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(2 notes) THÉÂTRE DU ROND-POINT Du mardi 10 octobre au samedi 30 décembre 2006
TEXTE(S). Ils se sont rencontrés à 20 ans. Lui, c’était Hervé Guibert, elle, c'était Zouc, ce fut immédiat, lumineux, ils étaient semblables sans être identiques. Hervé fut le seul à pouvoir écrire les mots de Zouc. Elle fut la seule à lui donner envie de dire d’autres mots que les siens. Et puis vint Natha...
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Monique W. a écrit le 09/12/2006 à 05h53
Note =
J'ai trouvé ce à quoi je m'attendais en allant voir ce spectacle c'est-à-dire Zouc, que j'avais vue il y a tellement d'années déjà ! C'est incroyable de voir comment Nathalie Baye qui lui ressemble si peu la fait exister sur scène.
Jeanne-Marie G. a écrit le 05/12/2006 à 18h06
Note =
Superbe spectacle. Superbe Nathalie Baye, "diseuse de textes" discrète et humble de Zouc inimitable et irremplaçable.
Jacques M. a écrit le 25/11/2006 à 01h09
Superbe moment. Pour ma part Zouc je ne la connaissais pas plus que cela. Amon avis cela a peu d'importance. Nathalie Baye donne vie avec sensibilité à ces confidences , rendues avec talent sous la plume de Guibert. cela dure à peine plus d'une heure ,c'est bien court... à savourer sans modération!
Julien F. a écrit le 20/11/2006 à 18h30
J'ai adoré ! Nathalie Baye est excellente dans un texte très bien écrit et emouvant. C'est presque trop court...!
Patrick A. a écrit le 13/11/2006 à 17h39
C'est ce que je craignais... le décalage est bien là, comment rentrer totalement dans l'univers de Zouc ?! Nathalie Baye parvient parfois à nous émouvoir et à nous faire sourire mais finalement, je n'ai pas ressenti la présence de Zouc, si sobre, si sombre, si légère, si drôle, si cynique, si profonde, si folle... Le côté bourgeoise pas toujours sage de Nathalie Baye contraste déjà avec la face inquiétante désembourgeoisée de Zouc. De plus, ce soir-là, notre chère Nathalie a accroché de nombreuses fois sur son texte ou plutôt celui de Guibert. Plutôt décevant.
Laurent M. a écrit le 12/11/2006 à 19h51
SENSATIONNEL. A voir à tout prix : texte superbe, sujet sensible et interprétation exceptionnelle. Que demander de plus ?
Thomas B. a écrit le 30/10/2006 à 16h26
Nathalie Baye possède un immense talent et a l'intelligence de donner ce texte dans une sobriété et une humilité qui l'honorent et que nous (en tout cas moi)ne saurions que trop conseiller à certaines (Adjani...). Elle donne à entendre un texte, une femme, et s'efface subtilement dans une mise en scène également au service d'un texte et d'un propos sur la vie touchant, joli et fort.
A voir, vraiment.
A voir, vraiment.
David D. a écrit le 24/10/2006 à 17h29
Heureusement que le texte jaillit de ce spectacle touchant et émouvant car Nathalie Baye ne force pas le comique et encore moins l'univers absurde de Zouc. Je n'ai plus qu'à voir s'il existe un DVD de l'alboum de Zouc pour me consoler.
Michel D. a écrit le 25/10/2006 à 22h43
Ne vous trompez pas sur l'effet Nathalie Baye qui joue de façon contradictoire quant à la façon dont ce spectacle peut être reçu, lié à sa notoriété et à sa côte d'amour auprès d'un public il est vrai beaucoup plus large que les intellos-bobos-citadins, convaincus d'avance que les grands interprètes se coulent dans tous les univers...
Elle parvient justement à nous emmener dans l'univers de Zouc, quelque peu revisité car elle n'en a pas à l'évidence l'apparence physique,en s'appropriant ses mots cogneurs et ses douleurs en lutte. Cela prouve aussi qu'en dehors de son talent d' actrice, Nathalie Baye est une femme et une comédienne complexe et solidaire d'univers décalés...Sa propre vie, jalonnée de tant de succès et de rencontres prestigieuses ne l'a pas coupé du monde des saltimbanques et des êtres en marge et j'ai ressenti cela très fortement pendant cette représentation si sobre et en même temps si violente contre l'enfermement. L'enfermement dans son milieu, en soi-même ou dont la société peut décider si elle juge que vous devez être mis(e) à l'écart.
A l'évidence, c'est un moment où l'on donne à entendre une voix douloureuse où l'humour est le plus souvent embusqué pour ne jamais ennuyer son monde...ne serait ce pas là, la suprème élégance! Michel Dumolard
Elle parvient justement à nous emmener dans l'univers de Zouc, quelque peu revisité car elle n'en a pas à l'évidence l'apparence physique,en s'appropriant ses mots cogneurs et ses douleurs en lutte. Cela prouve aussi qu'en dehors de son talent d' actrice, Nathalie Baye est une femme et une comédienne complexe et solidaire d'univers décalés...Sa propre vie, jalonnée de tant de succès et de rencontres prestigieuses ne l'a pas coupé du monde des saltimbanques et des êtres en marge et j'ai ressenti cela très fortement pendant cette représentation si sobre et en même temps si violente contre l'enfermement. L'enfermement dans son milieu, en soi-même ou dont la société peut décider si elle juge que vous devez être mis(e) à l'écart.
A l'évidence, c'est un moment où l'on donne à entendre une voix douloureuse où l'humour est le plus souvent embusqué pour ne jamais ennuyer son monde...ne serait ce pas là, la suprème élégance! Michel Dumolard
Lilyane D. a écrit le 18/10/2006 à 21h47
Grâce à Nathalie Baye, on a - enfin - des nouvelles de Zouc. Avec ce texte introuvable remis au goût du jour, cette artiste fait l'actualité. Mais, pour ce qui est du spectacle, l'émotion ne prend pas. L'univers de Zouc est tellement à part et n'appartient qu'à elle, qu'il est difficile pour une autre comédienne de s'approprier les mots de Zouc et nous les transmettre. On assiste à une lecture, un peu longue, un peu lourde et c'est vraiment dommage. Un très bon documentaire faisant un portrait de l'artiste suisse aurait très bien fait l'affaire. On sort de là, perplexe et avec un sentiment de gêne.