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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (14 notes) Cartoucherie - La Tempête Du vendredi 24 janvier au dimanche 16 février 2025
THÉÂTRE CONTEMPORAIN. Au départ, c'est l'histoire du Père Guérin qui reçoit des pressions pour ne pas témoigner contre un évêque suspecté d'avoir couvert des actes pédocriminels. Inspirée de l'affaire Barbarin, cette pièce, écrite comme un thriller, dresse le portrait d'un homme pris dans ses contradictions et qui se l...
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Notes des adhérents
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Aymeric D. a écrit le 17/03/2025 à 19h29






On explore des sujets moraux difficiles, avec un ton joyeux et d'excellents acteurs. Une mise en scène sans artifice, qui accompagne bien le propos
Christine C. a écrit le 15/02/2025 à 23h25






Intelligent, captivant,très bien joué. On n'en sort pas indemne
Valérie S. a écrit le 12/02/2025 à 19h54






Après La crèche, François Hien signe de nouveau avec La peur une pièce ancrée dans l'actualité où le spectateur se retrouve au coeur des débats. Les convictions de chacun s'expriment, les personnages se retrouvent face à leurs actes, et c'est passionnant à suivre. Malgré la gravité du sujet et la tension bien présente, l'ensemble n'est pas plombant, notamment grâce au personnage de la sœur, pleine d'humour et de bon sens. Une pièce remarquable.
Vincent a écrit le 12/02/2025 à 00h57






Le sujet est grave et porté par un texte finement écrit rendu vivant par des comédiens qui l'incarnent dans leur chair. La mise en scène intègre pleinement le public qui est au côté du Père Guérin dans toutes ses rencontres et partage ses interrogations. La magie opère, et plus que l'émotion, c'est l'accès à l'âme des personnages qu'on semble toucher. Quelle interprétation !
Francine N. a écrit le 09/02/2025 à 19h31






C'est passionnant, intelligent, excellemment joué dans une économie de moyens impressionnante.
Bravo et merci
Bravo et merci
Oana C. a écrit le 05/02/2025 à 15h52






Véritable thriller de la conscience qui vacille, tombe, se relève, trouve ensuite le chemin de sa propre rédemption, "La Peur" est celle d'une épiphanie au sens large du terme : une manifestation des choses qui apparaissent, révélation au monde de soi, des autres, des mots, du réel. Il y a des réalités dont on ne soupçonne même pas l'existence avant que leur nom, susurré au cours d'une confession, ne les révèle. Il y a des réalités qu'on se doit de nommer publiquement pour rendre justice.
En redoutable hégélien et dialecticien acéré, François Hien tisse une partition remarquable où s'entrelacent conscience, spiritualité et vacuité. Après chacun de ses spectacles, le monde semble plus rassurant, comme s'il "suffisait" de le penser correctement pour qu'il devienne moins chaotique, plus juste et plus respirable.
En redoutable hégélien et dialecticien acéré, François Hien tisse une partition remarquable où s'entrelacent conscience, spiritualité et vacuité. Après chacun de ses spectacles, le monde semble plus rassurant, comme s'il "suffisait" de le penser correctement pour qu'il devienne moins chaotique, plus juste et plus respirable.
Martine G. a écrit le 04/02/2025 à 09h50






excellence du texte, des comédiens et de la scénographie qui nous happent dans ce huis clos intense
Dominique A. a écrit le 03/02/2025 à 14h20






Comment peut-on faire fi des déviances dues au célibat sacerdotal ? La pièce en propose une analyse très fine.
Françoise B. a écrit le 03/02/2025 à 13h08






Inspirée de l'affaire Barbarin , la pièce déborde très largement cette histoire très médiatisée.
Elle mêle la mise en cause de l'Église, suscitée par ce scandale, à une histoire privée, intime, celle du père Guérin, personnage de fiction, dont on suit les tourments, les déchirements, les réflexions.
Il est le personnage central qui ne quitte jamais la scène, et qu'on va voir évoluer au cours d'affrontements successifs avec les différents personnages.
II est poussé dans ses retranchements, pris dans ses contradictions, ses questionnements douloureux, notamment sur la vocation, l'homosexualité, le célibat, la peur, le courage.
On assiste à des échanges d'une grande intensité, d'une très haute tenue, qui poussent à une attention très soutenue. C'est à un véritable suspense psychologique qu'on assiste.
Elle mêle la mise en cause de l'Église, suscitée par ce scandale, à une histoire privée, intime, celle du père Guérin, personnage de fiction, dont on suit les tourments, les déchirements, les réflexions.
Il est le personnage central qui ne quitte jamais la scène, et qu'on va voir évoluer au cours d'affrontements successifs avec les différents personnages.
II est poussé dans ses retranchements, pris dans ses contradictions, ses questionnements douloureux, notamment sur la vocation, l'homosexualité, le célibat, la peur, le courage.
On assiste à des échanges d'une grande intensité, d'une très haute tenue, qui poussent à une attention très soutenue. C'est à un véritable suspense psychologique qu'on assiste.
Jean-Pierre M. a écrit le 02/02/2025 à 21h05






L'un des plus passionnant spectacle de ce début d'année. On est d'autant plus happé par le déroulement du sujet quand on est installé de côté au premier rang (qu'on évite, pour la plupart).
Rien à ajouter aux commentaires sinon une mention supplémentaire pour le jeu corporel de Kadiatou Camara qui a été aussi psychomotricienne et cela se ressent dans sa présence corps-esprit.
Bref, à ne surtout pas manquer.
Rien à ajouter aux commentaires sinon une mention supplémentaire pour le jeu corporel de Kadiatou Camara qui a été aussi psychomotricienne et cela se ressent dans sa présence corps-esprit.
Bref, à ne surtout pas manquer.
Isabelle B. a écrit le 01/02/2025 à 23h15






Excellente pièce. Les acteurs sont formidables tous les 5, le texte est ciselé, l'intrigue nous conduit bien plus loin que ce à quoi l'on peut s'attendre en lisant la présentation, et fait réfléchir. Je recommande à 100 %
Cyril J. a écrit le 29/01/2025 à 20h17






La qualité des dialogues et la proximité avec les comédiens (dispositif scénique intelligent) plongent le spectateur au cœur des tourments et des combats des protagonistes. J'ai été emporté par l'histoire et par les personnages servis par un texte ciselé.
Stéphane G. a écrit le 28/01/2025 à 00h07






La peur place le spectateur dans la position de témoin assisté auquel rien ne peut échapper,
par le biais d'un dispositif scénique choisi et d'une absence totale de décor. Nous appréhendons l'intrigue grâce à la fluidité du récit puisant sa force dans les variations de tons entre accusations graves et humour. Entre la peur existentielle, et la peur de l'institution à laquelle le prêtre appartient, l'auteur François Hien place le personnage principal devant ses contradictions, ses doutes et ses retranchements. La plume est concise, l'écriture ciselée, la mise en scène sobre et l'interprétation des cinq comédiens est incarnée. Il met aussi en lumière une institution ébranlée, sclérosée dans un dogmatisme qu'elle n'arrive pas à faire évoluer avec son temps. Aussi violent qu'un typhon dont la force tourbillonnaire peut enterrer l'institution dans son silence assourdissant.
par le biais d'un dispositif scénique choisi et d'une absence totale de décor. Nous appréhendons l'intrigue grâce à la fluidité du récit puisant sa force dans les variations de tons entre accusations graves et humour. Entre la peur existentielle, et la peur de l'institution à laquelle le prêtre appartient, l'auteur François Hien place le personnage principal devant ses contradictions, ses doutes et ses retranchements. La plume est concise, l'écriture ciselée, la mise en scène sobre et l'interprétation des cinq comédiens est incarnée. Il met aussi en lumière une institution ébranlée, sclérosée dans un dogmatisme qu'elle n'arrive pas à faire évoluer avec son temps. Aussi violent qu'un typhon dont la force tourbillonnaire peut enterrer l'institution dans son silence assourdissant.
vv a écrit le 25/01/2025 à 15h15






Une pièce sur un sujet que je n'avais jamais vu traité au théâtre, une bonne surprise.
Le propos, ici, est avant tout de comprendre comment ces hommes d'église ont pu cacher des exactions de la pire espèce. Nous assistons au cheminement du Père Guerin (jeu talentueux et tout en retenue d'Arthur Fourcade),qui peu à peu, rongé par des sentiments de culpabilité, sait qu'il doit parler. La force de ce texte dense, réside dans les échanges : échanges avec les victimes mues par la colère et le désir de réparation, avec sa sœur, conseillère à la rationalité fraternelle et avec son supérieur hiérarchique qui ne doute jamais. Ces dialogues témoignent de la complexité à déconstruire un système de pensée profondément intériorisé par ces ecclésiastiques.
Cette pièce nous invite à réfléchir sur la nécessité du dialogue et de la parole pour pouvoir ÊTRE, plutôt que de choisir la fuite ou le déni
Le propos, ici, est avant tout de comprendre comment ces hommes d'église ont pu cacher des exactions de la pire espèce. Nous assistons au cheminement du Père Guerin (jeu talentueux et tout en retenue d'Arthur Fourcade),qui peu à peu, rongé par des sentiments de culpabilité, sait qu'il doit parler. La force de ce texte dense, réside dans les échanges : échanges avec les victimes mues par la colère et le désir de réparation, avec sa sœur, conseillère à la rationalité fraternelle et avec son supérieur hiérarchique qui ne doute jamais. Ces dialogues témoignent de la complexité à déconstruire un système de pensée profondément intériorisé par ces ecclésiastiques.
Cette pièce nous invite à réfléchir sur la nécessité du dialogue et de la parole pour pouvoir ÊTRE, plutôt que de choisir la fuite ou le déni