Portrait par Caroline Fabre
Chantal Ladesou
Enfin star !
Son incroyable dynamisme, sa voix rauque, son élocution, disons... particulière et sa vis comica sont depuis longtemps reconnus. Pourtant, la carrière de Chantal Ladesou vient à peine de passer en mode star.
Entre un père entrepreneur et la fibre artistique de sa mère, cette timide roubaisienne n'a pas longtemps hésité. Elle s'inscrit au Conservatoire de Lille puis au Cours Simon à Paris où elle devient « vedette de cours » car « quand je jouais une tragédie... la comédie reprenait le dessus ! ». René Simon déjà lui prédit : "tu feras du théâtre. Le cinéma viendra tout seul, tardivement".
Effectivement, outre des petites participations au cinéma et une rôle récurant dans « Maguy » aux côtés, entre autres, de Rosy Varte, Jean-Marc Thibault, Henri Garcin et Marthe Villalonga, l'essentiel de sa carrière se déroulera sur les planches. Très vite, l'idée de créer un one woman show la titille et elle intègre « La Classe » de Fabrice. Ce « premier coup de projecteur » aidant, elle crée son premier one woman show, « Y'a une femme Ladesou », au Point Virgule.
Depuis, le théâtre l'engage régulièrement « j'avais un succès d'estime, le public me suivait, les médias aussi et moi je m'amusais ». Pourtant, subitement, Chantal casse sa routine pour « raconter des histoires au public, en tête-à-tête ». Une déferlante de spectateurs venus voir « J'ai l'impression que je vous plais » au Petit Gymnase va bouleverser sa carrière. En effet, le spectacle migre au Rive Gauche, à Bobino et aux Bouffes Parisiens pour finir à l'Olympia ! Dès lors, Chantal n'arrête plus. Outre la radio (Les Grosses Têtes. RTL) et les télés, le théâtre l'engage en tête d'affiche (Nelson). Elle monte même les marches à Cannes pour la première fois ("C'est quoi cette famille?" ! Sorti en août) et tourne le prochain Lelouch !
À la rentrée, elle sera mise en scène par Michel Fau dans « Peau de vache ». « Je suis très fière : j'ai été adoubée par Barillet et Gredy ! Ils ont souhaité que je joue une de leurs pièces et je l'ai choisie avec Michel Fau. Elle semble écrite pour moi, y compris la réplique « j'ai cueilli les fleurs, préparé la soupe et monté une armoire normande ». C'est tout moi ça ! »
Car dans la vie, Chantal se définit comme « une mère inquiète », une femme « un peu trop angoissée mais qui ne le montre pas », et hyper active « Je ne sais pas me poser, lire un bouquin, écouter la radio. Me reposer à la campagne, c'est vider la grange ! ». Elle avoue aussi être quelque peu « éparpillée » : « Je peux tourner une demi-heure chez moi à chercher mon portable mais c'est ma façon de vivre car, quand je retrouve enfin mes affaires, ça me fait un bien fou ! ».
Chantal a beau avoir inauguré une nouvelle coiffure « je me suis endormie chez le coiffeur et il m'a coupé les cheveux. Il a bien fait, non ? (rire) », elle ne change pas. « Certes, maintenant, on vient me voir moi, mais, pour moi, c'est juste une continuité. J'ai toujours un seul moteur, jouer et rendre le public heureux ! ».
Effectivement, outre des petites participations au cinéma et une rôle récurant dans « Maguy » aux côtés, entre autres, de Rosy Varte, Jean-Marc Thibault, Henri Garcin et Marthe Villalonga, l'essentiel de sa carrière se déroulera sur les planches. Très vite, l'idée de créer un one woman show la titille et elle intègre « La Classe » de Fabrice. Ce « premier coup de projecteur » aidant, elle crée son premier one woman show, « Y'a une femme Ladesou », au Point Virgule.
Depuis, le théâtre l'engage régulièrement « j'avais un succès d'estime, le public me suivait, les médias aussi et moi je m'amusais ». Pourtant, subitement, Chantal casse sa routine pour « raconter des histoires au public, en tête-à-tête ». Une déferlante de spectateurs venus voir « J'ai l'impression que je vous plais » au Petit Gymnase va bouleverser sa carrière. En effet, le spectacle migre au Rive Gauche, à Bobino et aux Bouffes Parisiens pour finir à l'Olympia ! Dès lors, Chantal n'arrête plus. Outre la radio (Les Grosses Têtes. RTL) et les télés, le théâtre l'engage en tête d'affiche (Nelson). Elle monte même les marches à Cannes pour la première fois ("C'est quoi cette famille?" ! Sorti en août) et tourne le prochain Lelouch !
À la rentrée, elle sera mise en scène par Michel Fau dans « Peau de vache ». « Je suis très fière : j'ai été adoubée par Barillet et Gredy ! Ils ont souhaité que je joue une de leurs pièces et je l'ai choisie avec Michel Fau. Elle semble écrite pour moi, y compris la réplique « j'ai cueilli les fleurs, préparé la soupe et monté une armoire normande ». C'est tout moi ça ! »
Car dans la vie, Chantal se définit comme « une mère inquiète », une femme « un peu trop angoissée mais qui ne le montre pas », et hyper active « Je ne sais pas me poser, lire un bouquin, écouter la radio. Me reposer à la campagne, c'est vider la grange ! ». Elle avoue aussi être quelque peu « éparpillée » : « Je peux tourner une demi-heure chez moi à chercher mon portable mais c'est ma façon de vivre car, quand je retrouve enfin mes affaires, ça me fait un bien fou ! ».
Chantal a beau avoir inauguré une nouvelle coiffure « je me suis endormie chez le coiffeur et il m'a coupé les cheveux. Il a bien fait, non ? (rire) », elle ne change pas. « Certes, maintenant, on vient me voir moi, mais, pour moi, c'est juste une continuité. J'ai toujours un seul moteur, jouer et rendre le public heureux ! ».
Paru le 05/10/2016
(15 notes) THÉÂTRE ANTOINE Du jeudi 8 septembre au vendredi 30 décembre 2016
COMÉDIE. Marion que l’on surnomme "peau de vache" depuis son enfance, surveille, discute, et contrôle tout… jusqu’aux maîtresses de son mari, Alexis. Il est violoncelliste de renommée internationale, calme, sûr de lui et de son talent, mais il est lâche lorsqu’il s’agit d’affronter sa femme. Ils forment un...
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