Une histoire émouvante de cohabitation forcée dans les tranchées de Verdun, entre 2 soldats qu'a priori tout oppose : un paysan français un peu simplet et remonté contre les boches qui ont tué ses 2 frères et un violoncelliste allemand humaniste. De belles références à l'elegie de Faure et à l'âme du violoncelle. J'ai bien aimé la fin, terrible et différente de ce que j'imaginais. Un appel à la paix, à la compassion et au partage. Mise en scène réaliste du trou d'obus et du bruit des armes.

Car c'était un homme aussi
Cet épisode qui n'a pas été le seul, nous présente l'estime puis l'amitié qui se noue entre deux ennemies héréditaires, en fait deux hommes emportés par le flot de l'histoire. Bien sûr les "standards" sont respectés - l'allemand musicien et mélomane et le français paysan un peu simple venant de sa campagne profonde... Belles interprétations fortes et vibrantes.

Beau texte émouvant et juste. A voir pour les 2 acteurs et pour ce nouveau théâtre.

"Conscience des âmes"
Ces deux soldats allemands et français, ces deux âmes, enfermés dans un trou. Pièce magnifiquement écrite, mise en scène et interprétations bouleversantes.
Hymne à l'humanité

Très belle interprétation des 2 acteurs mais thème trop lourd à mon goût donc je n'ai pas trop adhérer

Avec un allemand musicien et un français " franchouillard" on pouvait craindre de tomber dans la caricature.
Non seulement il n'en n'est rien, mais le texte est d'une intelligence et d'une subtilité remarquables. Et l'interprétation qu'en font Stéphane Titeca (également l'auteur) et Alexis Desseaux,
se situe au même niveau.
Un seul regret : une compréhension un peu difficile lorsque le ton baisse ou que le comédien n'est pas tourné vers la salle.
La sobriété du décor et de la mise en scène renforcent encore l'émotion qui nous saisit dès qu'intervient le face à face des deux soldats.
Tout y est. Le discours revanchard dont on a bourré le crâne de Raoul, paisible paysan dont on mesure les conséquences de son absence pour la ferme, les réticences de l'humaniste Franz, enrôlé malgré lui, qui a voué sa vie à ses deux passions : sa femme et la musique, l'inhumanité des
États Majors des deux camps qui raisonnent stratégie, comptabilisent les pertes et demeurent sourds et aveugles à l'horreur des tranchées et à l'enfer que vivent les hommes.
Jusqu'à la tragique issue finale, comble de l'absurdité.
À contrario, le cheminement, vers une fraternité, de la relation des deux "ennemis" qui bien que dissemblables, se reconnaissent dans leur Humanité, substituant le choix des âmes à celui des armes, conclut sur une note d'espoir et conforte en nous la nécessité de poursuivre dans la voie de la lutte pour des lendemains différents.
Hélas, toujours trop peu de spectateurs pour ce théâtre des Gémeaux dont on pressent une âme dans la même veine que le Lucernaire, le Poche etc ...
Vous, qui aimez le théâtre, faites la vivre.

Un regard sensible et attachant sur ce qui peut rapprocher les hommes pris dans l'inhumanité de la guerre.
Mise en scène, décor et son très réussi.
Le jeu des acteurs est très juste, jusque dans le léger accent allemand d'Alexis Dessaux.

l'un est allemand, l'autre est français. L'un est musicien, l'autre travaille dans sa ferme.
Ils ont deux points communs : ils sont soldats et ils ont une âme.
Evidemment, le sujet traité vise à « illustrer » l'absurdité de la guerre et l'irresponsabilité des dirigeants.
Les deux acteurs vont cependant se retrouver dans une situation qui ne leur laisse pas vraiment de choix : celle de la cohabitation.
Dans cette configuration, comment se parler, comment se comprendre ?
Une troisième âme se « construit » au fur et à mesure du spectacle mais viendra t elle à leur secours ?
Finalement, et après quelques longueurs, l'issue ne sera pas celle que l'on imagine.
La première guerre mondiale est un sujet inépuisable programmé dans ce tout nouveau théâtre des Gémeaux Parisiens.
On y est très bien accueilli et la salle est belle.
Programmation et nouveau lieu : de quoi donner envie d'aller y faire un voir plusieurs tours !!!

Cet épisode, qui ne devait pas etre isolé, illustre parfaitement l'absurdité de la guerre. La rencontre entre ces deux ennemis évolue en une véritable découverte de l'autre, révélant des facettes inattendues de leur personnalité. La transmission entre les deux personnage s'achève sur une note d'absurde, soulignant la dérision de la situation. Grâce à leur interprétation captivante, les comédiens nous plongent au coeur de ce drame, le tout dans une mise en scène sobre et fluide. C'est un spectacle qui offre de précieux moments de réflexion.

Il n'est pas facile de décrire l'innommable : la guerre et les excès qu'elle entraîne. C'est superbement décrit avec les moments où la raison prend le dessus quelqu'en soient les conséquences... Un beau moment plein d'émotion.

Un spectacle difficile sur l'irresponsabilité des décideurs à déclencher une guerre, en l'occurrence Verdun et ses tranchées. La pièce correspond à l'image que nous en avons sur la bêtise, la souffrance, l'embrigadement des esprits puis le réveil sur soit : Nous sommes tous des humains, il n'est pas utile de nous nuire réciproquement.

Après un démarrage un peu rebutant, j'ai été touchée par les échanges entre ces deux soldats. Une pièce pleine d'humanisme qui dénonce les absurdités de la guerre. La fin est particulièrement réussie.

La grande guerre, deux soldats que tout oppose aussi bien dans le camps qu'ils défendent que dans leur parcours personnel...Se retrouvent piéger dans un trou et doivent cohabiter
Une certaine compréhension, solidarité voir amitié se déroule devant nous
Un spectacle très touchant que je recommande

Cette terrible "boucherie" que fut la première guerre mondiale sert de cadre à la confrontation entre deux soldats ennemis. Dans la vie d'avant, l'un est un paysan fruste, l'autre un violoncelliste mélomane. Entre ces deux êtres que tout oppose, une solidarité et une amitié vont naitre....
Malgré l'horreur de la vie dans les tranchées, la créativité des Hommes est demeurée intacte jusqu'à entendre le son du violoncelle résonner !

C'est autour de la rencontre improbable d'un musicien, humaniste allemand avec un fermier, terre à terre français que se noue ce drame qui nous parle de l'importance de l'âme humaine. Un appel, sans faille, à la réconciliation du genre humain malgré les antagonismes puissants des deux personnages.
Une fin poignante qui dénonce, avec force, l'écrasement aveugle d'un pouvoir militaire qui va à l'encontre de toute bonté.
Un spectacle âpre qui s'appuie sur le talent des comédiens mais aussi, dans ce décor épuré, sur une mise en lumières du lieu, qui s'apparente à un travail minutieux de photographe en noir et blanc.

A l'heure où les conflits sont encore si nombreux, une belle leçon d'humanité. Deux hommes que tout oppose : l'uniforme, le milieu et la capacité à compatir. Ce n'est pas l'agriculteur qui fertilisera le champ mais les graines plantées feront éclore une jolie prise de conscience. Dommage que l'histoire n'apprenne pas grand chose à ceux qui déclarent et mènent les batailles « derrière leurs cartes ». Un texte rude joué par deux bons acteurs qui gagnerait encore sur une scène plus intimiste.

N'hésitez pas à aller dans ce beau théâtre fraîchement rénové avec une belle programmation. Cette pièce, comme le petit coiffeur, aborde la guerre avec un autre regard, plus humaniste. Texte, comédiens et mise en scène très bien. Juste quelques longueurs. A voir.

Texte poignant et deux acteurs magnifiques.
Belle découverte que ce nouveau théâtre tout beau tout neuf.

Ces 2 comédiens sont à suivre ! Absolument !
Un beau texte, original, bien dit, 2 vrais personnages.
Un chouette décor !
Oui dommage que l'accès à ce nouveau théâtre confortable soit si peu pratique

Excellente pièce dont les valeurs profondément humanistes transportent. Rien à rajouter à l'avis de Clara... Si ce n'est que la grande salle rénovée de ce théâtre avec sa programmation actuelle mérite d'être remplie... Courez -y! Emmenez vos adolescents !

1916. Deux soldats piégés dans un trou d'obus, un français un peu fruste, un allemand musicien, un violoncelle. Une seule issue, la solidarité. Magnifique fable humaniste portée par d'excellents comédiens.
Une œuvre d'une étrange modernité à ne pas manquer.