CLASSEMENT SANS SUITE
(moyenne sur 11 notes)
À partir de 14 ans
THÉÂTRE CONTEMPORAIN de et mis en scène par Luca Franceschi, d'après une initiative de Carole Ventura, avec Luca Franceschi, Julie Marichal, Dorothée Schoonooghe ou Caroline Poiré, Gregory Nardella ou Laurent D'Elia et Carole Ventura ou Floriane Durin.
"Classement sans suite" est une histoire, qui se veut, universelle. C’est l’histoire non pas d’une victime de violences sexuelles mais de toutes les victimes, quels que soient leur âge, leur genre, leur classe sociale, leur origine, leur lien avec l’agresseur, qui décident de porter plainte auprès des services de police et d’entamer une procédure judiciaire. Sur scène, cinq comédien.ne.s dont chacun.e représente une symbolique de ce parcours judiciaire : la victime, l’agresseur, l’entourage de la victime, les associations qui accompagnent les victimes et les institutions judiciaires et policières. Chaque interprète incarne son rôle dans toutes ses déclinaisons possibles. Vincent joue ainsi tous les agresseurs, jeune, plus âgé, belge, d’origine étrangère, proche ou éloigné de la victime, etc.
7 rue Véron
75018 PARIS
M° Abbesses, Blanche
Tél: 01 42 33 42 03
Web: www.manufacturedesabbesses.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75018 PARIS
M° Abbesses, Blanche
Tél: 01 42 33 42 03
Web: www.manufacturedesabbesses.com
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> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 28/08/2025 au 05/10/2025.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h15.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Dominique R. a écrit le 06/10/2025 à 08h36
ABSOLUMENT GENIAL - le concept, l'interpretation - la mise en scène
Cette pièce n'apporte certes pas des solutions, mais montre tout les rouages d'une agression et comment on y fait face
Cette pièce n'apporte certes pas des solutions, mais montre tout les rouages d'une agression et comment on y fait face
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 05/10/2025 à 01h38
.
Effectivement, surtout pour le fond, mais
aussi dans sa forme, ce spectacle hyper
réaliste et percutant, remet les pendules
à l'heure. Tout se joue sur l'ambivalence
de ce qui se dit et le regard de la troupe,
sur l'approche formelle des arguments...
Le point brûlant c'est que l'entonnoir est
gigantesque en entrée mais qu'à l'autre
bout il en sort (comme l'indique le titre),
une écrasante majorité de classements
sans suite...
.
j2f.
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Effectivement, surtout pour le fond, mais
aussi dans sa forme, ce spectacle hyper
réaliste et percutant, remet les pendules
à l'heure. Tout se joue sur l'ambivalence
de ce qui se dit et le regard de la troupe,
sur l'approche formelle des arguments...
Le point brûlant c'est que l'entonnoir est
gigantesque en entrée mais qu'à l'autre
bout il en sort (comme l'indique le titre),
une écrasante majorité de classements
sans suite...
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j2f.
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Valerie L. a écrit le 27/09/2025 à 22h44
Excellente pièce, très émouvante et instructive, sur les abus sexuels et la domination masculine. Basée sur des témoignages réels et sur des statistiques accablantes, elle permet de deconstruire les préjugés sexistes, de faire connaître le parcours des victimes et de s'interroger sur la justice humaine qui faute de preuves finit par classer sans suite la majorité des affaires de viol. Interprétation très juste et sensible. A ne pas manquer.
Clara M. a écrit le 26/09/2025 à 01h37
Grâce aux partis pris du texte et de la judicieuse mise en scène, cette pièce touche à l'universel, évitant ainsi pathos et manichéisme.
Les cinq comédiens, très justes, endossent donc les rôles archétypiques de la victime, de l'agresseur, de l'entourage, des associations et de l'institution ! C'est ce processus même de la symbolique qui donne toute sa force au propos ! Convaincante et passionnante, une œuvre à voir assurément.
Le bord plateau avec la participation d'Arnaud Gallais a ajouté un éclairage militant à la problématique complexe des violences sexuelles et pédocriminelles.
Bravo et merci à La Manufacture des Abbesses pour la qualité de sa programmation !
Les cinq comédiens, très justes, endossent donc les rôles archétypiques de la victime, de l'agresseur, de l'entourage, des associations et de l'institution ! C'est ce processus même de la symbolique qui donne toute sa force au propos ! Convaincante et passionnante, une œuvre à voir assurément.
Le bord plateau avec la participation d'Arnaud Gallais a ajouté un éclairage militant à la problématique complexe des violences sexuelles et pédocriminelles.
Bravo et merci à La Manufacture des Abbesses pour la qualité de sa programmation !
Oana C. a écrit le 23/09/2025 à 21h07
Un titre au symbole d'une impasse, au poids d'un silence institutionnel, sous l'emprise d'une fatalité annoncée qui sonne comme un verdict d'abandon. Fermant la porte à la reconnaissance, à la justice, à la vérité. Tuant l'espoir avant même qu'il ne naisse.
Et pourtant, dans l'énergie des comédiens, une promesse : celle que rien n'est tout à fait fini. Si le classement est sans suite, les acteurs, eux, font suite - par la présence, la voix, la mémoire partagée - et maintiennent vivante une forme d'espoir. Une énergie qui refuse le silence.
C'est peut-être ici que réside la puissance politique et artistique de ce spectacle : dans ce frottement entre le désespoir annoncé - qu'aucune justice n'aboutira, qu'aucun pouvoir supérieur n'aura jugé nécessaire d'agir - et l'énergie déployée quand même, qui maintient une tension vivante, celle d'une promesse : d'un autre engagement, d'une autre écoute, vers une vraie transformation. D'une histoire sans résolution juridique, parfois, mais vers une véritable transformation - autrement.
Et pourtant, dans l'énergie des comédiens, une promesse : celle que rien n'est tout à fait fini. Si le classement est sans suite, les acteurs, eux, font suite - par la présence, la voix, la mémoire partagée - et maintiennent vivante une forme d'espoir. Une énergie qui refuse le silence.
C'est peut-être ici que réside la puissance politique et artistique de ce spectacle : dans ce frottement entre le désespoir annoncé - qu'aucune justice n'aboutira, qu'aucun pouvoir supérieur n'aura jugé nécessaire d'agir - et l'énergie déployée quand même, qui maintient une tension vivante, celle d'une promesse : d'un autre engagement, d'une autre écoute, vers une vraie transformation. D'une histoire sans résolution juridique, parfois, mais vers une véritable transformation - autrement.



