Le sujet n'est pas épuisé en une heure et quart, bien sûr, mais l'angle d'attaque est particulièrement intéressant, la mise en scène originale et les comédiennes sont de grande qualité, on rit et on s'interroge, un bon moment de théâtre, troupe à suivre.

Dépêchez-vous il ne reste quasi plus de séances pour voir cette pièce... d'une compagnie qui porte si bien son nom, composée exclusivement de femmes pour ce spectacle : Mère. Au singulier.
Un petit stage afin de régler ses problèmes avec la figure maternelle, ça vous dit ?
Raphaëlle Simon ouvre le bal de façon percutante... Whaouhhhh!!!
Saluons-les et encourageons ces talentueuses jeunes et fougueuses comédienes :
Camille Arrivé, Carla Gauzès, Ambre Matton (l'autrice) Rosa Pradinas, Raphaëlle Simon et Mathilde Wind.
Nous avons eu la chance d'enchaîner sur un échange avec les deux auteurs du livre qui a inspiré cette pièce, animé par l'autrice et les comédiennes :
" Le genre du capital - comment la famille reproduit les inégalités". (Céline Bessière et Sybille Gollac, Sociologues).

Règlements de comptes avec La Mère, "comptes" dans toutes les acceptions du terme justement, c'est bien dans cette polysémie que réside l'originalité de ce spectacle engagé : combien ça coûte, le soin, la tendresse maternelle ?!
Très bien interprété par une troupe de comédiennes talentueuses, de la médiatrice et son assistante, débordées par le sujet, aux filles en quête de solutions, ce stage sur les relations mères/filles est souvent surprenant.