Soirée du 17/09/2024
AVARE (L’) - Cartoucherie
Dans un décor aux allures de laboratoire de Dr. Frankenstein, des centaines d'objets ne demandent qu'à retrouver une deuxième vie: il est stupéfiant pour chacun d'entre nous de découvrir la vie fabuleuse qu'on réinventera pour nos petites babioles. Clément Poirée rend hommage aux métiers de l'ombre de la scène dans une mise en abyme maîtrisée sur le dispositif théâtral aux accents de documentaire sur le processus de la création, allant parfois jusqu'à une sorte de making of des répétitions d'une troupe, "L'Avare" étant au cœur du dispositif.
Devant les vieux personnages de Molière, totalement obnubilés par la maladie des avaricieux ou par la frime des dépenses, une nouvelle génération dans l'ombre rivalise d'audace pour améliorer sa condition, sans gaspiller. Les étagères bougent, les lumières changent: on se croit maintenant au Mont de Piété, un peu plus tard à l'Armée du Salut. Il y a chez Molière un démon de la destruction à l'oeuvre dans tous les personnages. Les accessoiristes cafardent sans mot dire: avant que de ne rien faire, qu'est l'homme pour détruire ce qu'il ne peut créer ? Transformé sous leurs doigts habiles, tout ce tas de falbala fulmine aux mille feux de la solennité.
Un hommage géant à toutes les fourmis géantes de ce théâtre géant qui investit les lieux désaffectés, rattrapé par la transgression d'un texte vieux de 350 ans qu'on fait parler comme un oracle, faisant de nos ridicules fanfreluches abandonnées dans un cadre délabré et vide, du grand art aux grâces éloquentes. Oana - adhérente Starter +
Devant les vieux personnages de Molière, totalement obnubilés par la maladie des avaricieux ou par la frime des dépenses, une nouvelle génération dans l'ombre rivalise d'audace pour améliorer sa condition, sans gaspiller. Les étagères bougent, les lumières changent: on se croit maintenant au Mont de Piété, un peu plus tard à l'Armée du Salut. Il y a chez Molière un démon de la destruction à l'oeuvre dans tous les personnages. Les accessoiristes cafardent sans mot dire: avant que de ne rien faire, qu'est l'homme pour détruire ce qu'il ne peut créer ? Transformé sous leurs doigts habiles, tout ce tas de falbala fulmine aux mille feux de la solennité.
Un hommage géant à toutes les fourmis géantes de ce théâtre géant qui investit les lieux désaffectés, rattrapé par la transgression d'un texte vieux de 350 ans qu'on fait parler comme un oracle, faisant de nos ridicules fanfreluches abandonnées dans un cadre délabré et vide, du grand art aux grâces éloquentes. Oana - adhérente Starter +
Laure S. a écrit le 21/09/2024 à 20h03
Dès l'entrée dans la salle, le public est invité a participer par ses dons comme nous le faisons chez Emmaüs.
Nous sommes plongés dans la mise en scène très originale de ce grand classique qui aurait plu a Mr Molière et pour notre plus grand plaisir.
Ce spectacle est une belle revisite, un petit bijou que nous conseillons à tous
Nous sommes plongés dans la mise en scène très originale de ce grand classique qui aurait plu a Mr Molière et pour notre plus grand plaisir.
Ce spectacle est une belle revisite, un petit bijou que nous conseillons à tous