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(7 notes)
TIGRE BLEU DE L’EUPHRATE (LE)
THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE
Du vendredi 24 mai au dimanche 16 juin 2024

TEXTE(S). Babylone, 11 juin de l’an 323. Alexandre le Grand attend la mort. Celui qui a conquis Samarkand et Babylone, battu Darius le roi des Perses et fondé l’un des plus grands empires de la planète, s’éteint à l’âge de trente-deux ans. En un monologue testamentaire, il livre ses pensées sur l’humanité, ...

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Notes des adhérents
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Catherine R. a écrit le 03/07/2024 à 21h17

Note =
Magnifique texte, interprétation saisissante
Georgette G. a écrit le 19/06/2024 à 07h11

Note =
Alexandre le Grand dans ses dernières heures est magistrale face à la Mort à qui il fait le récit de sa vie remplie de gloires et de conquètes! Parsemée de quelques doutes..
Avec l'envie ultime de ne pas laisser de traces après sa disparition.
Extraordinaire interprétation dans un décor sobre
Cécile E. a écrit le 14/06/2024 à 22h41

  Note =
Texte dense et interprétation quasi parfaite !
Grand moment de théâtre !
Clara M. a écrit le 02/06/2024 à 19h39

  Note =
Le testament d'Alexandre le Grand totalement, charnellement, ardemment incarné par Emmanuel Schwartz. Le texte puissant de Laurent Gaudé, la mise en scène et le décor dépouillés de Denis Marleau, les ombres alentours, ruines ou charges des éléphants, toute une atmosphère épique à la poursuite d'un mythe, le Tigre Bleu de l'Euphrate ... Que reste-t-il du conquérant insatiable au seuil du trépas ?...
Un moment rare comme suspendu dans le temps. Vraiment un spectacle d'exception !
Oana C. a écrit le 31/05/2024 à 12h37

  Note =
Pieds nus, le corps recroquevillé de douleur comme rétracté en lui-même, une masse immobile, morne, mais encore fébrile d'un volcan sentant qu'il s'éteint par degrés : Alexandre le Grand est sur le point d'entrer dans la mort. Le visage ascétique d'un christ mais la fureur intacte du guerrier devant les portes du dernier royaume qui lui reste à conquérir, il fouille le passé, le néant, l'avenir. Sa voix caverneuse vient de loin, retrouve peu à peu la respiration d'un géant. Sur un squelette de gestes précis, la viande de sa colère crue et saignante, Emmanuel Schwartz réveille le Tigre endormi en lui.
Quelle malédiction que de vouloir tout embrasser ! Un roi brûlant d'unifier Orient et Occident, l'équerre et l'épée, l'architecte et le fléau, aspirant sans cesse à transgresser ce qu'il vient de bâtir. Des paysages flous se font et se défont en arrière plan, l'histoire se rejoue et se déjoue perpétuellement dans un rituel hiératique, assuré mortel. Celui qui sacralise le geste, la signification de ses actes, et n'admet l'immortalité d'un roi que lorsqu'il est beau, puissant, racé. Le Tigre qu'il est, dans la poussière bleue du zinc - la porte de la mort, il la passera nu. Dans la respiration d'un titan, de celles qui vous auront totalement soufflés, aspirés et recrachés.
cc a écrit le 28/05/2024 à 14h34

  Note =
IMMORTEL ALEXANDRE,
Celui qui a répandu la culture grecque dans toute l'Asie Centrale, qui a vaincu Darius II et étendu son empire de la Grèce jusqu'au Pakistan, Iran, Irak et Egypte...est malade et se meurt.
Il veut qu'on le laisse en paix pour faire face à son dernier ennemi, qui finalement n'en est pas un.
Sur son lit de douleurs, il va nous conter son histoire. Mais pas de n'importe quelle façon...
L'écrivain Laurent Gaudé a veillé à ce que chaque phrase soit juste, à ce que chaque mot forme une armée qui emporte tout sur son passage.
La pièce est écrite en 2002 (déjà plus de 20 ans, comme le temps passe vite), le spectacle présenté actuellement à la Colline date de 2018 et ...sa puissance est intacte.
Comme à la lecture des romans « La mort du roi Tsongor »(2002) et « Pour seul cortège » (2012), nous allons écouter une épopée incroyable et magistralement écrite par Laurent Gaudé.
Alors pour voir un Alexandre suivre les pas d'un tigre bleu, ou un Emmanuel Schwartz habité par un roi mythique (faites votre choix) mais ne manquez pas cette mise en scène, ce texte et faites vous une idée de ce demi Dieu...
...Mais c'est encore en regardant une carte du monde que l'on se rend compte de ce que fut l'histoire de ce roi de Macédoine né en 356 AV JC et mort à 32 ans.
Annie C. a écrit le 28/05/2024 à 08h52

  Note =
Emmanuel Schwartz déjà titulaire de nombreuses distinctions nous a ébloui dans ce rôle de conquérant en fin de vie habité par la certitude d'avoir été guidé par un animal mythique. Il rend parfaitement la folie de cet homme sanguinaire accentuée par des fièvres. Le texte de Laurent Gaudé permet de repositionner l'histoire d'Alexandre le Grand étudiée il y a bien longtemps.