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(9 notes) LA CROISÉE DES CHEMINS - SALLE VAUGIRARD Du samedi 21 mars 2020 au jeudi 30 octobre 2025
THÉÂTRE CONTEMPORAIN. Face à une assemblée d'académiciens, un artiste est invité à raconter sa vie simiesque et son intégration dans le monde des humains. Jouant avec les artifices de la scène, il conte sa métamorphose depuis sa capture par le Cirque Hagenbeck.
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Notes des adhérents
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Malika G. a écrit le 28/10/2025 à 20h52
Excellente performance de Mahmoud Ktari tout entier dans un rôle exigeant.
jpierre a écrit le 28/10/2025 à 13h29
La fable Rapport pour une Académie explore la question de l'asservissement et de la perte d'identité, à travers une réflexion sur le statut de l'esclave et l'adaptation à la société dominante. L'interprétation, juste et maîtrisée, donne du relief à ce texte dense et symbolique. La mise en scène, sobre et dépouillée, laisse toute la place à la parole et à la gestuelle du comédien, renforçant ainsi la portée philosophique du propos. Cependant, le spectacle laisse une impression d'inachèvement : certaines pistes, notamment sur le sens de la transformation ou sur la justification du renoncement, auraient mérité d'être davantage approfondies. L'ensemble demeure un moment de théâtre intelligent et stimulant, qui suscite la réflexion, même s'il aurait gagné à creuser davantage son sujet.
Nelly B. a écrit le 26/10/2025 à 12h09
Original
Très belle performance
Très belle performance
Sylvain F. a écrit le 25/10/2025 à 14h30
Note =
Une mise en scène inventive qui fait se croiser la forme (évolution des costumes) et le fond (progression du texte)
Le texte, parfois grave parfois caustique, interroge notre humanité et notre animalité.
Le petit passage de vidéo est le bienvenu en rappelant la brutalité des expositions coloniales et des premiers noirs "de variété" (clown Chocolat, Josephine Baker)
Le comédien est investi et nous captive progressivement (oui le début traine un peu, je n'aurai pas été contre de rentrer tout de suite dans l'histoire ;-)
Le texte, parfois grave parfois caustique, interroge notre humanité et notre animalité.
Le petit passage de vidéo est le bienvenu en rappelant la brutalité des expositions coloniales et des premiers noirs "de variété" (clown Chocolat, Josephine Baker)
Le comédien est investi et nous captive progressivement (oui le début traine un peu, je n'aurai pas été contre de rentrer tout de suite dans l'histoire ;-)
Clara M. a écrit le 19/10/2025 à 18h01
Derrière la magistrale performance d'acteur, Mahmoud Ktari tour à tour naïf et habile, la pièce propose une réflexion éminemment politique, une farce amère sur ce qui fait notre humanité, un regard essentiel sur l'altérité ! Sans oublier la vision indispensable de l'artiste !
Mise en scène inventive, usage à bon escient de la vidéo (Chocolat le clown ou le zoo humain... )costumes et maquillage inspirés, un spectacle exigeant mais nécessaire qui interroge la place de l'homme et mérite assurément d'être vu !
Mise en scène inventive, usage à bon escient de la vidéo (Chocolat le clown ou le zoo humain... )costumes et maquillage inspirés, un spectacle exigeant mais nécessaire qui interroge la place de l'homme et mérite assurément d'être vu !
Nathalie L. a écrit le 13/03/2025 à 11h06
Très bon comédien qui sert très justement le texte. Interprétation remarquable surtout face à la difficulté d une petite salle.. petit bémol pour la mise en scène
Oana C. a écrit le 10/02/2025 à 17h19
Qui est ce personnage lunaire aux yeux protubérants d'une candeur à vous faire chavirer de votre orbite ? un singe s'adressant aux hommes ? un homme s'adressant aux autres hommes ? un singe s'adressant aux autres singes ? Veut-il nous dire que l'homme n'est qu'un masque ? qu'il traverse des miroirs déformants, des incarcérations perpétuelles ? Aurait-il voulu s'évader, qu'il n'y serait pas arrivé ?
Il ouvre et referme un grand coffre, se mire dans l'interstice qui lézarde entre deux planches, se maquille et se démaquille, singe l'humanité ou humanise la singitude. Agrippé à ses origines de cet autre hier, il s'accroche à la quiétude qui le préserve de toute tentation de vouloir s'évader.
Mahmoud Ktari est magnétisant d'une ingénuité à vous faire panteler, d'une douceur à damner la voix des anges, à vous rendre ivre d'une intelligence sans mots : il vous invite à percer le mystère de cet être. Son histoire est silex mais le feu est en vous.
Il ouvre et referme un grand coffre, se mire dans l'interstice qui lézarde entre deux planches, se maquille et se démaquille, singe l'humanité ou humanise la singitude. Agrippé à ses origines de cet autre hier, il s'accroche à la quiétude qui le préserve de toute tentation de vouloir s'évader.
Mahmoud Ktari est magnétisant d'une ingénuité à vous faire panteler, d'une douceur à damner la voix des anges, à vous rendre ivre d'une intelligence sans mots : il vous invite à percer le mystère de cet être. Son histoire est silex mais le feu est en vous.
Brigitte S. a écrit le 25/01/2025 à 09h57
l'homme "revisité" par le regard
Ce texte de Kafka pourrait sembler provocateur - un simiesque distingué faisant un discours élégant devant un parterre d'humains médusés - mais, en fait, incite à la réflexion. Humanité? Animalité ? une évolution bien proche dont les frontières peuvent sembler très ténue. Il convient de saluer l'excellente interprétation de Mahmoud Ktari intelligemment mis en scène par Khadija El Mahdi et vêtu avec "distinction" par Judikaël.
Ce texte de Kafka pourrait sembler provocateur - un simiesque distingué faisant un discours élégant devant un parterre d'humains médusés - mais, en fait, incite à la réflexion. Humanité? Animalité ? une évolution bien proche dont les frontières peuvent sembler très ténue. Il convient de saluer l'excellente interprétation de Mahmoud Ktari intelligemment mis en scène par Khadija El Mahdi et vêtu avec "distinction" par Judikaël.


