"Je suis la maman du bourreau" est une adaptation saisissante du roman de David Lelait-Helo. Clémentine Célarié, alias Gabrielle de Miremont, y incarne une aristocrate catholique qui n'est qu'amour et vertu. Son dernier fils est entré dans les ordres tout naturellement, devenant ainsi une sorte de Dieu qui s'est transformé en diable. L'écriture est ciselée comme des piques tranchantes, la scénographie d'Hermann Batz est brillante, minutieuse et millimétrée au cordeau avec de nombreuses interactions sonores, des effets de lumières exprimant les variations de langage, sans compter le décor qui se referme sur la comédienne. La précédente interprétation de Maupassant par Clémentine Celarié était déjà merveilleuse, mais cette foi qui rejaillit dans son jeu actuel est vraiment exceptionnelle, aussi puissante que sublimée par son amour maternel, tiraillée entre l'amour et la haine. Les larmes sur son visage ravagé nous transportent dans cette histoire pleine de spiritualité, entre espoir et trahison, pour son fils, son Dieu, sa chute. C'est un chef-d'œuvre à multiples facettes à ne pas rater.

Il y a très longtemps que je n'avais pas vu un spectacle de cette qualité
Très belle construction de cette pièce
Quant à l'interprétation de Clémentine Célarié : elle est magistrale ! elle est dans cette situation, elle la vit et nous emmène avec elle.
Toute la salle était bouleversée ; les applaudissements ne s'arrêtaient pas, nous acclamions tous le talent de cette magnifique comédienne.
Félicitations et Bravo 👏👏👏👏👏♥️

Nous ressortons de ce face à face complètement sonnés tant Clementine Celarié vit et fait vivre cette tragédie. J'ai rarement été aussi transportée par un spectacle. Un immense bravo à l'actrice grâce à qui j'ai acheté le livre éponyme tout aussi puissant.

Excellente comédienne dans ce rôle difficile. J'ai juste un petit regret, qu'il n'ait pas été abordé le célibat des prêtres, porte ouverte aux «bourreaux ».

Beau texte et interprétation magistrale de Clémentine Celarié. Pas de cinq étoiles cependant car le scénario est tout de même assez prévisible. L'émotion est cependant bien présente.