Zoom par Jeanne Hoffstetter
Le Cirque Le Roux
« The elephant in the room »
La soirée des Molière nous avait offert un échantillon du talent et de l'imagination de ces quatre jeunes circassiens. Ne les manquez pas...
Comment se compose votre équipe artistique, et comment est né ce désir de fonder votre propre Compagnie ?
Gregory Arsenal: Nous sommes quatre. Trois Français : Lolita Costet, Yannick Thomas et moi, Philip Rosenberg est Américain. Nous avons participé ensemble à de nombreuses tournées en Allemagne avec « Les sept doigts de la main » et travaillé sur un gros projet à Broadway, mais nous avions envie d'avoir notre propre identité, d'où la Compagnie !
Comment se compose votre équipe artistique, et comment est né ce désir de fonder votre propre Compagnie ?
G.A.: Nous sommes quatre. Trois Français : Lolita Costet, Yannick Thomas et moi, Philip Rosenberg est Américain. Nous avons participé ensemble à de nombreuses tournées en Allemagne avec « Les sept doigts de la main » et travaillé sur un gros projet à Broadway, mais nous avions envie d'avoir notre propre identité, d'où la Compagnie !
Parlez nous de cet étonnant spectacle qui mêle l'art du cirque, du théâtre, du music hall et du polar !
Philip Rosenberg : Il raconte la soirée de noces de Miss Betty et John Barick, au cours de laquelle je suis une sorte de dandy Américain qui s'incruste. L'intrigue s'installe dès le début et va évoluer de manière inattendue.
G.A : Moi, je suis le majordome. Sans dévoiler l'histoire qui se déroule dans le château de Miss Betty, nous avons surtout travaillé sur les relations entre les personnages... Pour nous aider à les développer, tout en suivant notre désir de les plonger dans l'univers des films noirs hollywoodiens des années trente, nous avons fait appel à une comédienne, Charlotte Saliou, qui a également intégré de la danse, inspirée du music-hall de l'époque.
Du noir, du blanc... L'esthétique est belle et particulièrement soignée.
G.A : Oui, nous avons fait, dès le départ, ce choix de l'esthétisme qui nous renvoie à ces films qu'on adore et qui offraient de nombreuses possibilités de situations pour composer cette histoire.
Comment interpréter ce drôle de titre ?
G.A : Il fait référence à l'énormité de certaines choses : sentiments humains, situations grotesques, absurdes, que tout le monde voit mais préfère ignorer. C'est le côté comédie de mœurs qui montre, par le biais de personnages-type et de leurs carcans, combien la rigidité est source d'absurdité.
Il s'agit néanmoins d'une histoire sans paroles, mais accompagnée de musique...
Ph. R : Moi je parle anglais par-ci, par-là, mais on ne comprend rien. Ça fait partie du personnage. La musique qui nous accompagne est celle du bal qui se déroule à côté, mais il arrive un moment où quelque chose va se produire...
G.A : Qui va nous ramener dans un monde plus contemporain. Il ne faut pas en dire plus. Le spectacle est fait de plusieurs cassures. Au début, la partie théâtre installe les personnages, puis crescendo le côté cirque se met en place pour nous conduire au numéro final qui laisse porte ouverte à l'imaginaire...
Quelles ont été vos principales difficultés pour parvenir à monter un tel spectacle ?
G.A :Le problème principal est venu du fait que nous étions à l'étranger depuis une quinzaine d'années. Donc inconnus en France, il a fallu trouver des partenaires et les convaincre de nous faire confiance. Mais on était animés d'une véritable énergie à l'américaine et tellement motivés qu'on n'a pas lâché le morceau ! On espère maintenant que Paris accueillera aussi bien ce spectacle qu'il l'a été ailleurs !
Gregory Arsenal: Nous sommes quatre. Trois Français : Lolita Costet, Yannick Thomas et moi, Philip Rosenberg est Américain. Nous avons participé ensemble à de nombreuses tournées en Allemagne avec « Les sept doigts de la main » et travaillé sur un gros projet à Broadway, mais nous avions envie d'avoir notre propre identité, d'où la Compagnie !
Comment se compose votre équipe artistique, et comment est né ce désir de fonder votre propre Compagnie ?
G.A.: Nous sommes quatre. Trois Français : Lolita Costet, Yannick Thomas et moi, Philip Rosenberg est Américain. Nous avons participé ensemble à de nombreuses tournées en Allemagne avec « Les sept doigts de la main » et travaillé sur un gros projet à Broadway, mais nous avions envie d'avoir notre propre identité, d'où la Compagnie !
Parlez nous de cet étonnant spectacle qui mêle l'art du cirque, du théâtre, du music hall et du polar !
Philip Rosenberg : Il raconte la soirée de noces de Miss Betty et John Barick, au cours de laquelle je suis une sorte de dandy Américain qui s'incruste. L'intrigue s'installe dès le début et va évoluer de manière inattendue.
G.A : Moi, je suis le majordome. Sans dévoiler l'histoire qui se déroule dans le château de Miss Betty, nous avons surtout travaillé sur les relations entre les personnages... Pour nous aider à les développer, tout en suivant notre désir de les plonger dans l'univers des films noirs hollywoodiens des années trente, nous avons fait appel à une comédienne, Charlotte Saliou, qui a également intégré de la danse, inspirée du music-hall de l'époque.
Du noir, du blanc... L'esthétique est belle et particulièrement soignée.
G.A : Oui, nous avons fait, dès le départ, ce choix de l'esthétisme qui nous renvoie à ces films qu'on adore et qui offraient de nombreuses possibilités de situations pour composer cette histoire.
Comment interpréter ce drôle de titre ?
G.A : Il fait référence à l'énormité de certaines choses : sentiments humains, situations grotesques, absurdes, que tout le monde voit mais préfère ignorer. C'est le côté comédie de mœurs qui montre, par le biais de personnages-type et de leurs carcans, combien la rigidité est source d'absurdité.
Il s'agit néanmoins d'une histoire sans paroles, mais accompagnée de musique...
Ph. R : Moi je parle anglais par-ci, par-là, mais on ne comprend rien. Ça fait partie du personnage. La musique qui nous accompagne est celle du bal qui se déroule à côté, mais il arrive un moment où quelque chose va se produire...
G.A : Qui va nous ramener dans un monde plus contemporain. Il ne faut pas en dire plus. Le spectacle est fait de plusieurs cassures. Au début, la partie théâtre installe les personnages, puis crescendo le côté cirque se met en place pour nous conduire au numéro final qui laisse porte ouverte à l'imaginaire...
Quelles ont été vos principales difficultés pour parvenir à monter un tel spectacle ?
G.A :Le problème principal est venu du fait que nous étions à l'étranger depuis une quinzaine d'années. Donc inconnus en France, il a fallu trouver des partenaires et les convaincre de nous faire confiance. Mais on était animés d'une véritable énergie à l'américaine et tellement motivés qu'on n'a pas lâché le morceau ! On espère maintenant que Paris accueillera aussi bien ce spectacle qu'il l'a été ailleurs !
Paru le 15/10/2016
(90 notes) BOBINO Du mercredi 28 septembre 2016 au dimanche 7 janvier 2018
CIRQUE interdit au moins de 4 ans. Cirque Le Roux installe un salon monochrome dans un univers d’intrigues, où quatre personnages tentent de protéger un coupable secret : "The Elephant in the Room". Un spectacle inhabituel, une bombe d’esthétisme, et de folie joyeuse. Une fusion unique et comique entre le cirque, les films noirs ho...
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