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(10 notes) THÉÂTRE 14 Du mardi 28 mai au samedi 15 juin 2024
SEUL-E EN SCÈNE. Femme, artiste, muse et rebelle. Nous n’en avions pas fini avec Camille Claudel... Après Les Mains de Camille, spectacle qui explore l’enfance de l’artiste, les liens avec sa famille et ses contemporains, Les Anges au Plafond plongent dans la correspondance de cette sculp- trice degénie. Des missi...
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Notes des adhérents
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Clara M. a écrit le 14/06/2024 à 00h08
Note =
Un total enchantement pour moi que ce spectacle d'une folle originalité. La contrebasse, les figures de papier, les lumières, les costumes d'une inventivité folle, notamment la robe qui se transforme en camisole et surtout la grâce et l'énergie de Camille Trouvé, belle, sensuelle et délicate à la fois. Un portrait subtil de Camille CLAUDEL, muse et sculptrice sacrifiée, à travers sa correspondance.
Une œuvre magistrale.
Une œuvre magistrale.
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 07/06/2024 à 13h44
Note =
.
Adroite évocation qui pousse à l'extrême
les contradictions, les hallucinations et la
déchéance. La forme terriblement habile,
dans le mélange du texte, avec la grande
qualité musicale en live et la manipulation
périlleuse des objets de papier, font de ce
spectacle une sorte d'alternance entre les
cauchemars de l'enfermement, des rêves
éveillés et les cruautés de l'entourage...
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j2f.
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Adroite évocation qui pousse à l'extrême
les contradictions, les hallucinations et la
déchéance. La forme terriblement habile,
dans le mélange du texte, avec la grande
qualité musicale en live et la manipulation
périlleuse des objets de papier, font de ce
spectacle une sorte d'alternance entre les
cauchemars de l'enfermement, des rêves
éveillés et les cruautés de l'entourage...
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j2f.
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SylviA a écrit le 31/05/2024 à 01h41
Note =
C'est un rêve extraordinaire dans lequel j'ai plongé, au bord de ces fragments de vie que fut celle de Camille C, de l'aube au crépuscule de sa passion . Des flots de papiers vivants, froissés, déchirés, animés du clair-obscur aux reflets vascillants d'un magnifique éclairage, hantent une scène dépouillée qu'ils habitent tels des marionnettes, des spectres d'un passé chargé de révolte et de colère. Exacerbant les souvenirs évoqués par les lectures, partenaires des apparitions magiques d'une Camille, magnifiquement changeante elle aussi, ils lui collent tellement à la peau, comme les moules de plâtre qui ont ébauché ses chefs d'oeuvre, que la puissance d'évocation visuelle de leur corps à corps en devient fascinante. Au delà du texte, dont le visuel tire sa puissance, la parole laisse la place aux accompagnements d' une poignante contrebasse aux accents déchirants. Ce duo charnel de corps et de papier, entrant en danse avec elle, entre cauchemar et poésie, m'a complètement bouleversée.
Stéphane G. a écrit le 30/05/2024 à 15h28
Note =
"Du rêve que fut ma vie" est une création originale qui sort des sentiers battus. Camille Trouvé incarne Camille Claudel dans des jeux d'ombres et de lumières, et façonne le papier pour le transformer en œuvre d'artcomme autrefois elle le faisait avec le bronze. Tout est métaphore dans ce spectacle étonnant, avec des illustrations sur fond musical, à l'aide d'une contrebassiste, sculptrice de sons hors normes qui participe aussi à la lecture de la correspondance de l'artiste. La scénographie met en valeur le travail de l'ornemaniste et sa trajectoire de vie aussi dramatique que touchante. L'interprétation habitée de la comédienne façonnant le papier est remarquablement inspirante. ce spectacle étonnant, avec des illustrations sur fond musical, à l'aide d'une contrebassiste, sculptrice de sons hors normes qui participe aussi à la lecture de la correspondance de l'artiste. La scénographie met en valeur le travail de l'ornemaniste et sa trajectoire de vie aussi dramatique que touchante. L'interprétation habitée de la comédienne façonnant le papier est remarquablement inspirante.
Annie C. a écrit le 30/05/2024 à 12h17
Note =
Un spectacle frais où Camille Trouvé utilise son talent de marionnettiste pour magnifier des feuilles de papier et donner l'impression qu'il s'agit de sculptures. Ici sont à peine évoqués des textes de Camille Claudel ou qui lui sont destinés inspitant cette création toute en douceur et délicatesse. Fanny Lasfargues a écrit un texte musical pour contrebasse qui colle parfaitement au jeu et évoque les humeurs d'une vie contrariée.
Dominique A. a écrit le 30/05/2024 à 12h14
Note =
Prendre du papier comme décor et partenaire de scène c' est poétique. Camille Trouvé le manipule avec grâce. Le parti pris épistolaire m'a coupé de la puissance des émotions de l'héroïne.
Maud P. a écrit le 30/05/2024 à 11h27
Note =
La vie chaotique de Camille Claudel est évoquée avec délicatesse au travers de lettres écrites ou reçues. Camille Trouvé, artiste singulière, les magnifie, en modelant en sculptures improbables, des feuilles de papier. Cette mise en scène, accompagnée d'une contrebasse aux sons étranges, ajoute de la poésie, mêlée de révolte, au destin tragique de Camille Claudel.