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(7 notes)
JOURNAL D'UN FOU (LE)
THÉÂTRE DU LUCERNAIRE
Du mercredi 18 octobre au dimanche 10 décembre 2023

COMÉDIE DRAMATIQUE. Aksenty Ivanovitch Poprichtchine, discret fonctionnaire de Saint-Pétersbourg, a bien du mal à trouver sa place dans le monde : il vit seul avec sa domestique Mavra, et ses amours et ses ambitions sont contrariées par sa maladresse et sa distraction. Il s’invente alors une vie nettement plus enviab...

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Notes des adhérents
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Véronique J. a écrit le 01/12/2023 à 18h14

  Note =
Nikolaï Gogol décrit parfaitement cette ascension vers la folie qui est si bien interprétée par Ronan Rivière. Un spectacle à voir !
Antoine G. a écrit le 05/11/2023 à 08h06

  Note =
Un gogol au quotidien
Geneviève P. a écrit le 05/11/2023 à 01h44

  Note =
Très bien joué et belle mise en scène mais pas facile de rentrer dans ce texte.
Nicole S. a écrit le 04/11/2023 à 10h53

  Note =
Une adaptation qui m'a dérangée. Le choix de Ronan Rivière, faire parler la bonne, Mavra, nous fait sortir du monde à la fois angoissant et ironique de Poprichtchine. Du même coup, je n'ai pas retrouvé l'esprit de ce texte.
Suzanne E. a écrit le 30/10/2023 à 10h18

  Note =
Magique interprétation d'un homme pris dans son délire, Ronan Rivière et sa partenaire ont réussi à nous tenir en haleine pendant tout le spectacle très réussi
Xavier C. a écrit le 29/10/2023 à 14h21

Note =
Une belle écriture, un jeu puissant et un piano qui illustre le tout avec brio. Pour revisiter Gogol et le rendre contemporain. A voir
Oana C. a écrit le 25/10/2023 à 16h27

  Note =
Gogol se sentait incompris lorsqu'on voyait dans ses œuvres des satires politiques. Pourtant, on ne peut s'empêcher de relever ses visions trop audacieuses pour l'époque, ses intuitions presque prémonitoires. Né dans un petit village de l'Ukraine d'aujourd'hui, il connaissait déjà alors les exactions de l'Empire russe. Si le fou est celui qui "a le don d'entendre des choses que personne n'a vues ni entendues auparavant", on entend et on voit ruisseler la menace de la terreur dans les scènes inhumaines d'un asile psychiatrique assimilé à l'Inquisition.
Magistralement réécrit et interprété par Ronan Rivière, "Le Journal d'un fou" prend la forme d'un dialogue ponctué par la musique de Prokofiev, dont le destin trouve des accointances insoupçonnées avec Gogol. Un fou déluré, enjoué et lumineux au début, jamais dangereux si l'on y réfléchit bien, le rire cédant le pas à l'angoisse, il fera entendre tout ce qui s'était dérobé autrefois (comme ce "et voilà pourquoi les Français sont devenus musulmans", si-si-si-si !). En même temps que les puissants et dissonants accords à la sonorité rêche du piano cortègent la flamme de l'esprit qui s'éteint, cette lumière calcinée anticipera en quelque sorte la fin de l'écrivain.