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JULIE FERRIER – " AUJOURD'HUI, C'EST FERRIER " THÉÂTRE DE L'EUROPÉEN Du mercredi 12 octobre 2005 au samedi 11 mars 2006
SKETCHES. De l’ado de banlieue à la prof de chant, de la gamine qui galère pour être vedette à l’éblouissante prof d’arts plastiques, chacun des personnages que Julie Ferrier fait vivre est juste, fin, tendre, drôle, grinçant, sans aucune retenue. Elle compose avec le destin, avec la pensée du personnage, e...
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Eric P. a écrit le 09/03/2006 à 13h41
Elle est très forte la Julie! Quel talent! Bon, faut s'accrocher parfois côté paroles tellement c'est rapide ou complètement déconstruit (Madame Ferrier). Elle bouge très bien et a un sens du rythme, de la gestuelle, des mimiques et du contact avec le public très poussé. La prof des Beaux-Arts, Martha, est particulièrement très réussie. Et puis franchement, apercevoir un sein quelques secondes ne rend pas un artiste vulgaire (cf critique précédente).
Patrice D. a écrit le 28/02/2006 à 15h46
moi , j'ai détesté, aucun texte, que des mimiques, des bruits, c'est lourd, très beauf, elle a une belle présence scenique , c'est incontestable mais on devait etre 10 dans une salle comble à ne pas comprendre cet humour dont le point d'orgue est d'une vulgarité afligeante.
une humoriste a -t'elle besoin de montrer ses seins pour faire rire?
une humoriste a -t'elle besoin de montrer ses seins pour faire rire?
Serge H. a écrit le 21/02/2006 à 01h29
Drôle, émouvante et beaucoup de talent
Chantal G. a écrit le 20/02/2006 à 10h13
Elle est géniale. Pas une seconde de répit. Elle a l'art de la transformation. Impressionnant. On rit et on en redemande.
Philippe L. a écrit le 17/01/2006 à 17h19
Décapant et original ! Une mise en scène qui sort de l'ordinaire et une comédienne hors pair qui nous fait mourir de rire. A VOIR ABSOLUMENT
Rose-Marie B. a écrit le 12/01/2006 à 21h08
JE L'AI DECOUVERTE GRACE A STARTER L'AN DERNIER
TRES BONNE SOIREE OU L'ON RIT BEAUCOUP JULIE EST EXTRAORDINAIRE SOUS TOUTES SES FACETTES
A VOIR IMPERATIVEMENT
TRES BONNE SOIREE OU L'ON RIT BEAUCOUP JULIE EST EXTRAORDINAIRE SOUS TOUTES SES FACETTES
A VOIR IMPERATIVEMENT
Nadine M. a écrit le 04/01/2006 à 13h03
Son one-woman-show est vraiment excellent. Une vraie découverte, une artiste pleine de talent (je suis tentée de l'écrire au pluriel tant elle a de cordes à son arc !).
François D. a écrit le 30/12/2005 à 02h20
une actrice brillante qui a désormais une brillante diffusion!
c'est très drôle!
c'est très drôle!
Sidney B. a écrit le 22/12/2005 à 18h10
Claudine B. J'adhère à tout ce qui est dit par le précédent commentateur. Passé une soirée "géniale", stimulante, drôle et subtile, intelligente et hyper-douée dans l'humour, le rire, la dérision, des numéros de transformisme incroyables. C'est pour moi la 1re comique du moment. Un sacré personnage qui tient en haleine ses spectateurs écroulés de rire du début à la fin dans une ambiance très décontractée où tous semblent participer. J'attendrai un peu et j'irai la revoir !
Vincent G. a écrit le 22/12/2005 à 16h07
Après le Palais des glaces, Julie Ferrier continue à l'Européen. : 1h30 de rire- qui nous révèle une grande comédienne.
Pas de décor -ou presque-, quelques costumes, et surtout du talent pour enchaîner et camper des personnages. Julie Ferrier, excelle dans la transformation plastique, de personnage en personnage, elle arrive à nous faire croire qu'elle est vraiment laide, qu'elle est vraiment vieille et confite. Et elle ne résiste pas pourtant -et nous non plus- à nous dévoiler ses charmes ! Elle nous démontre le contraire le temps d'un striptease où ses cheveux gras et en boule laissent la place à une superbe crinière !
Le petit monde de Julie Ferrier, c'est d'abord celui de Juliette, l'ado de la Cité. Elle disparaît sans formes aguichantes dans son survêt Tacchini, et nous fait partager son rêve d'être danseuse de « Hip-Hop claquette ». La mère de Juliette, c'est la coco vrai de vrai, Présidente de l'assoc des locataires du bloc EF à la Cité ; elle nous crache, de derrière un épais nuage de Gitane, ses dernières luttes et ses derniers bouts de poumons avant de nous quitter en expirant un sifflement poussif de l'Internationale - signe des temps ( ?). Non loin de là, la conseillère d'éducation veille sur Juliette et ses absences scolaires, telle un dieu Toutankhamon maintenu sur terre pour recadrer les jeunes prédélinquants en pulsant quelques paroles de son appendice buccal ; Il y aussi la prof de musique, la simplette du guide-chant, la frappadingue du diapason, qui nous fait chanter -Public- en canon « Vent frais, vent du ... » . Et puis celle qui l'a tirée de là, la prof de danse, une vraie sadique qui vire de son cours une petite grosse « parce que t'es une grosse vache ! Et maintenant tu vas partir en faisant la vache, pour nous distraire, allez ! ALLEZ ! MEUHHH». Enfin il y a la prof d'art plastique, Martha, une réchappée du Mur, qui philosophe sur l'Art -conception-gestation-expulsion- derrière de grosses lunettes qui cachent cet œil mi-clos, propres aux cardiaques congénitaux et dont le déshabillé noir laisse échapper un sein de temps en temps.
Julie Ferrier est proche de son public, qu'elle interpelle et implique dans son action ; elle fait partie de cette grande famille des déjantés -pour preuve la proximité d'Isabelle Nanty- , (l'esprit d'Elie Kakou n'est pas loin).
Un vrai moment de bonheur ! et en plus c'est une belle femme !
Pas de décor -ou presque-, quelques costumes, et surtout du talent pour enchaîner et camper des personnages. Julie Ferrier, excelle dans la transformation plastique, de personnage en personnage, elle arrive à nous faire croire qu'elle est vraiment laide, qu'elle est vraiment vieille et confite. Et elle ne résiste pas pourtant -et nous non plus- à nous dévoiler ses charmes ! Elle nous démontre le contraire le temps d'un striptease où ses cheveux gras et en boule laissent la place à une superbe crinière !
Le petit monde de Julie Ferrier, c'est d'abord celui de Juliette, l'ado de la Cité. Elle disparaît sans formes aguichantes dans son survêt Tacchini, et nous fait partager son rêve d'être danseuse de « Hip-Hop claquette ». La mère de Juliette, c'est la coco vrai de vrai, Présidente de l'assoc des locataires du bloc EF à la Cité ; elle nous crache, de derrière un épais nuage de Gitane, ses dernières luttes et ses derniers bouts de poumons avant de nous quitter en expirant un sifflement poussif de l'Internationale - signe des temps ( ?). Non loin de là, la conseillère d'éducation veille sur Juliette et ses absences scolaires, telle un dieu Toutankhamon maintenu sur terre pour recadrer les jeunes prédélinquants en pulsant quelques paroles de son appendice buccal ; Il y aussi la prof de musique, la simplette du guide-chant, la frappadingue du diapason, qui nous fait chanter -Public- en canon « Vent frais, vent du ... » . Et puis celle qui l'a tirée de là, la prof de danse, une vraie sadique qui vire de son cours une petite grosse « parce que t'es une grosse vache ! Et maintenant tu vas partir en faisant la vache, pour nous distraire, allez ! ALLEZ ! MEUHHH». Enfin il y a la prof d'art plastique, Martha, une réchappée du Mur, qui philosophe sur l'Art -conception-gestation-expulsion- derrière de grosses lunettes qui cachent cet œil mi-clos, propres aux cardiaques congénitaux et dont le déshabillé noir laisse échapper un sein de temps en temps.
Julie Ferrier est proche de son public, qu'elle interpelle et implique dans son action ; elle fait partie de cette grande famille des déjantés -pour preuve la proximité d'Isabelle Nanty- , (l'esprit d'Elie Kakou n'est pas loin).
Un vrai moment de bonheur ! et en plus c'est une belle femme !