Tout est parfait, le texte, l'interprétation, tout comme la mise en scène. Une grande soirée de théâtre.

Delphine Depardieu est croustillante en la personne immorale de la marquise de Merteuil. Une mise en scène impeccable et des décors à la hauteur de ce petit bijou.

Brillantissime. Delphine Depardieu est si redoutable en marquise de Merteuil qu'elle égale la prestation de Glenn Close. Valentin de Carbonnières incarne également à merveille la malice de Valmont. Dans l'ensemble, le cast tout entier convainc sans mal dès les premières minutes, et ça n'est pas peu dire pour une oeuvre aussi complexe à interpréter. Un immense bravo !

Une mise en scène et des décors de rêve. Une pièce d'anthologie. Curieusement mais ceci doit facilement s'améliorer, l'acoustique n'était pas des meilleures et Monsieur de Valmont était parfois peu compréhensible à la différence de la vieille tante, un modèle du genre. En résumé un grand bravo.. c'est un magnifique spectacle.

La version cinématographique de Stephen Frears, particulièrement brillante avec Glenn Glose en marquise de Merteuil perverse à souhait et John Malkovitch dont les traits se prêtent à la perfection au vicomte de Valmont, pouvait nous conduire à redouter que l'adaptation théâtrale fasse pâle figure en comparaison.
Il n'en est rien. Tous les comédiens sont de qualité et plus particulièrement Delphine Depardieu qui s'inscrit totalement dans les pas de son aînée.
J'ai un peu plus de réserves sur Valentin de Carbonnières, au physique moins retors que Malkovitch et surtout à la diction manquant terriblement de puissance notamment quand il se tient dos à la scène. Au 12 ème rang, nous avons raté des répliques malgre l'attention soutenue et le silence de la salle.
Du texte de Chadernos de Laclos, tout à été dit et de ce 18e siècle, redoutable par ces mœurs et son hypocrisie, aussi.
Mais Arnaud Denis nous offre une mise en scène au cordeau avec une direction d'acteurs parfaite, des décors tout en jeux d'ombres et de lumières et des costumes superbes mettant en valeur la noirceur des âmes sous la richesse du vêtement.
Pas de fantaisie ici, que du classique mais totalement réussi.