Mise en scène minimaliste, belle performance d'acteurs, nous avons beaucoup aimé cette pièce.

Une étude de la folie et des tourments intérieurs qu'elle peut générer dans une mise en scène épurée jusqu'à l'excès. Une Sandrine Bonnaire éblouissante.
Un spectacle beaucoup trop long dans un théâtre plus qu'inconfortable quand on mesure plus d'1,50 mètre...

Mise en scène dépouillée qui met en valeur la justesse de l'interprétation des protagonistes.
Très beau moment de théâtre.

Très belle prestation d'acteur mais q le texte est difficile 😅

Un spectacle intrigant et prégnant. Une mise en vie saisissante et une interprétation remarquable.

Tout a été dit, de la longueur et lenteur de la pièce, du ton mécanique du psy/juge/interrogateur, du texte cisélé, de la mise en scène brute, de la justesse de Grégoire Oestermann et Sandrine Bonnnaire... des + et des -... mais à la fin je n'en ai retiré qu'un sentiment d'ennui. Dommage, les ingrédients n'ont pas fonctionné ensemble.

La mise en scène minimaliste ne m'a pas gênée.
Les acteurs sont parfaits.
Par contre, un spectacle de 2h 20 dans ce théâtre n'est juste pas possible.
On a trop chaud, on est serré . On ne sait pas comment mettre ses jambes. J'ai horriblement souffert et me suis déplacée au fond au moment du changement d'interrogatoire pour aller derrière. Il y avait des places.
La salle était plutôt à moitié vide.

Pour moi excellent... Duras sait écrire... mise en scène au cordeau

Les 3 acteurs sont incroyables, avec une mise en scène minimaliste ils servent merveilleusement le texte

Duras donne à cette pièce une forme épurée, sans décor sauf une chaise, sans costumes, quasiment sans mise en scène sinon qu'un homme non policier, mi-psychologue, mi-enquêteur, est dans la salle parmi les spectateurs. Il n'y a pas d'action, le mari est interrogé en premier pendant un peu plus d'une heure puis Claire prend sa place, perdue dans son monde et dans sa folie.
A la sortie, le jeu des acteurs et la grande sobriété de la scénographie divisent le public : les inconditionnels de Duras et les autres.

Très beau jeu des acteurs mais 2h30 en étant coincé un peu dur pour les genoux, idem pour les autres,ça gâche le plaisir

Une pièce sous la forme des interrogatoires successifs, par un interrogateur qui reste anonyme, de Pierre Lannes, le mari, et de Claire Lannes, la meurtrière. Très bien jouée, cette pièce très statique, mais néanmoins intéressante, dure beaucoup trop longtemps (près de 2h30), vue sa structure.

La représentation à laquelle j'ai assisté a été perturbée par des départs peu discrets en cours de spectacle (même à 5' de la fin), des chuchotements, voire des ricanements... Aussi il est préférable de savoir une ou deux choses avant de venir voir cette pièce au Théâtre de l'Atelier. Vous assisterez à une sorte d'interrogatoire assez monocorde d'une durée de 2h20, avec des personnages statiques, sans vraiment de mise en scène, dans une salle trop chauffée et peu confortable. Mais si vous êtes prêt à embarquer pour assister à la performance de 3 grands acteurs sur un texte à multiples résonances, alors vous vivrez un très beau moment de théâtre.

C'est 1 vrai thriller cette pièce : va-t-on enfin savoir pourquoi Claire a trucidé Marie-Thérèse ? Est-elle vraiment folle cette Claire ? Sandrine Bonnaire exprime avec une grande délicatesse la souffrance de Claire, la souffrance du siècle ?... Un grand moment de théâtre et beaucoup de plaisir

Un jeu d'acteur exceptionnel et une mise en scène qui illustrent parfaitement le sujet. Public averti.

Le crime fait partie de la vie et en chercher les causes mène à raconter toute une vie. Si les questions s'épuisent, alors il n'y a plus rien à dire et l'auteure peut enfin en finir avec son personnage. La mise en scène privilégie le jeu des questions réponses sous l'angle de la confidence, jeu dans lequel excelle les trois comédiens. Sandrine Bonnaire a l'art de nous rendre familière cette meurtrière...ce qui n'aurait sans doute pas déplu à l'écrivaine.

L'univers durassien est parfaitement rendu dans cette pièce servie par un trio de comédiens éblouissant.
Pour cette première, Sandrine Bonnaire était magistrale !