Elle figure dans des films inoubliables des années 30 et 40 du siècle dernier : Hôtel du Nord (1938), Le jour se lève (1939), Les Visiteurs du soir (1942) et Les Enfants du paradis (1945), quatre films de Marcel Carné, les trois derniers dialogués par l'immense Jacques Prévert.
Elle aura été mannequin, chanteuse, connaitra aussi du succès au théâtre et inspirera des peintres de son époque.
Un peu canaille, femme à la répartie cinglante et ajustée, elle est incarnée dans ce spectacle par Béatrice Costantini.
Cette dernière apparait dans un beau costume blanc qui lui donne une stature "qui en impose".
Et elle sait s'imposer Mademoiselle Arletty, et s'opposer à ce journaliste (joué par François Nambot) qui semble l'importuner dans son antre.
L'atmosphère se détend au fur et à mesure de toutes ces lettres qui rappellent un amour passion/passé avec un officier allemand durant la seconde guerre mondiale.
Les souvenirs refont surface et l'on sait ce qu'il devient des passions ...elles traversent difficilement le temps.
C'est un bel hommage qui est rendu à cette comédienne atypique et c'est un très beau rôle pour Mme Costantini.
Pour retrouver un peu d'une autre époque, sans aucune gouaille exagérée, c'est aux Mathurins qu'il faut se rendre et passer un excellent moment avec ces 2 comédiens.
Et puis vous verrez, le final vous surprendra !!

Une correspondance passionnée, 2 bons comédiens , une pièce surprenante !
Et starter nous « chouchoute » avec cet échange avec l'auteur et les comédiens dans un lieu très agréable en face du théâtre 😊

Adaptation réussie de la correspondance d'Arletty et son amant allemand nazi.
Bon jeu des 2 comédiens. Mise en scène sobre mais efficace . À voir pour le plaisir d'entendre la gouaille d'Arletty .
Un grand merci à l'équipe du théâtre pour l'accueil et le pot hier soir.Nous avons étés gâtés et avons passé une belle soirée.

Comme occupation, deux corps beaux s'écrivent. De l'art lettrique.

Qu'importe ce qu'on peut en dire...
"Qu'importe ce qu'on peut en dire, il tenait à vous le dire, la dernière histoire d'amour, c'est lui" Cette approche évoquant l'ultime grande histoire d'amour passionnée et passionnelle est très personnelle, et, de ce fait, originale. Béatrice Costantini nous propose une interprétation vibrante,criante de vérité et d'émotion.

À travers l'interview d'un jeune journaliste, la pièce revient sur la correspondance qu'entretint Arletty avec son amant allemand. Des milliers de lettres échangées entre le faune (surnom donné par Arletty à cause de ses oreilles pointues) et la biche...
Loin d'être une caricature gouailleuse de la star, l'histoire s'attarde plutôt sur la force d'une relation amoureuse passionnée et émouvante.
Quelques longueurs et la chaleur irrespirable du théâtre ont parfois failli m'assommer....😴
Les acteurs sont bien, le décor est élégant et la mise en scène assez sobre.

Très bon spectacle,on apprend beaucoup sur la vie amoureuse de Arletty, à ne pas manquer....
Petit bémol, la chaleur dans la salle était vraiment insupportable, il faut que le service technique réagisse !