RETOURS
(moyenne sur 2 notes)
THÉÂTRE CONTEMPORAIN de Fredrik Brattberg, mise en scène d'Arlette Desmots, avec Géry Clapier, Fabrice Clément, Majida Ghomari et Agnès Trédé.
Le père et la mère attendent le retour de Gustav, leur fils disparu. Au bout de plusieurs mois sans nouvelles, il ressurgit miraculeusement et la vie reprend son cours normal. Mais au bout de quelque temps, Gustav disparaît de nouveau … Comédie noire et récit fantastique traversé par une touche intelligente d’humour absurde, Retours nous plonge dans une inquiétante étrangeté qui dérange autant qu’elle émeut.
2 bis Passage Ruelle
75018 PARIS
M° La Chapelle
Tél: 01 40 05 06 96
Web: www.reineblanche.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75018 PARIS
M° La Chapelle
Tél: 01 40 05 06 96
Web: www.reineblanche.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 07/01/2020 au 18/01/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h20.
CONDITIONS ADHÉRENTS
Pour voir les conditions sur ce spectacle et réserver, connectez-vous avec votre compte.
VOUS N’ÊTES PAS ENCORE ADHÉRENT ?
Renseignez vous sur « Les services offerts » ou appelez-nous au 01 43 72 17 00 et profiter d’invitations et/ou de tarifs réduits (jusqu'à -70%) sur tous nos spectacles.
Notes des adhérents
2 | ||
0 | ||
0 | ||
0 | ||
0 |
Derniers commentaires des adhérents
Pia B. a écrit le 08/01/2020 à 16h35
Note =
Au début, on ne sait pas trop...au milieu non plus et à la fin encore moins et c'est génial
Oana C. a écrit le 08/01/2020 à 13h02
Note =
Musicien classique de formation, Fredrik Brattberg applique les structures musicales à son écriture : les mots sont égrenés comme des notes sur une partition et la fragmentation du récit ravirait tout passionné de musique. Cette fusion des frontières entre mots et musique précipite une gangue sonore vertigineuse, déroutante.
Dans la mise en scène d'Arlette Desmots, la didascalie devient un personnage à part entière : qui se balade d'un coin à l'autre de la scène, scrute les autres personnages, se mélange au public. Les comédiens sont presque figés et sans expression, le décor se limite à deux chaises et la didascalie tourne autour d'eux, enrobant l'imagination d'un glaçage d'irréalité. On n'est pas loin du symbolisme de Maeterlink, l'étrangeté qui s'en dégage marque la férocité d'une béance : celle des relations parents-enfants. Haïkus, bruitages et musique résonnent comme autant de miroirs brisés dans le palais de cristal de la névrose familiale.
Le temps d'une symphonie, 50 minutes, les variations d'un éternel retour des retrouvailles, d'une dégradation, d'une perte, d'une usure. Un grand moment de théâtre dans une toute petite salle.
Dans la mise en scène d'Arlette Desmots, la didascalie devient un personnage à part entière : qui se balade d'un coin à l'autre de la scène, scrute les autres personnages, se mélange au public. Les comédiens sont presque figés et sans expression, le décor se limite à deux chaises et la didascalie tourne autour d'eux, enrobant l'imagination d'un glaçage d'irréalité. On n'est pas loin du symbolisme de Maeterlink, l'étrangeté qui s'en dégage marque la férocité d'une béance : celle des relations parents-enfants. Haïkus, bruitages et musique résonnent comme autant de miroirs brisés dans le palais de cristal de la névrose familiale.
Le temps d'une symphonie, 50 minutes, les variations d'un éternel retour des retrouvailles, d'une dégradation, d'une perte, d'une usure. Un grand moment de théâtre dans une toute petite salle.