La scénographie et décor particulièrement réussi.
On suit avec plaisir et intérêt le périple de Bernard Moitessier.

Cette épopée maritime nous plonge dans les tourments de ces hommes capables de s'isoler pendant de longues périodes pour accomplir des exploits. Dans un tel contexte, des effets secondaires imprévus peuvent apparaître, et c'est précisément ce qui se produit ici. Le comédien livre une performance impressionnante, et la mise en scène fait preuve de créativité. Cependant, malgré ces qualités, je n'ai pas pleinement adhéré au spectacle. Je suis resté un observateur attentif, mais sans parvenir à être véritablement emporté par l'histoire.

Un voyage intéressant pour mieux comprendre ce que les navigateurs en solitaire peuvent ressentir.
Cela étant j'ai par moment décroché.

J'ai du mal avec les seul en scène. J'ai trouvé le voyage long malgré une belle performance d'acteur.

"Longue route" en effet que celle du grand navigateur Moitessier renonçant à la victoire du Golden Globe pour poursuivre son rêve d'habiter la mer.
Las ! Le voyage initiatique et la quête spirituelle d'absolu à bord du Joshua ne m'ont pas complètement embarquée car, malgré son énergie, Thierry Lavat un peu monolithique n'est pas le personnage.

Avec un décor imposant mais limité, ce monsieur nous emmène en voyage. On visualise très bien la lutte contre les éléments. Un spectacle très plaisant.

Très beau voyage autour du monde. On sentirait presque les embruns. On se laisse porter par les vagues et les tempêtes. Une belle histoire contée avec talent et panache.

Dans l'absolu du vide
On parle souvent du "vide méditatif du désert" , l'océan n'a rien à lui envier. Je ne connaissais pas l'expérience impressionnante et rédemptrice vécue par Bernard Moitessier. "Comme dirait Renaud : c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme..." Thierry Lavat apporte toute son humanité à cette forme de rédeption d'existence.

Thierry Lavat nous livre un récit intense de cette course en solitaire de Bernard Moitessier autour du globe à bord de son ketch, le Joshua, où la beauté de la nature, et son amour de la mer suscite en celui-ci maints questionnements sur l'évolution de la civilisation et son peu d'envie de la retrouver.