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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (6 notes) THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE Du mercredi 5 février au dimanche 16 février 2025
THÉÂTRE CONTEMPORAIN. Il y a vingt-cinq ans, John Maxwell Coetzee crée le personnage de fiction Elizabeth Costello, une romancière et polémiste australienne à succès au crépuscule de son existence. Envahissant peu à peu toute l’œuvre de l’écrivain sud-africain, il lui consacre l’année même où il reçoit le prix Nobel de...
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Daniel - Alain N a écrit le 21/02/2025 à 12h03






Krzysztof Warlikowski fait un théâtre qui me touche , m'émeut, me dérange . Sa scénographie est toujours inventive , la place des images est toujours innovante . Toutefois là , il survole les sujets de la pièce. C'est dommage
Catherine C. a écrit le 16/02/2025 à 15h16






Des éclairs géniaux de mise en scène mais l'ensemble est non accessible si on ne connaît rien à Costello&Co. Même pour l'aficionada polonaise avec qui j'étais, plaisir intello mais pas d'émotions. 4h de tirades en polonais c'est vraiment très long même avec des acteurs extraordinaires.
Michèle E. a écrit le 16/02/2025 à 09h40






Une rencontre époustouflante entre un auteur et un metteur en scène... quel moment de théâtre... Ne parlant pas polonais, la lecture des sur-titres pendant 4 heures est une épreuve d'autant plus qu'elle détourne de la scène... Mais vous ne regretterez pas d'avoir vu ce grand moment...
Clara M. a écrit le 16/02/2025 à 01h06






"Elizabeth Costello", mise en scène de Krzysztof Warlikowski, un long (4 heures) spectacle en polonais sur-titré, où la romancière de fiction, alter ego de J. M. Coetzee, décalé et ironique, semble hanter son créateur, voire parler en son nom... le vieillissement, la mort, la condition animale, le mal...dans ces réflexions, quelle serait la responsabilité de l'artiste ? "La beauté fait-elle de nous des gens meilleurs ?"
Dense, foisonnante, multiple, à l'instar de l'héroïne la pièce interprétée par plusieurs actrices d'âges et de physiques différents et un homme....une œuvre impressionnante !
Dense, foisonnante, multiple, à l'instar de l'héroïne la pièce interprétée par plusieurs actrices d'âges et de physiques différents et un homme....une œuvre impressionnante !
Georgette G. a écrit le 09/02/2025 à 14h40
Note =





Une pièce de théâtre, où un fresque de la vie de l'écrivain fictif Elizabeth Costello.
Le spectateur est constamment promené, projeté, balancé entre réel et irréel, entre écrit et images, entre texte et vidéo entre observations et réflections, entre vie professionnelle et personnelle, entre certitudes et questionnements et angoisses.
Jusqu'à ce que Elizabeth demande à aller voir de "l'autre" côté où elle ne peut plus ni amener son fils ni son public. Nous laissant réfléchir sur tous ces thèmes abordés durant quatre heures.
Le spectateur est constamment promené, projeté, balancé entre réel et irréel, entre écrit et images, entre texte et vidéo entre observations et réflections, entre vie professionnelle et personnelle, entre certitudes et questionnements et angoisses.
Jusqu'à ce que Elizabeth demande à aller voir de "l'autre" côté où elle ne peut plus ni amener son fils ni son public. Nous laissant réfléchir sur tous ces thèmes abordés durant quatre heures.
Oana C. a écrit le 07/02/2025 à 11h37






La rencontre entre Warlikowski et Coetzee promettait des étincelles, d'idées et d'images, de leur synthèse féconde, une véritable sérendipité artistique. C'était sans compter avec les surtitres : les surtitres "M'A TUER" ! Un flux ininterrompu de mots, fleuve déchaîné d'idées qu'on ne veut rater sous aucun prétexte, accroche le regard au plafond et lui donne trop peu le loisir d'en descendre. Le choix est cruel : les mots ou les images. Ce sera sans pitié : c'est l'un OU l'autre ; la félicité dans le manque.
Warlikowski a l'air de vivre, tout à fait à l'aise, dans un élément comparable à la glace − celle des banquises, qui tombe sans faire de vagues − dans une essence très subtile d'air diffracté et de mouvements sourds, où il respire une énergie inépuisable, cependant qu'il participe de tout son être, à la pure et immédiate violence de l'extrême abolition des frontières entre réel et fiction.
Warlikowski a l'air de vivre, tout à fait à l'aise, dans un élément comparable à la glace − celle des banquises, qui tombe sans faire de vagues − dans une essence très subtile d'air diffracté et de mouvements sourds, où il respire une énergie inépuisable, cependant qu'il participe de tout son être, à la pure et immédiate violence de l'extrême abolition des frontières entre réel et fiction.