Dossier par Jeanne Hoffstetter
L’Inspecteur Whaff
de Tom Stoppard
Jean-Luc Revol signe la version française et met en scène cette comédie policière aussi délirante que si les Monty Python menaient l'enquête chez Agatha Christie. Au théâtre Tristan-Bernard.
Jean-Luc Revol
Comédien, metteur en scène passion
né de musique, il reçoit en 2004 le prix de l'Adami pour l'ensemble de son travail avec sa compagnie Le Théâtre du Caramel Fou. En 2007, il est nommé dans la catégorie meilleur metteur en scène pour Le Cabaret des hommes perdus puis signe la mise en scène d'Une souris verte qui rencontre un énorme succès. L'idée de monter L'Inspecteur Whaff le taraude depuis l'époque du cours Florent. "Je suis angliciste et j'adore l'humour anglais ! J'avais traduit cette pièce il y a un moment déjà. Il s'agit de deux critiques venus voir une très mauvaise pièce d'Agatha Christie dans laquelle on retrouve tous les poncifs du genre. Mais le plus fou est qu'ils vont se trouver pris au piège dans l'intrigue !" Une pièce délicate à monter ? "Il s'agit là de théâtre dans le théâtre. La difficulté est de demander aux comédiens d'être bons, évidemment, tout en interprétant de mauvais comédiens en train de jouer une mauvaise pièce. Mais il ne faut pas non plus tomber dans le grotesque car l'écriture de Stoppard n'est jamais lourde ! Ça fait longtemps que je veux travailler ce type de théâtre... complètement décalé ! Ça m'excite beaucoup !" Jean-Luc Revol, alias l'inspecteur, Erik Thomas, Viviane Marcenaro et Valérie Moureaux sont membres de la Ligue d'improvisation. Sans trahir le texte, des surprises en perspective ? "Nous travaillons ensemble depuis longtemps, dans la souplesse et l'inventivité. Je me suis dit que c'était un plus pour cette comédie." Quant aux décors et aux costumes, point n'est besoin de dire que l'imaginaire et la sensibilité de Jean-Luc Revol trouveront ici un beau terrain de jeu. Dans quelques semaines, les représentations commencent. Confiant ? "Jamais ! Je suis un angoissé, mais alors... !"
Viviane Marcenaro
est Lady Cynthia Muldoon
La comédienne a son franc-parler et n'est pas du genre à chercher midi à quatorze heures. Les "matchs d'impro" dont le succès ne se dément pas depuis vingt-cinq ans, occupent une grande partie de son temps et la font vivre correctement. "C'est comme une drogue, on adore ! Quand vous improvisez, vous devez dans l'instant construire l'histoire et le personnage, mettre en scène, écouter l'autre et répliquer du tac au tac. C'est une autre façon d'exercer le métier de comédien." Pour l'heure, elle sort d'une séance d'essayage, heureuse et excitée à l'idée d'interpréter cette Cynthia. "Jean-Luc a une telle créativité ! Cette pièce c'est... une folie gaie, dans les couleurs, les personnages, les décors et les costumes. Il sait marier la réalité, l'humanité, la folie car il serait dommage de ne jouer que l'aspect loufoque. La pièce commence, il y a déjà un macchabée par terre. On ne sait pas qui c'est, et personne n'a l'air de s'en soucier. Ça me rappelle le Cluedo. Je pense que la manière d'interpréter nos rôles va être primordiale ! Moi, je joue une belle femme de 40 ans, veuve, qui tombe amoureuse d'un petit jeune qu'elle vient de rencontrer, Simon, qui lui est tiraillé entre elle et Félicité, une jeune fille de la haute société, tout aussi folle furieuse : Cunningham. Tout ça est très mondain et complètement délirant, difficile à raconter. Pour l'instant, je ne pense à rien d'autre, j'ai vraiment envie de savourer ça !"
Pierre Deladonchamps
est Simon
Déjà tout petit ce séduisant jeune homme n'avait de cesse de faire le pitre pour amuser la galerie, jusqu'à ce que sa mère lui suggère d'aller plutôt prendre des cours de théâtre. Ce qu'il fait tout en suivant des études de gestion et communication en attendant son heure. Après divers petits rôles, il vient de tourner dans Louise Michel, dernier film de Solveig Anspach, aux côtés de Sylvie Testud, et rêve d'un one-man-show pour jouer un jour ses propres textes. "J'aime tout ce qui touche à l'humour et il y en a beaucoup dans cette pièce de Stoppard. Ici le spectateur est toujours cueilli au moment où il ne s'y attend pas ! Il est constamment tenu en haleine parce que rien n'est cohérent dans cette histoire, dans ces personnages." À l'idée de rejoindre ses sept partenaires, il jubile et piaffe d'impatience. "Cette mise en abyme des comédiens qui vont jouer des comédiens, qui jouent des personnages, ça va être jubilatoire à jouer ! Moi, je suis Simon Thibaudisse. J'ai une double relation amoureuse avec la maîtresse de maison, Lady Muldoon, et Félicité Cunningham, une de ses amies. Mais je vais devoir faire un choix, non sans maladresse parfois. C'est vraiment un beau projet théâtral auquel Jean-Luc va insuffler de bonnes ondes. Je suis fier et heureux qu'il m'ait proposé ce rôle, c'est un metteur en scène de grand talent !"
Comédien, metteur en scène passion
né de musique, il reçoit en 2004 le prix de l'Adami pour l'ensemble de son travail avec sa compagnie Le Théâtre du Caramel Fou. En 2007, il est nommé dans la catégorie meilleur metteur en scène pour Le Cabaret des hommes perdus puis signe la mise en scène d'Une souris verte qui rencontre un énorme succès. L'idée de monter L'Inspecteur Whaff le taraude depuis l'époque du cours Florent. "Je suis angliciste et j'adore l'humour anglais ! J'avais traduit cette pièce il y a un moment déjà. Il s'agit de deux critiques venus voir une très mauvaise pièce d'Agatha Christie dans laquelle on retrouve tous les poncifs du genre. Mais le plus fou est qu'ils vont se trouver pris au piège dans l'intrigue !" Une pièce délicate à monter ? "Il s'agit là de théâtre dans le théâtre. La difficulté est de demander aux comédiens d'être bons, évidemment, tout en interprétant de mauvais comédiens en train de jouer une mauvaise pièce. Mais il ne faut pas non plus tomber dans le grotesque car l'écriture de Stoppard n'est jamais lourde ! Ça fait longtemps que je veux travailler ce type de théâtre... complètement décalé ! Ça m'excite beaucoup !" Jean-Luc Revol, alias l'inspecteur, Erik Thomas, Viviane Marcenaro et Valérie Moureaux sont membres de la Ligue d'improvisation. Sans trahir le texte, des surprises en perspective ? "Nous travaillons ensemble depuis longtemps, dans la souplesse et l'inventivité. Je me suis dit que c'était un plus pour cette comédie." Quant aux décors et aux costumes, point n'est besoin de dire que l'imaginaire et la sensibilité de Jean-Luc Revol trouveront ici un beau terrain de jeu. Dans quelques semaines, les représentations commencent. Confiant ? "Jamais ! Je suis un angoissé, mais alors... !"
Viviane Marcenaro
est Lady Cynthia Muldoon
La comédienne a son franc-parler et n'est pas du genre à chercher midi à quatorze heures. Les "matchs d'impro" dont le succès ne se dément pas depuis vingt-cinq ans, occupent une grande partie de son temps et la font vivre correctement. "C'est comme une drogue, on adore ! Quand vous improvisez, vous devez dans l'instant construire l'histoire et le personnage, mettre en scène, écouter l'autre et répliquer du tac au tac. C'est une autre façon d'exercer le métier de comédien." Pour l'heure, elle sort d'une séance d'essayage, heureuse et excitée à l'idée d'interpréter cette Cynthia. "Jean-Luc a une telle créativité ! Cette pièce c'est... une folie gaie, dans les couleurs, les personnages, les décors et les costumes. Il sait marier la réalité, l'humanité, la folie car il serait dommage de ne jouer que l'aspect loufoque. La pièce commence, il y a déjà un macchabée par terre. On ne sait pas qui c'est, et personne n'a l'air de s'en soucier. Ça me rappelle le Cluedo. Je pense que la manière d'interpréter nos rôles va être primordiale ! Moi, je joue une belle femme de 40 ans, veuve, qui tombe amoureuse d'un petit jeune qu'elle vient de rencontrer, Simon, qui lui est tiraillé entre elle et Félicité, une jeune fille de la haute société, tout aussi folle furieuse : Cunningham. Tout ça est très mondain et complètement délirant, difficile à raconter. Pour l'instant, je ne pense à rien d'autre, j'ai vraiment envie de savourer ça !"
Pierre Deladonchamps
est Simon
Déjà tout petit ce séduisant jeune homme n'avait de cesse de faire le pitre pour amuser la galerie, jusqu'à ce que sa mère lui suggère d'aller plutôt prendre des cours de théâtre. Ce qu'il fait tout en suivant des études de gestion et communication en attendant son heure. Après divers petits rôles, il vient de tourner dans Louise Michel, dernier film de Solveig Anspach, aux côtés de Sylvie Testud, et rêve d'un one-man-show pour jouer un jour ses propres textes. "J'aime tout ce qui touche à l'humour et il y en a beaucoup dans cette pièce de Stoppard. Ici le spectateur est toujours cueilli au moment où il ne s'y attend pas ! Il est constamment tenu en haleine parce que rien n'est cohérent dans cette histoire, dans ces personnages." À l'idée de rejoindre ses sept partenaires, il jubile et piaffe d'impatience. "Cette mise en abyme des comédiens qui vont jouer des comédiens, qui jouent des personnages, ça va être jubilatoire à jouer ! Moi, je suis Simon Thibaudisse. J'ai une double relation amoureuse avec la maîtresse de maison, Lady Muldoon, et Félicité Cunningham, une de ses amies. Mais je vais devoir faire un choix, non sans maladresse parfois. C'est vraiment un beau projet théâtral auquel Jean-Luc va insuffler de bonnes ondes. Je suis fier et heureux qu'il m'ait proposé ce rôle, c'est un metteur en scène de grand talent !"
Paru le 10/02/2009
(48 notes) THÉÂTRE TRISTAN BERNARD Du mercredi 21 janvier au mercredi 1 avril 2009
COMÉDIE. Deux critiques de théâtre assistent à la représentation d'une pièce policière classique: un vieux manoir anglais, des marais mouvants, un fou en cavale, un cadavre... Mais peu à peu nos deux critiques se retrouvent sur scène au milieu des personnages se posant plusieurs questions: que cherche le m...
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