L'introduction est à mourir de rire, la suite est une séquence d'actions souvent touchantes très bien menées par le comédien et bien aidée par une mise en scène très ingénieuse. Le final est très émouvant...
Excellente pièce qui m'a donné envie de voir le film.

Magnifique texte bien écrit .
Très belle interprétation drôle et émouvante.
Un coup de cœur cette pièce à laquelle nous souhaitons un beau et long succès.

Ne pas hésiter. Courez'y vous ne serez pas déçu.

Une jolie pièce jouée au paradis du Lucernaire, avec un professeur remplaçant crédible, dont on découvre le quotidien dans son établissement et, peu à peu, l'histoire.

Thomas Drelon interprète le rôle de Bachir Lazhar qui fuit la guerre civile algérienne et se présente spontanément comme replaçant en classe de CM2 sans "CV".
Il aime écrire et incite ses élèves à réfléchir, développer un sujet, mettre des mots pas seulement un adjectif, respecter la syntaxe.
Mais voilà il fait peur aux "bien pensants" de l'Education Nationale, il n'est pas vraiment politiquement correct.
Sa douceur, son désir de bien faire, sa culture d'origine se heurtent et il ne comprend pas, d'autant que ses élèves l'apprécient et progressent.

Dos au public dans un décor minimaliste, derrière un pupitre et sa chaise vieux jeu, encadré par 5 projecteurs sur pied à cour et 5 autres à jardin, Lazhar est d'emblée circonscrit dans un carré singulier aux multiples significations. Car c'est dans ce lieu exigu que le drame eut lieu - et c'est dans cet espace étouffant et culpabilisant, emprisonnant, qu'il faudra essayer de percer une sortie, d'y apporter une lumière, en mettant des mots sur la tragédie. Pour sa classe, comme pour sa propre vie, puisque les deux se rejoignent dans la commotion d'une grande perte.
Entre les exercices imposés des fautes d'accord et de syntaxe, et les grands moments de liberté où l'on apprend à dire et à penser, contredire et contrepenser, lorsque les dix projecteurs incendient l'espace d'une lumière hostile et aveuglante, c'est toute la violence et l'immense responsabilité de l'école qui ressortent dans les questions essentielles du qu'est-ce qu'enseigner ? qu'est-ce qu'éduquer ?
Pour ceux qui ont adoré le film, ils trouveront dans l'interprétation poignante de Thomas Drelon une émotion à fondre en larmes. Son approche timide, à pas feutrés, vers les fragiles chrysalides qui lui sont confiées, trouve sa reviviscence dans la scène cathartique et déchirante de l'exposé d'Alice. Purement sublime.

C'est une des rares pièces de théâtre qui me poursuit après l'avoir applaudie. Seul en scène, Thomas Drelon / Bashir Lazhar, enseignant remplaçant, tisse des liens avec ses élèves qui le lui rendent bien. Tout en sensibilité et subtilité, je me suis laissée emporter
par le charme de ce personnage tout en réflexion. Ce spectacle est d'une rare beauté. Il mérite que vous alliez tous le voir.

Cette pièce, à multiples entrées, est jouée avec une émotion qui s'insinue discrètement, sur la scène, tout au long du spectacle. Est dépeint ici, avec acuité, la persévérance d'un homme fragilisé. T. Drelon interprète avec subtilités, ce prof seul face à l'incompréhension générale tant de la part de ses collègues que de sa hiérarchie que de l'administration française. Il sait aussi pointer, tout aussi finement, les messages d'espoir que lui envoient ses élèves.

Un superbe moment de théâtre que cette histoire intimiste et universelle à la fois, terrible, émouvante et pourtant optimiste !
La guerre, la tragédie, l'exil, les cultures ... la justice ... et la transmission ... et davantage encore avec juste un pupitre, une chaise ... et un taille-crayon.
Thomas Drelon, petit-chose dans sa veste étriquée et si ample par son humanité ! Un joyau de sensibilité ! À voir de toute urgence.