Placée trop loin pour bien entendre, belle mise en scène, long mais pas ennuyeux. A voir.

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Sentiment mitigé, la première partie
a été pour moi plutôt, ennuyeuse et
trop longue... Heureusement après
l'entracte, la pièce prend enfin, une
tournure un peu plus intéressante.
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j2f.
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Les étoiles ne scintillent pas pour tout le monde dans Le Firmament. Cette comédie dramatique est d'une noirceur à faire pâlir toute une assemblée !
De la tragédie à l'atmosphère très "brechtienne" dans cette écriture de Lucy Kirkwood, à l'atmosphère irrespirable, au sens propre comme au figuré, rendue par la mise en scène de Chloé Dabert (Rapt et Boy&Girls), les spectateurs sont happés par la variété des thèmes abordés, et par leur résonance actuelle. La richesse de cette création provient de la dichotomie entre le temps de l'action, située en 1759, et la modernité des thèmes abordés.
De plus, l'usage inventif de la vidéo dans ce dispositif (style Jean Paul Genet dans Delicatessen), de plus en plus rapide et obsédant, illustre parfaitement les tâches répétitives de ces femmes. Enfin, l'excellente interprétation des seize comédiens confère à la pièce un aspect réaliste, et la chute inattendue apporte un supplément d'émotions. À ne pas rater !

Ce long huit clos d'un jury de douze femmes dont on découvre la vie, les secrets, les dénis, les mensonges propose une histoire sans surprise. L'intérêt des vidéos est atténué par leur longueur. Les douze comédiennes apportent fraicheur et enthousiasme à cette pièce.

Le sujet est très intéressant, les comédiennes (et les trois comédiens) sont excellents. Les tableaux sont très réussis et chaque personnage est bien campé. Je rejoins les quelques petits points négatifs d'autres adhérents, à savoir : la salle est très grande et placés dans les derniers rangs on perd l'expression des visages...., les vidéos (un peu longues) pourraient être raccourcies et effectivement le bruit de la foule (qu'on entend que lorsque la fenêtre est ouverte, en sachant que le double vitrage n'existait pas....) n'est pas réaliste du tout !

Une pièce beaucoup trop longue mais très intéressante sur le plan historique qui permet de s'imprégner des croyances et mœurs de l'époque et de la trop lente évolution de la condition féminine. Un bon moment cependant malgré un positionnement assez éloigné et de ce fait avec une condition d'écoute parfois difficile. Et en accord avec des critiques précédentes à propos des vidéos pas très utiles, et du bruit de la foule qui faisait plus penser au passage de la comète de Halley qu'à une foule en transe...

J'ai bien aimé cette pièce et son sujet. Elle gagnerait à être raccourcie mais les caractères, les considérations sur la condition féminine de l'époque sont intéressants. Et ce n'est pas fréquent de voir 13 comédiennes sur scène. Ce serait bien que Starter essaie d'avoir de meilleures places au Rond Point pour ses membres.

On ne s'ennuie pas ! Le sujet est intéressant ! M'a gêné par contre parfois le langage modernisé... grossier parfois.."putain" inutile à mon sens, même si peu faire rire parfois.
À voir malgré tout !

Une pièce très féministe qui montre en même temps comment les femmes véhiculent également et probablement à leur insu le patricarcat. La pièce est un peu longue mais les actrices jouent très bien, même si parfois la diction gagnerait à être plus claire.

L'histoire est jalonnée de nombreux rebondissements. Les 13 personnages féminins sont tiches et bien développés. Une étude de mœurs que je n'ai pas vue passer.
Au niveau mise en scène, j'ai trouvé que les intermèdes filmés n'apportaient rien à la pièce.

Décidément pas fan du travail de Lucy Kirkwood.
On peut reconnaître une assez belle mise en scène (avec toutefois un ratage complet sur le bruit de la foule extérieure) et des comédiennes investies.
Mais tout cela manque d'ampleur. Le propos ne nécessite pas 3h.
Et les places Starter sont tjs en fond de salle.
Donc pas indispensable.

En réelle resonnance avec les thèmes actuels sur la place dévolue aux femmes et la sororité, les délibérations de ce jury populaire, de ces douze femmes en colère, apparaissent comme un acte d'affirmation, de libération et d'élévation individuelle, grâce à ce petit morceau de pouvoir concédé par la gent masculine.
Une auteure et une metteuse en scène reconnues, une vraie troupe, des costumes et un interessant usage de la vidéo qui donne à voir le quotidien et la condition féminine dans la campagne anglaise du18 ème siècle : le dur labeur des tâches domestiques et l'assujettissement aux pouvoirs des hommes pour seul horizon ...
Ce "Firmament" où l'on en sait davantage sur la Comète de Halley que sur la mécanique intime des femmes...
Cependant, la lenteur et la longueur de la première partie nuisent selon moi à la force du propos, plus radical et passionné dans les dernières minutes, de même que la langue par trop contemporaine.

Le sujet est particulier et assez sombre. Ceci étant le spectacle est bien construit et bien interprété. C'est un peu long, quelques passages pourraient être abrégés.

Très partagée sur cette longue pièce :
Voir 13 personnages de façon quasi permanente sur la scène et quelque chose d'assez rare sur les scènes parisiennes de nos jours.
Dans ce cas précis, ça génère un certain fouillis et désordre pas toujours de très bon goût.
Très bonne étude de mœurs sur les caractères des femmes, leur motivation personnelle et collective, la façon dont on traitait les femmes à l'époque (l'intervention du médecin est un moment assez succulent et acide).
Je n'ai pas compris les petits films, on pourrait s'en passer, et ainsi raccourcir la durée de la pièce.
Le son au rond-point, quand on est assis dans le fond et toujours aussi lamentable. Avec 13 personnages sur scène, ça l'est d'autant plus.

Un excellent moment de théâtre en compagnie de cette belle distribution où l'auteure nous transporte savamment au XVIII ème siècle pour évoquer des thèmes encore bien actuels. La scénographie, la mise en scène et l'utilisation de la vidéo sont autant d'atouts supplémentaires...

Le théâtre du Rond-Point nous surprend une nouvelle fois par la programmation de cette pièce anglaise dont l'action se passe au 18ème siècle mais écrite avec des dialogues très contemporains.
Ce huis-clos oppressant où treize femmes s'affrontent nous tient en haleine jusqu'à la dernière scène. Cet univers régressif trouve un écho actuel dans notre société 2.0 sous l'emprise des réseaux sociaux.
Nous avons apprécié la mise en scène, la scénographie ponctuées par de superbes images vidéos.

Une pièce difficile sur les croyances et superstitions au 18e siècle. Il s'agit là d'une meurtrière condamnée par les hommes mais qui ne peut être exécutée tant qu'elle porte la vie en elle et ce sont des mères de famille lambda qui doivent toute affaire cessante, sous la surveillance d'un homme silencieux, qui décident à l'unanimité si oui ou non elle est enceinte au moyen d'une séquestration dans une pièce sans chauffage, nourriture ni boisson. Intervient également un docteur avec des engins de torture pour voir "si ça bouge là-dedans".
Seulement voilà elles ont aussi une opinion sur son comportement, des rancœurs, sur ce qui se fait ou pas, les entraînent dans une introspection, leur histoire, celle de leurs proches mais aussi les hommes et leur justice.
La mise en scène et les costumes reprennent les standards de l'époque et sont très réussis.

Tres belles mise en scène et scénographie d'une pièce qui se déroule au 19eme siècle dans un univers de superstition et préjugés Tres belle video de bons acteurs ou plutôt actrices, elles sont treize en scène remarquables . La pièce pourrait être raccourcie d'une demi heure mais l'ensemble est de grande qualité

Une énergie vibrante chez toutes ces actrices (deux personnages masculins avec une 'absence' remarquable - silence imposé pour le premier, bouffonerie d'un gynéco de l'époque...)
La pièce est un feu roulant de situations tournant autour d'une accusée de meurtre , ce qui pourrait l'innocenter étant son hypothétique grossesse (pas bien compris pourquoi d'ailleurs)
J'ai perdu parfois le fil, sans doute car le rythme soutenu des dialogues l'est peut-être un peu trop et certains moments cruciaux mériteraient de ralentir un peu le tempo
Belle scénographie, une magnifique voie lactée qui nous rappelle le passage d'une comète, liée à certaines superstitions de l'époque
Sentiments mélangés donc, mais un grand bravo à toutes ces actrices qui pètent le feu !

La metteuse en scène Chloé Dabert et la troupe composée de 16 personnes, ce qui devient rare au théâtre actuellement, portent cette pièce de Lucy Kirkwood avec puissance. On peut néanmoins regretter quelques longueurs dans la 1ère partie mais l'ensemble reste de qualité.

Bouh, sur le chemin du firmament, je ne suis pas même arrivé au 7eme ciel!
Une première partie d'une heure d'exposition laborieuse et par trop anecdotique
Et une plus convaincante fin où l'intrigue prend enfin sa substance sur les 30 dernieres minutes
Une très grande scène et un beau décor sobre ou les 16 acteurs s'organisent assez mal puisque chacun a une personnalité affirmée mais qu'en gros trois jouent pendant que les 13 autres les regardent, un peu figés
Ça manque énormément de finitions
La bande sonore éparse, complètement décalée et confuse apporte un bon zeste d'hétérogénéité
Bref, pas convaincu malgré quelques bonnes idées et prestations deci delà

C'est une pièce assez extrême de par sa longueur, son propos, sa mise en scène, sa noirceur. On peut aimer ou pas. Personnellement je n'ai pas vu les 2h45 passer : sujet, texte, interprétation sont à la hauteur. Il est bon de rappeler la condition de la femme à cette époque mais sujet qui malheureusement reste d'actualité. Une pièce engagée.

Une belle mise en scène sur un sujet grave bien mené par toutes ces comédiennes.

Trés bonne pièce, avec toutefois quelques longueurs - la 2eme partie est pleine de rebondissements - c'est surtout merveilleusement bien joué par 13 comédiennes excellentes une belle mise en scène
Seul bèmol c'est qu'au théâtre du rond point comme malheureusement pour beaucoup d'autre le spectacle commence avec 10 minutes de retard et que l'entracte dure plus de 20 minutes,
Malgré cela c'est une pièce à voir

Ce spectacle nous a bouleversé. Il nous confronte à un sujet et à une époque (encore d'actualité) où l'impitoyable côtoie l'ignorance crasse. La saleté des mains n'est que la métaphore de la bassesse de humaine. Et pourtant, comme la fleur de nénuphar a besoin de boue pour éclore, le laid engendre aussi le beau quand on ne l'attend plus : une magnifique compassion et une puissante sororité.
Un texte intelligent, drôle souvent, profond toujours, très bien interprété et servi par une mise en scène épurée et efficace. Ne craignez pas les 2h45 de spectacle. Elles passent bien vite.

Du théâtre brillant et intense avec des comédiennes excellentes...
L'année 2025 commence sous de bons auspices