Interview par Alain Bugnard
Christian Bordeleau
“À toi pour toujours, ta Marie-Lou”
Après "En circuit fermé" et "Parfums d'intimité", Christian Bordeleau s'empare une nouvelle fois d'un texte du Canadien Michel Tremblay.
Pour quelles raisons l'écriture de Michel Tremblay vous touche-t-elle particulièrement ?
Chez cet auteur, les histoires, le vécu des personnages, les situations sont toujours intenses. On passe du rire aux larmes, on vit des moments rares. On sort du théâtre heureux. Il y a du Tchekhov chez Tremblay (pour l'intensité du désir), du théâtre grec (pour la satire de la vie) ou du Balzac (pour la saga familiale). Et une originalité propre dans sa façon de décrire la vie des petites gens. C'est une œuvre rare dans le théâtre contemporain. Souvent lorsque je découvre une de ses pièces, mon cœur s'emballe dès la première réplique et j'ai envie de la mettre en scène !
Quelles sont les thématiques abordées dans ce texte ?
Michel Tremblay adore raconter la condition humaine, la mettre en abyme. Ici, il se demande : notre destin est-il tout tracé dès la naissance ou peut-on faire mentir les augures ? Et il nous convoque à une comédie humaine sans concessions, directe, coup de poing, d'où le rire et la caricature ne sont jamais absents, l'autodérision restant l'outil le plus efficace contre l'adversité. Et il y a cette langue savoureuse, ce parler montréalais qui enchante les oreilles !
Dans quel cadre avez-vous choisi de faire évoluer les personnages ?
La lumière mettra l'accent sur les émotions, la force des comédiens. Les costumes, les meubles évoqueront les années 1960-70, époque où fut créée la pièce au Québec (il y a quarante ans, cette année), mais sans plus ! La comédie humaine n'a pas d'époque !
Chez cet auteur, les histoires, le vécu des personnages, les situations sont toujours intenses. On passe du rire aux larmes, on vit des moments rares. On sort du théâtre heureux. Il y a du Tchekhov chez Tremblay (pour l'intensité du désir), du théâtre grec (pour la satire de la vie) ou du Balzac (pour la saga familiale). Et une originalité propre dans sa façon de décrire la vie des petites gens. C'est une œuvre rare dans le théâtre contemporain. Souvent lorsque je découvre une de ses pièces, mon cœur s'emballe dès la première réplique et j'ai envie de la mettre en scène !
Quelles sont les thématiques abordées dans ce texte ?
Michel Tremblay adore raconter la condition humaine, la mettre en abyme. Ici, il se demande : notre destin est-il tout tracé dès la naissance ou peut-on faire mentir les augures ? Et il nous convoque à une comédie humaine sans concessions, directe, coup de poing, d'où le rire et la caricature ne sont jamais absents, l'autodérision restant l'outil le plus efficace contre l'adversité. Et il y a cette langue savoureuse, ce parler montréalais qui enchante les oreilles !
Dans quel cadre avez-vous choisi de faire évoluer les personnages ?
La lumière mettra l'accent sur les émotions, la force des comédiens. Les costumes, les meubles évoqueront les années 1960-70, époque où fut créée la pièce au Québec (il y a quarante ans, cette année), mais sans plus ! La comédie humaine n'a pas d'époque !
Paru le 22/12/2011
(28 notes) À LA FOLIE THÉÂTRE Du jeudi 3 novembre 2011 au dimanche 1 juillet 2012
COMÉDIE DRAMATIQUE. Dix ans après le décès de leurs parents, Manon et Carmen se retrouvent dans l’ancienne cuisine familiale. Au même moment, Marie-Louise et Léopold, leurs parents, rejouent leur dernière journée.
|