L'idée est bonne mais le spectacle n'est pas abouti.

J'ai très apprécié ce spectacle et retrouvé le ton et l'atmosphère de cette émission que ma mère écoutait dans ma jeunesse! Les mots des hommes jetés sur le papier et lus, sont émouvants malgré leurs caractères rétrogrades et machistes. C'est leur tristesse, leur appel à l'aide souvent, qui nous touche et cela quelque soit l'absurdité des propos jugés aujourd'hui 50 ans après!

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Une plongée quasi sociologique dans
les visions masculines des années 70
sur la base de questions, confidences
et témoignages tirés de lettres reçues
par Menie Grégoire, dans le cadre de
ses émissions radiophoniques d'RTL.
C'est avec beaucoup d'application, et
simplicité que l'ensemble se transmet
au public, sans jugement.
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j2f.
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Souvenirs d'enfance
J'étais une fillette et j'ai reconnu le générique de l'émission radiophonique, qui, à son époque, a apporté un "choc" de société. Les hommes osaient se confier et faire part de leurs doutes, de leurs recherches, de leurs questionnements... Beaucoup de dialogues tendant à des mises au point ont été générés, une révolution de foyer intime...

Ce spectacle repose sur une sélection des lettres d'homme envoyées à Madame Grégoire. Le choix est astucieux et nous montre la véritable évolution des hommes par cette émission. La mise en scène est un peu statique. Les comédiens ont une interprétation juste et de qualité. Mais pour moi cette exercice est un peu trop long et cette forme finit par lasser.

"Et pourtant, j'ai besoin d'amour" illustre les interventions de Ménie Grégoire, la plus grande confidente de l'intimité des français après 1965, date à laquelle les femmes furent enfin autorisées à ouvrir un compte bancaire à leur nom sans le consentement de leur mari ! Précurseuse de l'émancipation des femmes, elle laisse son empreinte grâce à des enregistrements et des archives, bien avant l'ère du digital. Ce spectacle d'Etienne Coquereau est original par son orientation, car s'agit là de lettres écrites par des hommes, induisant un regard singulier porté sur les femmes de l'époque. L'interprétation des trois comédiens rend vivante la lecture du courrier des auditeurs et les réflexions de l'animatrice. C'est une approche passionnante de la sociologie contemporaine, avec ce qui était en fait la première émission de psychanalyse collective "on line", apportant une plus grande humanité à la société des années 70 par la libération de la parole. A voir.

Une approche très intéressante de cette période radiophonique où Menie Grégoire a animé une émission pendant près de 15 ans en donnant la parole aux femmes...mais aux hommes aussi ! Le choix des lettres envoyés par des hommes à Menie Grégoire offre une palette des attentes de ceux-ci en termes de relation amoureuses, de positionnement, de conquêtes, de sexualité. Dans leurs lettres, ils se livraient sans tabou et attendaient des réponses qui permettraient de résoudre leurs problèmes ! C'était il y a 50 ans et on peut se demander si les choses ont changé ! Alors allez voir cette pépite du passé aux Déchargeurs !

Années 70, société en pleine mutation. Mais que ressentent les hommes quand les femmes se libèrent ?
Sentiments, sexualités, couple, famille, rapports de forces, tabous... ILS écrivent à Menie Grégoire et en attendent ...tout !
Les trois comédiens, tour à tour Menie ou auteur des lettres, incarnent avec tendresse, humour et beaucoup d'humanité les affres de la masculinité.
Fort intéressant à voir justement à l'époque Metoo !