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(20 notes) THÉÂTRE DES GEMEAUX PARISIENS Du mardi 24 septembre au mardi 17 décembre 2024
THÉÂTRE CONTEMPORAIN à partir de 10 ans. Le 24 septembre 1647, Les deux philosophes les plus célèbres de leur temps se sont rencontrés à huis clos au couvent des Minimes à Paris. Blaise Pascal, déjà très malade, n'avait alors que 24 ans, René Descartes, 51. De cet entretien historique, rien n'a filtré, sinon une ou deux courtes notes jet...
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Notes des adhérents
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Ollivier C. a écrit le 18/12/2024 à 14h39
Note =
Très belle performance de Daniel et William Mesguich. Le sujet est instructif, le jeu des deux comédiens intéressant, la diction parfaite et le texte est teinté d'un humour bien placé (côté Descartes).
A recommander si les représentations devaient se poursuivre.
A recommander si les représentations devaient se poursuivre.
Papillon a écrit le 04/12/2024 à 08h09
Note =
Inconditionnelle de ces deux comédiens, j'ai apprécié cette pièce poignante.
Chantal L. a écrit le 30/11/2024 à 19h41
Note =
Spectacle très intéressant et très bien interprété !
Blandine C. a écrit le 27/11/2024 à 09h36
Note =
Emouvant de voir les deux Mesguich ensemble sur scène mais cela se fait un peu au détriment du fils car, ici, le père est extraordinaire, tout en nuance, humour. Sinon, cette rencontre entre Pascal et Descartes est intéressante sur le fond. A voir
Clara M. a écrit le 26/11/2024 à 22h41
Note =
Selon moi, un duo Mesguish père et fils, un peu en deçà du brio offert dans "Le Souper", sans doute en raison du texte de Brisville et de la sécheresse du propos philosophico-scientifico-religieux. L'opposition des deux grands esprits du XVII ème siècle, Descartes, rationaliste, gourmand de la vie et curieux du monde. Pascal, mystique tourmenté, exalté par la souffrance et la mort.
Pragmatisme contre intransigeance, une querelle savante Jésuites vs Jansénistes, hélas en prise avec notre temps.
Pragmatisme contre intransigeance, une querelle savante Jésuites vs Jansénistes, hélas en prise avec notre temps.
Françoise B. a écrit le 26/11/2024 à 17h14
Note =
Un grand plaisir que ces échanges entre 2 grands esprits.
Mais là encore, comme dans "Le souper", le jeu de William Mesguich m'a semblé un peu trop appuyé, il force son jeu, il force sa voix, si bien que parfois quand il crie, on comprend mal ce qu'il dit. Contrairement à son père qui reste parfaitement compréhensible, même lorsqu'il s'emporte.
Mais là encore, comme dans "Le souper", le jeu de William Mesguich m'a semblé un peu trop appuyé, il force son jeu, il force sa voix, si bien que parfois quand il crie, on comprend mal ce qu'il dit. Contrairement à son père qui reste parfaitement compréhensible, même lorsqu'il s'emporte.
Martine E. a écrit le 25/11/2024 à 15h07
Note =
Excellent moment.
J'ai aimé le dialogue aiguisé et animé entre ces 2 excellents acteurs même si j'aurais imaginé un Pascal moins démonstratif.
J'ai aimé le dialogue aiguisé et animé entre ces 2 excellents acteurs même si j'aurais imaginé un Pascal moins démonstratif.
Oana C. a écrit le 20/11/2024 à 15h31
Note =
Cette rencontre ayant réellement existé, sur laquelle l'histoire n'a gardé aucune trace car les protagonistes eux-mêmes n'en ont rien consigné, méritait peut-être un meilleur fantasme. Jean-Claude Brisville passe à côté de sa propre audace à imaginer le tête-à-tête entre deux esprits et plus encore, car un grand esprit ne s'arrête jamais en si bonne route.
Les mathématiques avec Dieu - et les mathématiques sans Dieu. Avant lui et sans lui ; par Lui, avec Lui et en Lui. Les mathématiques tellement froides et tellement érotiques, raisonnantes et imaginatives, décharnées et charnelles - et Dieu si intolérant avec le trop plein de raison ou de chair. Ça ne pouvait être qu'une nuit entre deux amants - qu'on se l'imagine, entre nous 🤫 - si évidente et tellement intrigante, avec la reine Christine entre eux, Descartes sur le point de partir en Suède. Mais ce n'est pas l'hypothèse proposée par Brisville.
Et pourtant. Descartes est très, trop, provocateur avec ses cuissardes noires, ses deux bracelets en cuir comme des menottes, sa chemise ample défaite, encore noire ; avec ce petit triangle de poils sculpté sous la lèvre inférieure. Un air flegmatique de Al Pacino, très calme et sûr de lui, il transpire l'érotisme.
Pascal est fagoté comme l'as de pique, on dirait un rideau reconditionné - certainement très fancy pour l'époque (mais pas dans le sens du tissu ;). D'humeur acrimonieuse et colérique, tremblant de tout ce qui l'écrase, livide de peur, timoré par Dieu - et Dieu sait par quoi encore. On y voit presque : le beau corps athlétique suintant sur le crucifix, la menace de cette rencontre sous-tendue par la foudre qui fouette leurs silences...
Mais Brisville, rien! il s'entête à les faire dire tout le contraire de ce que les Mesguich nous laissent fantasmer sur un texte pédant et boiteux prônant la savantasse désaccordée ; on le dirait - mais entre nous seulement 🤫 - dans le déni ?... Comme si les deux Mesguich effleuraient du métatexte avec leur simple présence... et alors ils n'auraient pas tort.
Ne faudrait-il pas rendre aux mathématiciens et aux philosophes ce qu'ils n'ont pas pu laisser d'eux dans l'histoire : leurs amours interdits, leurs pensées impies, la sensualité empêchée ? Si seulement Pascal et Descartes avaient pu se voir ce soir sur scène, qu'auraient-ils espéré de notre vision sur eux ?
Les deux Mesguich soulèvent la salle : c'est parce que c'était eux, c'est parce que c'était un bon public.
Les mathématiques avec Dieu - et les mathématiques sans Dieu. Avant lui et sans lui ; par Lui, avec Lui et en Lui. Les mathématiques tellement froides et tellement érotiques, raisonnantes et imaginatives, décharnées et charnelles - et Dieu si intolérant avec le trop plein de raison ou de chair. Ça ne pouvait être qu'une nuit entre deux amants - qu'on se l'imagine, entre nous 🤫 - si évidente et tellement intrigante, avec la reine Christine entre eux, Descartes sur le point de partir en Suède. Mais ce n'est pas l'hypothèse proposée par Brisville.
Et pourtant. Descartes est très, trop, provocateur avec ses cuissardes noires, ses deux bracelets en cuir comme des menottes, sa chemise ample défaite, encore noire ; avec ce petit triangle de poils sculpté sous la lèvre inférieure. Un air flegmatique de Al Pacino, très calme et sûr de lui, il transpire l'érotisme.
Pascal est fagoté comme l'as de pique, on dirait un rideau reconditionné - certainement très fancy pour l'époque (mais pas dans le sens du tissu ;). D'humeur acrimonieuse et colérique, tremblant de tout ce qui l'écrase, livide de peur, timoré par Dieu - et Dieu sait par quoi encore. On y voit presque : le beau corps athlétique suintant sur le crucifix, la menace de cette rencontre sous-tendue par la foudre qui fouette leurs silences...
Mais Brisville, rien! il s'entête à les faire dire tout le contraire de ce que les Mesguich nous laissent fantasmer sur un texte pédant et boiteux prônant la savantasse désaccordée ; on le dirait - mais entre nous seulement 🤫 - dans le déni ?... Comme si les deux Mesguich effleuraient du métatexte avec leur simple présence... et alors ils n'auraient pas tort.
Ne faudrait-il pas rendre aux mathématiciens et aux philosophes ce qu'ils n'ont pas pu laisser d'eux dans l'histoire : leurs amours interdits, leurs pensées impies, la sensualité empêchée ? Si seulement Pascal et Descartes avaient pu se voir ce soir sur scène, qu'auraient-ils espéré de notre vision sur eux ?
Les deux Mesguich soulèvent la salle : c'est parce que c'était eux, c'est parce que c'était un bon public.
Liliane U. a écrit le 17/11/2024 à 20h54
Note =
Beaucoup aimé. Même si le personnage de Pascal est un peu outrancier.
Brigitte S. a écrit le 14/11/2024 à 13h05
Note =
Deux générations, deux ressentis
Ce texte de grande qualité, nous propose sous l'abord, au début, d'une conversation courtoise, l'affrontement de deux intelligences aux modelés et aux ressentis de la société de leur époque commune. Les sensibilités fondamentalement divergentes vont, du moins pour le plus jeune, tenter d'amener "son aîné" à une évolution, presque "une révolution" de prise de décision. Une belle prestation talentueuse théâtrale pour ces deux comédiens au talent partagé.
Ce texte de grande qualité, nous propose sous l'abord, au début, d'une conversation courtoise, l'affrontement de deux intelligences aux modelés et aux ressentis de la société de leur époque commune. Les sensibilités fondamentalement divergentes vont, du moins pour le plus jeune, tenter d'amener "son aîné" à une évolution, presque "une révolution" de prise de décision. Une belle prestation talentueuse théâtrale pour ces deux comédiens au talent partagé.
Colette B. a écrit le 12/11/2024 à 12h07
Note =
Un vrai bonheur de voir revivre ce théâtre avec une programmation très interessante
Nous avons été décus par l'interprétation du role de Descartes sur le ton d'une discution de salon parfois à peine audible Dommage pour le texte que nous aurions volontier acheté
Nous avons été décus par l'interprétation du role de Descartes sur le ton d'une discution de salon parfois à peine audible Dommage pour le texte que nous aurions volontier acheté
Maryse a écrit le 01/11/2024 à 10h29
Note =
Entre tolérance et obscurantisme..
Voilà un échange très animé
Voilà un échange très animé
Maud P. a écrit le 18/10/2024 à 14h21
Note =
Si vous avez aimé le SOUPER, vous allez adorer cette nouvelle joute verbale, imaginée par Jean-Claude Brisville. Deux grands esprits du 17ème siècle, que tout oppose, s'affrontent sous nos yeux.
Daniel Mesguich, tout en rondeur et en finesse, donne la réplique à son fils William qui campe un Pascal exalté et tourmenté.
Un vrai régal !
Daniel Mesguich, tout en rondeur et en finesse, donne la réplique à son fils William qui campe un Pascal exalté et tourmenté.
Un vrai régal !
Laure S. a écrit le 17/10/2024 à 23h34
Note =
Un autre petit bijou joué par les grands Mesguich père et fils
A voir absolument
A voir absolument
Sylvie L. a écrit le 17/10/2024 à 21h12
Note =
Excellent ! Les frères Mesguich campent les 2 personnages de façon remarquable et la mise en scène, les décors, les costumes et les maquillages servent parfaitement le texte et le jeu des acteurs.
Quel poques de voir ce théâtre renaître avec une programmation sans faute
Quel poques de voir ce théâtre renaître avec une programmation sans faute
Bernard B. a écrit le 17/10/2024 à 14h50
Note =
Même si les enjeux sont différents, philosophiques ici, politique là, Pascal et Descartes, ressemble beaucoup au souper du même auteur, où deux personnalités confrontent leurs point de vue. Même la mise en scène, ponctuée de coup de tonnerre, entre les échanges des deux personnages assis à une table, est très semblable. Il n'en reste pas moins l'intérêt du texte et la qualité de l'interprétation du duo Daniel et William Mesguich, qui nous font passer un bon et intéressant moment.
Vincent a écrit le 16/10/2024 à 01h24
Note =
Cette rencontre fictive, ou plutôt le récit fictif de cette rencontre, nous fait témoin de l'affrontement entre deux fortes personnalités de l'époque, chacune se trouvant à un tournant de son existence. Le respect de l'adversaire n'empêche pas la contradiction, et le texte au cordeau de Jean-Claude Brisville est porté par le duo père/fils Mesguich de brillante façon. A déguster le mardi soir au tout nouveau et confortable Théâtre des Gémeaux Parisiens, qui propose une programmation de qualité.
Annie C. a écrit le 09/10/2024 à 17h24
Note =
Retrouver sur scène Daniel et William Mesguich dans ce texte si bien écrit de JC Brisville est plaisir difficile à décrire, un pur moment de théâtre ainsi que l'on voudrait toujours en voir.
La rénovation de cet ancien théâtre à moins de 10 mn du métro Gambetta est particulièrement réussie, tout semble avoir été pensé dans les moindres détails.
La rénovation de cet ancien théâtre à moins de 10 mn du métro Gambetta est particulièrement réussie, tout semble avoir été pensé dans les moindres détails.
Marie-Claude T. a écrit le 06/10/2024 à 10h17
Note =
Vue en 2014 avec les mêmes comédiens, j'ai retrouvé intact le plaisir de les entendre.
Le texte de Brisville est érudit sans excès (la philosophie de chacun est parfaitement compréhensible sans connaissance particulière), la langue belle et l'interprétation de qualité.
Sous les traits de Daniel et William Mesguisch, Descartes qui ne dédaigne pas les plaisirs de la vie et Pascal, torturé tant dans son corps que dans son esprit, prennent vie.
Et avec eux, c'est tout ce qui fait irremplaçable le spectacle vivant.
Sans oublier, la chance qui nous est offerte avec l'ouverture de ce théâtre des Gémeaux parisiens, dont la programmation est de premier ordre, à l'image de celle d'Avignon. A nous d'être ses ambassadeurs pour que rapidement il fasse salle pleine.
Le texte de Brisville est érudit sans excès (la philosophie de chacun est parfaitement compréhensible sans connaissance particulière), la langue belle et l'interprétation de qualité.
Sous les traits de Daniel et William Mesguisch, Descartes qui ne dédaigne pas les plaisirs de la vie et Pascal, torturé tant dans son corps que dans son esprit, prennent vie.
Et avec eux, c'est tout ce qui fait irremplaçable le spectacle vivant.
Sans oublier, la chance qui nous est offerte avec l'ouverture de ce théâtre des Gémeaux parisiens, dont la programmation est de premier ordre, à l'image de celle d'Avignon. A nous d'être ses ambassadeurs pour que rapidement il fasse salle pleine.
cc a écrit le 02/10/2024 à 17h47
Note =
Bienvenue dans un spectacle de philosophie-fiction.
Jean Claude Brisville a écrit cette remarquable pièce qui met face à face un Descartes de passage à Paris (avant de rejoindre la reine Christine de Suède pour y occuper le poste de précepteur et y finir sa vie), et Pascal jeune prodige de 24 ans mais déjà bien malade.
Si la conversation est imaginée, l'entrevue a pourtant réellement eu lieu dans un couvent parisien.
Ici, c'est un face à face qui anime 2 grands acteurs : Mesguich père et fils ... Sans beaucoup se mouvoir sur cette grande scène des Gémeaux Parisiens, ils vont nous prendre pour témoin de leur conversation où piques, humour, colère, demandes, refus, s'égrènent sur une heure 10.
C'est du beau théâtre, celui des belles phrases pleines d'intentions et aux tournures syntaxiques du XVII siècle.
C'est un bel exercice que cette confrontation entre ces deux grands philosophes-scientifiques, et un spectacle qui réuni un père et son fils !
Brisville l'a imaginé, les Mesguich s'affrontent et la question demeure : la science et la raison peuvent elles se soumettre à des considérations religieuses ?
Prenez un feuille, vous avez une heure pour disserter !!!
Ou plutôt, prenez votre place et aller profiter de ce mystérieux moment !
Jean Claude Brisville a écrit cette remarquable pièce qui met face à face un Descartes de passage à Paris (avant de rejoindre la reine Christine de Suède pour y occuper le poste de précepteur et y finir sa vie), et Pascal jeune prodige de 24 ans mais déjà bien malade.
Si la conversation est imaginée, l'entrevue a pourtant réellement eu lieu dans un couvent parisien.
Ici, c'est un face à face qui anime 2 grands acteurs : Mesguich père et fils ... Sans beaucoup se mouvoir sur cette grande scène des Gémeaux Parisiens, ils vont nous prendre pour témoin de leur conversation où piques, humour, colère, demandes, refus, s'égrènent sur une heure 10.
C'est du beau théâtre, celui des belles phrases pleines d'intentions et aux tournures syntaxiques du XVII siècle.
C'est un bel exercice que cette confrontation entre ces deux grands philosophes-scientifiques, et un spectacle qui réuni un père et son fils !
Brisville l'a imaginé, les Mesguich s'affrontent et la question demeure : la science et la raison peuvent elles se soumettre à des considérations religieuses ?
Prenez un feuille, vous avez une heure pour disserter !!!
Ou plutôt, prenez votre place et aller profiter de ce mystérieux moment !