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(7 notes) THÉÂTRE 14 Du mardi 9 janvier au samedi 27 janvier 2024
TEXTE(S). Entre ombre et lumière, passé et présent, un dialogue posthume lumineux entre un père, sa fille et une foule de personnages. Comment exister quand on est la fille de personne ? Dans un abécédaire poétique qu’elle égrène de A comme Antonin Artaud à Z comme Zelig, Gwenaëlle Aubry dresse un portrait ...
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Notes des adhérents
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Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 18/01/2024 à 23h49
Note =
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La mise en scène redondante, ton sur
ton, et linéaire, m'a assez rapidement
sorti du contexte de cette histoire, qui
mériterait très certainement beaucoup
plus de mise en relief...
.
j2f.
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La mise en scène redondante, ton sur
ton, et linéaire, m'a assez rapidement
sorti du contexte de cette histoire, qui
mériterait très certainement beaucoup
plus de mise en relief...
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j2f.
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Laure S. a écrit le 15/01/2024 à 20h16
Note =
Magnifique interprétation pour un sujet délicat présenté à travers un abécédaire de sa vie...
Oana C. a écrit le 15/01/2024 à 17h51
Note =
Un abécédaire comme un imagier et l'alphabet comme une enluminure pour entrer dans la logique secrète qui construit ensuite démolit l'âme d'un homme sans qu'il s'en aperçoive; comme s'il y avait une architecture cachée dans les lignes de ces lettres, sans que le plus grand nombre d'entre nous s'en doute. Un abécédaire et qui n'est pas un ordre arbitraire, où le choix du mot associé à la lettre commande et définit tout un devenir intellectuel - et un abécédaire comme ce qui précède la grammaire: ce moment précis où l'on devient personne quand on est toutes les personnes à la fois.
L'écriture magnifique de Gwenaëlle Aubry a la finesse du gemmail, elle sublime le passé et rassemble les souvenirs apportant à toutes ces brisures de verre une sorte de relief translucide. L'interprétation touchante de Sarah Karbasnikoff est comme la fonte de la cire perdue, et comme une lumière projetée par l'arrière qui vient rehausser la couleur.
L'écriture magnifique de Gwenaëlle Aubry a la finesse du gemmail, elle sublime le passé et rassemble les souvenirs apportant à toutes ces brisures de verre une sorte de relief translucide. L'interprétation touchante de Sarah Karbasnikoff est comme la fonte de la cire perdue, et comme une lumière projetée par l'arrière qui vient rehausser la couleur.
Clara M. a écrit le 13/01/2024 à 19h47
Note =
À la suite de la passionnante conférence de Gwenaëlle Aubry, le spectacle "Personne" magistralement interprété par Sarah Karbasnikoff m'a bouleversée.
La forme d'un abécédaire exhaustif donne un rythme subtil à ce récit fort et dénué de pathos du manuscrit du père, "à romancer" donc par la fille !
Une magnifique expérience littéraire et théâtrale !
La forme d'un abécédaire exhaustif donne un rythme subtil à ce récit fort et dénué de pathos du manuscrit du père, "à romancer" donc par la fille !
Une magnifique expérience littéraire et théâtrale !
Nikita a écrit le 12/01/2024 à 23h38
Note =
Texte, interprétation et scénographie vont bien ensemble. J'ai préféré la voix du père à celle de la fille mais l'ensemble est de très bonne tenue.
Dominique A. a écrit le 11/01/2024 à 09h58
Note =
Joliment mis en scène, le sujet m'a dérangée. Comment une fille peut-elle vénérer, par-delà le décès, son père à qui la maladie et la bouteille ont fait perdre son humanité ?
Annie C. a écrit le 10/01/2024 à 00h02
Note =
Une interprétation très fine par Sarah Karbasnikoff, qui a aussi co-assuré l'adaptation avec Elisabeth Chailloux du livre de Gwenaëlle Aubry, prix Femina de 2009. La dégénérescence de son père, puisqu'il s'agit d'un livre autobiographique, avocat et maître de conférences à l'université Panthéon-Sorbonne devenu maniaco-depressif est rendue avec justesse, sensibilité où l'on voit l'amour filial dépassé par l'insoutenable, mais toujours dans la retenue.