Zoom par Samuel Ganes
Un deux trois… soleil
Peut-on construire son avenir sur un passé de non-dits?
C'est au Théâtre du Ranelagh que Michel Voletti met en scène «Un deux trois... soleil», la lumineuse pièce de Christelle George, dans laquelle il joue le rôle du père taiseux d'une famille au secret lourd à porter...
«En lisant cette pièce, j'ai eu un vrai coup de cœur ! Il y avait si longtemps que je n'avais pas ressenti une telle émotion. Je n'avais qu'une envie : partager ce texte et faire découvrir cette jeune auteure. Christelle George a su traiter un sujet d'actualité, délicat et fort, avec simplicité et justesse. Il ne s'agit pas tant ici de prendre parti -pour ou contre- mais plutôt de faire face aux conséquences d'un acte décisif pour soi et aussi pour les autres. Elle évoque l'après, les doutes, la culpabilité, la reconstruction, le pardon, les non-dits... mais également les liens familiaux, les souvenirs d'enfance avec leurs colères, leurs peines et leurs joies. Les personnages sont des gens simples, droits, qui pensent avec le cœur. Le retour de Claire, l'aînée, après douze ans d'absence, les contraint à faire face à la réalité, à se rapprocher, à dialoguer, à s'ouvrir... et pourquoi pas à se retrouver et reprendre la route ensemble ? Pour la mise en scène, j'ai souhaité un décor à la fois simple et réaliste : cette histoire doit toucher tout le monde... Le travail sur les acteurs est primordial. Ils doivent toujours rester dans la vérité du moment, sans fausse pudeur, sans artifice, en totale confiance avec eux-mêmes. Une ambiance cinématographique sera créée par les lumières ; et la musique soulignera les souvenirs en apportant le charme du passé...
Paru le 11/09/2015
(31 notes) THÉÂTRE DU RANELAGH Du mercredi 16 septembre au samedi 28 novembre 2015
COMÉDIE DRAMATIQUE. Claire, Marie et Julien ont eu leur enfance brisée quand leur mère s’est envolée et que Claire a décidé de quitter la maison… Douze ans plus tard, elle revient. Ce retour de la "grande" est l’occasion de faire face au passé, de parler des non-dits devenus trop lourds à porter et peut-être de se do...
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