Un texte de Delphine Horvilleur qui nous engage à la réflexion sur notre époque et ses dérives identitaires, une mise en scène puissante, parfois provoquante, servie par une actrice époustouflante dans sa prestation. Si je devais ne retenir qu'un spectacle en 2023, ce serait celui -ci sans aucune hésitation.

Super spectacle sur un texte formidable !
Je, nous, recommandons quand il reprendra !

Un vrai coup de cœur pour ce spectacle.
On en ressort enthousiasmé avec l'envie de vite acheter le livre pour retrouver certaines phrases percutantes que l'on relit plusieurs fois et qui donnent à réfléchir
Beaucoup d'humour, des fulgurances d'intelligence,
une comédienne extraordinaire .
Ce commentaire est bien tardif puisque cette pièce ne se joue plus à l'Atelier, néanmoins je le publie car le spectacle va se donner le 5 décembre à Anthony, et le 9 décembre à Charenton. Et je crois bien que je vais retourner le voir.

Pièce sur l'identité intéressante, tirée du livre de Delphine Horvilleur ; néanmoins un peu trop surjouée à mon avis, dommage.

Fabuleux dans tous les sens du terme la comedienne que je ne connaissais pas est époustouflante j'espère que ce spectacle pourra être rejoué
lisez le livre de Delphine Horvilleur pour revivre ce moment magnifique

Un texte brillant, avec beaucoup d'humour qui questionne l'identité dans un monde où on se replie dans l'entre-soi. Une actrice remarquable!

De ce texte fabuleux naît une pièce avec une comédienne incroyable -Johanna Nizard- est-ce vraiment une femme, la question est un moment lancinante tant le jeu est bon. Les transformations à vue passent rapidement d'une identité à l'autre avec des tenues sobres ou chatoyantes dans un décor lunaire.
Mais c'est surtout le texte de Delphine Horvilleur si juste qui nous fait réfléchir et rire parfois.
Un moment d'exception.

J'ai découvert Johanna Nizard. Elle est éblouissante. Un texte profond, parfois complexe , servi par une interprétation virtuose, voire même parfois bouleversante. J'ai retrouvé ce pourquoi j'aime le théâtre : la magie devant moi.
Merci

Ce fut un moment agréable où j'ai découvert Johanna Nizard éblouissante
Un texte théâtral de Delphine Horvilleur qui fera trace pour les générations futurs
Toutefois on s'y perd parfois : on passe du coq à l'âne

Que de sagesse et d'intelligence dans ce spectacle ! Une pensée vraiment libre et un sens critique retrouvés dans ce monde du prêt à penser.

Partant d'une célèbre supercherie littéraire, "il n'y a pas de Ajar" questionne les limites de l'identité unique et flirte entre réel et fiction, sur le thème très actuel des menaces identitaires exacerbées. Véritable pamphlet moderne, cette création est aussi profonde qu'un océan de secrets dont il est difficile de percevoir toute la richesse. Avec ce capharnaüm singulier aux multiples miroirs à facettes, la mise en scène prend tout son sens dans le contexte d'Émile Ajar. L'interprétation d'un homme par une femme (Johana Nizard) est non seulement une prouesse mais aussi une forme d'individuation. L'ensemble est parsemé d'humour yiddish sur des sujets variés comme la circoncision qui fait des "presque" et "des hyper connectés à la volonté de Dieu"...Le tout est une invitation à interroger ses croyances, ses origines et finalement à se réinventer pour faire sortir cet étranger. Un spectacle à laisser filtrer, puis décanter pour être apprécié.

Excellente interprétation, la comédienne est hors limite comme le texte qui nous interpelle dans le bon sens.

Très particulier comme seule en scène. La comédienne est épatante d'énergie. Le texte est barré à souhait avec des fulgurances... pas pour tout public.

Texte magnifique, belle interprétation et mise en scène

IL N'Y PAS DE AJAR
D'abord un livre écrit par Delphine Horvilleur, conteuse et rabbin, sait manipuler l'humour juif avec habileté.
Ce spectacle, un seul en scène, par Johanna Nizard qu'elle a également co-mis en scène, nous fait entrer dans la vie du fils imaginaire de Romain Gary/Émile Ajar : Abraham. La comédienne nous transporte dans les différentes facettes/identités de ce personnage sur une scène plantée de miroirs et, par des changements de costumes, se métamorphose devant les spectateurs qui peuvent, parfois, être un peu déroutés par les cheminements où elle les emmènent.
Très intéressant spectacle d'où l'on ressort avec plein de questionnements.
À découvrir !

Quelle re-présentation possible pour ce brillant monologue contre l'identité sans altérer ni trahir son intention ? comment lui donner voix et corps sans le figer dans une image, sans lui forger une identité ? Un édifice de miroirs tantôt diffractant tantôt déformant, émerge d'un magma confus de plastique noir ; ensemble ils font tourner les rouages de cette machinerie complexe et ambiguë qu'est l'illusion de l'identité. Des personnages connus ou inventés, à l'existence ambivalente ou incertaine, à cheval entre deux états et dans une incessante métamorphose, sensibles aux rapports de manipulation, conflit ou négociation nécessaires à la définition de leur place dans le monde, déploient leur volonté imperturbable à faire exploser tous les miroirs et les faux-semblants qu'ils génèrent.

S'inspirant du livre de D. Horvilleur qui déconstruit le mythe de l'identité "pure" qui sclérose plutôt qu'il n'ouvre sur l'Autre, le metteur en scène nous propose une pièce à la fois grave mais aussi pleine de dérision. La comédienne avec une aisance infinie, se jouant des ombres et des lumières, se métamorphose au fil du temps en jetant le trouble sur ses identités multiples. Un spectacle qui amène à un questionnement : pourquoi ces replis identitaires aujourd'hui ?

Evelyne C. a écrit le 03/09/2023 à 20h44
Ce n'est ni une comédie ni un drame.un spectacle sans nom à la recherche de son titre qu'il a déjà mais est ce bien le bon titre ?
un comédien Johan devient Johanna,mais qui est qui ? Ajar ou Gary ?Dans ce troublant monologue chaque phrase nous interpelle et on écoute religieusement - mais quelle religion ?,pour tenter de se faire un chemin au milieu de tous les communautarismes et se faire une identité que l'on espère à notre image.A peine réveillée ce matin les questions fusaient et m'interrogeaient, preuve que le spectacle faisait son effet, preuve que le texte vous ronge et entame un questionnement identitaire pour tenter d'obtenir des réponses.Impossible de rester en paix.
Magnifique interprétation de Johanna Nizard,seul et seule en scène avec une voix, pardon - des voix qui jaillissent de ce décor fait de noir et de miroirs .Tout doit être déchiffré ,décortiqué pour tenter de séparer le vrai du faux ,de l'identité que l'on s'est forgée ou que l'on a héritée.
Spectacle surprenant mais attachant et original ,écrit par une femme de talent qui cache des secrets de culture de portée universelle.
Pour sortir des sentiers battus et rentrer dans la saison théâtrale par la grande porte - de l'Atelier .A voir et à Lire !!!!

Un texte souvent drôle, pertinent et particulièrement salutaire quand il dénonce l'identitarisme et le wokisme qui vérolent notre société. Personnellement j'aurais souhaité plus de sobriété dans la mise en scène (furieusement baroque) et l'interprétation (Johanna Nizard se donne à fond et réalise une véritable performance physique mais le texte me semble suffisamment puissant en soi). Mais en dépit de cette réserve, ce spectacle original, à la fois philosophique, politique et ludique, est à voir, d'autant qu'on ne célèbrera jamais assez le génie de Romain Gary !

A partir d'un texte pointu, le spectacle nous fait réfléchir sur l'identité et les communautarismes dans une mise en scène très originale. beaucoup d'humour, la comédienne est stupéfiante.