Avec cette pièce, l'auteur nous dit qu'ilpoursuit sa réflexion sur le naturel au théâtre. Est-ce trop naturel pour en faire une grande pièce.
Heureusement les 2 acteurs, très bon dans leurs rôles, apportent chaleur et émotion

Simplement un bon moment de théatre

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Un croisement de deux parcours de vie,
sur un fond de vérité biographique, avec
des allers retours, et des sinuosités.
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j2f.
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« Le Lucernaire » est un haut lieu du théâtre parisien depuis cinquante ans !!!!C'est pas rien !
Après, il faut bien choisir ses créations, et éviter si possible la salle nichée au grenier, vétuste et inaccessible !!!!
À part cela, l'endroit est agréable, comme l'est la « Place de la République », le Coeur de Paris.

Quand les absences se frôlent
Une grande place, deux inconnus qui portent le poids d'une absence. Cette histoire, pleine de délicatesse, est restituée par deux comédiens talentueux et subtils, en petites touches, où sourire du souvenir et poids de la tristesse s'entremêlent. Tout à la fois poétique et étrange, un très agréable moment de théâtre.

Une rencontre improbable comme il arrive parfois dans la vie entre deux personnes qui ne se verront plus. Un lien immédiat de confiance se fait et les souvenirs affluent. Cela se passe en plein Paris. Des faits réels et des lieux que l'on visualisent nous plongent dans leur parcours. Joué avec beaucoup de délicatesse ce spectacle nous emporte de plein pied dans notre vie citadine.

Inspiré de personnes réelles, émergées du vécu et des rencontres des deux protagonistes, ce récit d'une grande douceur réveille le souffle évanescent de tous ces disparus aux semelles de vent. Une trace confuse émaille de lueurs vives et d'éclats blêmes le passé, impatient que ces images soient révélées. Les vaisseaux fantômes lèvent un à un les voiles. Les camps d'ombres quittent le navire, les ailes du souvenir se déploient sans bruit: on pourrait presque croire que les deux protagonistes sont eux-mêmes des fantômes. Les jours s'en sont allés, la trace d'avoir été demeure: d'avoir été des corps dont il ne reste que les âmes, bien vivantes dans le temps et quelque part dans le coeur de ces autres, qui n'auraient vécu, en quelque sorte, que pour avoir à les restituer dans un récit. À leur cime argentée on reconnaît les vagues qu'on sent palpiter sur l'océan meurtri ou joyeux de la réalité, l'arrière-goût d'une mélancolie qui ne dit pas son nom.

L'évocation délicate, sensible et intime des disparus qu'ils soient morts ou simplement plus dans nos vies. Une rencontre qui semble banale mais qui leur permet de parler d'eux. Une mise en scène de Clément Hervieu-Leger simple mais qui suffit à évoquer ceux qui nous manquent. Une belle complicité de Juliette Léger et Daniel San Pedro. Merci à Starter de cette rencontre hier soir.

Quand je pense que j'ai failli annuler ma réservation après avoir lu un commentaire très négatif !
Ça aurait été dommage !
Comment ne pas être touchée par l'évocation des "disparus"
de la vie de cette jeune femme et de celle de cet homme ?
Comment ne pas être renvoyée à nos propres " disparus" ?
Pas seulement ceux qui sont morts, mais ceux qui ont traversé nos vies et puis s'en sont allés comme ça, parce que nos vies ont divergé, ils ont beaucoup compté à un moment, et on s'est perdus de vue...
Et puis ceux, très chers, qui du jour au lendemain disparaissent, sans aucune explication, et qui vous laissent remplie de chagrin, à vous questionner encore et encore, et à les attendre .
Oui, j'ai été touchée, et j'ai apprécié le jeu de chacun des deux comédiens.
Caractères et jeux très contrastés, mais pour l'un comme pour l'autre, pas de pathos, de la retenue, de la sensibilité.
Malgré quelques faiblesses, j'ai apprécié ce spectacle.
Il est mentionné à partir de 12 ans, je pense vraiment qu'il vaut mieux avoir un peu vécu pour être sensible au thème de la pièce.

J'ai été touchée par les récits des deux personnages, leurs souvenirs, l'évocation des disparus, la difficulté de vivre avec l'absence des êtres chers ...