Dossier par Samuel Ganes
Le Bal des Vampires
Là où « l’humour et l’horreur se conjuguent à l’éternité »
Après Cabaret, Le Roi Lion, Zorro, Mamma Mia !, Sister Act et la saison dernière La Belle et la Bête, Stage Entertainment France propose cette saison son nouveau musical : Le Bal des Vampires, mis en scène par Roman Polanski, qu'il l'a créé à travers son film éponyme en 1967. Rencontre avec deux des interprètes Sinan Bertrand et Solange Milhaud.
Ce musical est-il fidèle au film ?
Sinan : Il en reprend en grande partie la trame et le plus important, il en conserve le style burlesque. On se souvient tous du film pour son côté parodique, qui plus est en 1967 c'était sûrement l'un des premiers films d'épouvante détournés. Cette farce, Roman Polanski la veut encore plus présente sur cette version française selon ses dires, car il sait combien nous y sommes sensibles. Il faut rappeler que le spectacle a pris naissance en 1997 à Vienne, et que le film, trente ans plus tôt, aurait pris naissance ici à Paris, dans le quartier latin où Roman Polanski aimait aller avec Gérard Brach dans les cinémas d'arts et d'essais. C'est en regardant des films d'horreur que serait venu l'idée d'en faire un avec un style parodique. Il y a toujours une distance chez Polanski, même sur des films sérieux, il y a cette vision singulière. On retrouve aussi les personnages, semblables au film - j'y joue Herbert Von Krolock, le fils du Comte, féru de poésie, de parfums, de légèreté, il croque très peu de filles, c'est un « vampire sensible » qui court après Alfred, le héros. Je suis surtout présent sur la seconde partie du show.
Solange : A l'inverse, moi je suis surtout sur la première partie. J'interprète Rebecca, la femme de Chagal l'aubergiste. On peut constater aussi que comme pour le film, à travers les vampires le côté gothique, hémoglobine et romantique, très en vogue ces dernières années, séduit les plus jeunes, mais ici s'ajoute cet humour complètement décalé, avec des personnages exubérants, qui ouvrent l'intérêt à un public très large.
Après avoir parlé du fond, abordons la forme.
Solange : Au niveau musique, c'est pop-rock, le grand compositeur Jim Steinman y a mis certains de ses succès comme la chanson titre, à l'époque interprétée par Bonnie Tyler. On est plus d'une trentaine sur scène, on a tous des costumes magnifiques faits sur mesure. Stage Entertainment France, comme à chacun de ses spectacles a vu grand, il y a quand même trente-deux canons à neige, des décors impressionnants avec des structures imposantes - il y a une grosse machinerie.
Sinan : Les chorégraphies sont aussi très présentes et assez efficaces. Les scènes du bal ou celle de l'éveil des vampires sont époustouflantes. Il y a aussi des effets spéciaux - comme le non-reflet des vampires dans les miroirs. C'est un spectacle très drôle, visuel et prometteur.
Sinan : Il en reprend en grande partie la trame et le plus important, il en conserve le style burlesque. On se souvient tous du film pour son côté parodique, qui plus est en 1967 c'était sûrement l'un des premiers films d'épouvante détournés. Cette farce, Roman Polanski la veut encore plus présente sur cette version française selon ses dires, car il sait combien nous y sommes sensibles. Il faut rappeler que le spectacle a pris naissance en 1997 à Vienne, et que le film, trente ans plus tôt, aurait pris naissance ici à Paris, dans le quartier latin où Roman Polanski aimait aller avec Gérard Brach dans les cinémas d'arts et d'essais. C'est en regardant des films d'horreur que serait venu l'idée d'en faire un avec un style parodique. Il y a toujours une distance chez Polanski, même sur des films sérieux, il y a cette vision singulière. On retrouve aussi les personnages, semblables au film - j'y joue Herbert Von Krolock, le fils du Comte, féru de poésie, de parfums, de légèreté, il croque très peu de filles, c'est un « vampire sensible » qui court après Alfred, le héros. Je suis surtout présent sur la seconde partie du show.
Solange : A l'inverse, moi je suis surtout sur la première partie. J'interprète Rebecca, la femme de Chagal l'aubergiste. On peut constater aussi que comme pour le film, à travers les vampires le côté gothique, hémoglobine et romantique, très en vogue ces dernières années, séduit les plus jeunes, mais ici s'ajoute cet humour complètement décalé, avec des personnages exubérants, qui ouvrent l'intérêt à un public très large.
Après avoir parlé du fond, abordons la forme.
Solange : Au niveau musique, c'est pop-rock, le grand compositeur Jim Steinman y a mis certains de ses succès comme la chanson titre, à l'époque interprétée par Bonnie Tyler. On est plus d'une trentaine sur scène, on a tous des costumes magnifiques faits sur mesure. Stage Entertainment France, comme à chacun de ses spectacles a vu grand, il y a quand même trente-deux canons à neige, des décors impressionnants avec des structures imposantes - il y a une grosse machinerie.
Sinan : Les chorégraphies sont aussi très présentes et assez efficaces. Les scènes du bal ou celle de l'éveil des vampires sont époustouflantes. Il y a aussi des effets spéciaux - comme le non-reflet des vampires dans les miroirs. C'est un spectacle très drôle, visuel et prometteur.
Paru le 02/11/2014
(9 notes) THÉÂTRE MOGADOR Du vendredi 17 octobre 2014 au dimanche 28 juin 2015
MUSIQUE/COMÉDIE MUSICALE. Retrouvez sur scène, les péripéties du professeur Abronsius et son jeune assistant Alfred partis en voyage dans la mystérieuse contrée de Transylvanie, persuadés que les vampires existent…Entouré de l’auteur à succès Michael Kunze pour le livret et du géant du rock Jim Steinman pour la musique, Ro...
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