Du beau théâtre ! parfaitemetn écrit et intense. Costumes soignés et mise en scène sobre, mais dense, qui ajoutent au classicisme de la pièce; Nous avons beaucoup aimé, et de retour à la maison nous nous sommes plongés dans les livres d'histoire pour nous documenter sur cet épisode historique.
NB : La salle est assez agréable, mais il y faisait une chaleur épouvantable.

Oui, pour confirmer les propos de Nicolas, j'ai bâillé, bâiller, mais alors bâiller !... Et en plus, la Marie est hyper exagérément horripilante et énervante tellement qu'elle est fausse dans son jeux.
L'intérêt ? On se replonge dans ses livres d'histoire quand on rentre à la maison...
Et puis ce public (La majeure partie n'a pas payé) qui n'en finit pas d'arriver en retard... Cela ne met pas dans de bonnes conditions... Que les responsables des théâtres soient courageux et ferment les portes après les 10' de retard tolérable...

Ecrire en vers n'est pas chose aisée de nos jours... Jacques Rampal relève le gant et l'emporte !
Les répliques sont fines et il nous régale d'un beau texte qui permet une crédibilité à cette pièce, on évite ainsi les dialogues modernes faussement "classique" dont on est abreuvé dans les pièces historiques ! voir le "diable rouge" par exemple...
La mise en scène d'Yves Pignot, permet de se concentrer sur cette tragi-comédie, ce n'est pas une pièce de « cape et d'épée » et si le début manque un peu de rythme, la suite des événements se laisse suivre avec intérêt et suspense. Il n'y a pas besoin de gesticuler bêtement pour un oui ou un non !
Les costumes sont magnifiques. Au fond une toile peinte représentant aussi bien les jardins du Luxembourg, que Versailles.
De la distribution je retiens surtout Emmanuel Dechartre, Benoît Solès et Julie Ravicz, Marie de Médicis, vipérine à souhait !

Un spectacle qui manque cruellement de rythme et de réalisme. L'alexandrin dans cette pièce vient renforcer l'absence de vivacité du jeux des acteurs.
A ne pas voir lorsque l'on est fatigué....

Un sujet passionnant pour qui s'intéresse un tant soit peu à l'Histoire de France. Le résultat n'est pas tout à fait à la hauteur de l'attente. Le texte en alexandrins de Jacques Rampal comporte de fort beaux passages mais ne vaut pas sa pièce la plus célèbre "Célimène et le cardinal". Surtout, la mise en scène d'Yves Pignot (qui lui aussi a fait beaucoup mieux, voir par exemple "Comme en 14" ou récemment "Le vol de Kitty Hawk") s'avère d'une rare platitude: on croit parfois assister à une matinée scolaire ! Si Emmanuel Dechartre, excellent comédien, manque un peu de charisme dans le rôle de Richelieu, en revanche le jeu étrange de Benoît Solès, qui compose un Louis XIII cyclothymique, est plus intéressant. Bilan mitigé, donc.

Un très bon spectacle, qui, de plus, nous rafraîchit les idées sur une journée clé de l'histoire de France. Tous les comédiens sont excellents, plus particulièrement Louis XIII et Marie de Médicis. Les décors sont minimalistes mais du coup toutes l'attention est reportée sur le texte (en alexandrins) et sur les comédiens. Un spectacle à recommander.

Tres bon texte en alexandrins un vrai plaisir
Jeu des acteurs assez inégal; excellents Louis XIII et Anne d'Autriche;de temps en temps un manque de nervosité dans la mise en scéne mais compensé par la langue ,l'histoire,...Il faut y aller; on passe une tres bonne soirée

Une pièce rondement menée par de bons comédiens. Et pour ne rien gâcher, un texte en alexandrins très intéressant !
Assurément une des pièces qu'il faut voir en cette rentrée ! Souhaitons beaucoup de succès à ce théâtre de la Ville de Paris assez malmené ces temps-ci ...

Si le titre laisse entendre que Richelieu est le personnage central, je l'ai trouvé bien fade par rapport à celui de Louis XIII qui prend de l'ampleur tout au long de la pièce. Hormis ce détail et une mise en scène manquant de rythme, la pièce est très agréable à voir (bien que je fus mal placé) et à préférer à celle sur Mazarin (le Diable rouge).

Excellent moment qui retrace une conception française, toujours aussi contemporaine, du gouvernement et de l'état. Petits compromis, sentiments et passions fragiles, on écarte la famille et on continue de gouverner... Intéressant non? pour cette journée de dupes du 10 novembre 1630 dont nous ressortons plus éclairé. Allez-y sans attendre.

Un excellent spectacle. Le soin apporté aux costumes, décors et au choix des comédiens nous ont donné l'illusion de vivre cette journée au XVIIe S.

Bon il faut quand même ajouter que nous sommes face à une mise en scène des plus planplan et que le personnage de Richelieu manque de charisme. L'écriture en alexandrins et le jeu de Louis XIII restent vraiment intéressants

Jacques Rampal nous avait déjà fait une belle surprise avec Célimène et le Cardinal... La Journée des Dupes, grace une écriture minutieuse et une interprétation très bonne et juste des comédiens, nous donne un superbe spectacle... J'espère que cette pièce sera bientôt reprise dans un autre théatre car cela se termine le 25 octobre, donc un couseil allez le voir rapidement!!!

Un grand moment de théâtre, servi par une troupe remarquable qui nous plonge dans une page d'histoire de France mouvementée. Le théâtre 14 opère une sélection remarquable pour ses saisons théatrales.

Tout à fait d'accord avec Rosine et Thierry :spectacle de grande qualité avec des acteurs épatants ,notemment Louis XIII .Cette pièce est à voir au plus vite, elle vous fera aimer l'Histoire .
Mise en scène très dépouillée qui vous fait apprécier d'autant plus le texte de Jacques Rampal (Célimène et le Cardinal pour les théatreux).Les théatres d'arrondissement (13 et 14 notemment sont vivement conseillés ; en ce moment une très jolie pièce au Théatre 13 sur les frères Wright qui ont volés les premiers)

Spectacle de grande qualité servi par une excellente distribution.
Enfin une belle langue qui permet des joutes oratoires d'un niveau supérieur à ce que nous entendons quotidiennement ! Mais on ne peut pas toujours parler en vers...
A voir absolument

Remarquable ! Trio infernal dominé par le Roi et sa mère (le cardinal pâtit un peu de la diction particulière d'E. Dechartre, mais très bon aussi). Comme d'habitude, les théâtres 13 et 14 ont mis la barre très haut en ce début de saison (paris réussis pour Y. Pignot)