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(9 notes)
BAAL
Cartoucherie - La Tempête
Du vendredi 2 juin au vendredi 23 juin 2023

COMÉDIE DRAMATIQUE RÉPERTOIRE CLASSIQUE. Baal est sans doute la pièce la plus personnelle de Brecht. Il n’a que 20 ans, en 1919, quand il en écrit la première version, ici traduite par Éloi Recoing. Baal est un jeune poète qui, après avoir mené jusqu’à ses 30 ans une vie sans histoire, va complètement vriller. Brutal, cru, lyrique, scand...

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Notes des adhérents
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Patrick C. a écrit le 02/08/2023 à 17h44

Note =
RAS
Bernard C. a écrit le 25/07/2023 à 18h57

  Note =
magnifique, avec en memoire la version avec David Bowie pour la BBC en 1982. Dommage il manque les chansons !
SylviA a écrit le 15/06/2023 à 02h34

  Note =
Peut-être est-ce le petit verre offert à l'entrée de la salle qui m'a plongée ainsi "sur" la scène du bar ?
J'ai vécu ce spectacle en immersion totale avec les autres personnages , entre ivrognes et prostitu​ée​es , comme si Baal lui même nous racontait sa vie, sa "vraie" vie, avec une puissance d'interprétation tellement extraordinaire que je me suis surprise à oublier que son récit était en fait écrit par Brecht.
Baal boit, beaucoup, beaucoup trop . Il ne respecte pas les femmes qu'il séduit de façon bestiale. Il va au delà de tous les excès, c'est un véritable " porc"contemporain, que j'aurais dû détester.
Mais ce vagabond sulfureux ​et ​scandaleu​sement​ provocateur de 20 ans​​, en quête de tous les excès qui auraient dû lui attirer ​​ma malédiction ​, a ​étrangement ​réussi à me séduire,​ à me fasciner même​. Je n'ai pas su lui résister, et c'est sourde à toute morale que je me suis laissée totalement envoutée par le cri d​u​ poète​​.
Gilles T. a écrit le 14/06/2023 à 13h22

Note =
La performance de l acteur qui joue Baal mal contrôlée efface les subtilités du texte les autres personnages sont gommés... etc mais il y avait beaucoup de jeunes contents... s ils trouvent le chemin du théâtre et quittent les stand- up c est bien ...
Stéphane G. a écrit le 13/06/2023 à 23h24

  Note =
Mise en scène décadente ( c'est un compliment) acteur hanté, d'une densité rarement égalée sur scène (Desarthe dans Hamlet)...qu'elle effroyable lucidité sur la vie et la création artistique à seulement 20 ans....Un magnifique spectacle d'une grande force poétique.
Annie C. a écrit le 08/06/2023 à 10h20

  Note =
Baal, une première version écrite à 19 ans par B. Brecht et remaniée tout au long de sa vie. L'on y voit un poète qui ne trouve pas sa place dans la société et se réfugie dans des excès actuellement décriés. Anthony Ruotte campe parfaitement ce personnage et nous tient en haleine tout au long de la pièce. Il est odieux et pourtant on a envie de le défendre, quand il est incarcéré l'on voudrait crier "au loup". C'est cru, puissant, amoral... mais on ne le lache pas.
vv a écrit le 08/06/2023 à 09h50

Note =
Baal est une espèce d'écorché vif pour qui la poésie, le sexe et l'alcool sont des viatiques qui le consolent de sa propre désillusion de la réalité de la vie. Le metteur en scène nous montre bien les retombées de plus en plus dévastatrices, pour ce jeune débauché, engendrées, par la succession de ses rencontres avec des hommes (un marchand d'art, un prêtre...) et des femmes (une putain, une serveuse...) qu'il prend et qu'il jette. L'interprétation bien campée de tous les comédiens nous a réjoui. Nous sortons de la salle ravis par ce spectacle.
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 07/06/2023 à 14h49

  Note =
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Une véritable vision, de mise en scène,
pour cette première version de Baal de
Bertolt Brecht. Les ajouts de texte, font
brillamment une liaison avec l'actualité,
sans trahison de la pensée d'origine et
avec une véritable réflexion collective...
Une forte impression de l'interprétation,
sur le fil de l'inconfort et l'ambigüité des
personnages, laissant malgré la durée,
un rôle permanent de réflexion (tout au
long du déroulement de la pièce), pour
les spectateurs.
.
j2f.
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Oana C. a écrit le 07/06/2023 à 13h37

  Note =
Difficile d'imaginer comment encore monter "Baal" dans notre époque post MeToo... L'enfant terrible du théâtre allemand, anti-héros romantique jadis, s'appelle carrément un porc misogyne de nos jours. Comment encore enchainer les avanies de Baal si l'on voulait susciter l'empathie pour le poète décrépit ? Comment laisser penser que la décadence nous inclut tous ? Des feuilles de papier tombent du ciel, ensuite les feuilles des arbres : en deux images brèves on fait bruisser les traces d'un déclin.
La troupe survoltée d'Armel Roussel célèbre dans un joyeux fracas la quête de la vraie vie. Le jeu pétille, la profération explose, la provocation le dispute à la tendresse. Ils sont incontrôlables, parfois pervers, toujours en ébullition. Ce Baal a l'ADN théâtral de l'inoubli. On aura fini par l'aimer, ce héros qui se perd d'avoir tant voulu se trouver.