Dossier par Jeanne Hoffstetter
Tout mon amour
au théâtre du Rond-Point
Les obsèques d'un grand-père viennent d'avoir lieu. Dans sa maison, le fils et son épouse, en proie à un tragique souvenir ne comptent pas s'éterniser, mais soudain, surgit de nulle part une jeune fille de seize ans...
Arnaud Meunier, directeur de la MC2 Grenoble est le metteur en scène
La première pièce de Laurent Mauvignier nous entraîne dans un univers où s'affrontent avec force, souvenirs, mensonges et non-dits. Il vous tenait à cœur de la monter depuis longtemps. Pour quelles raisons ?
J'ai découvert par hasard, dans un comité de lecture, ce texte de Laurent Mauvignier, qui est à la base romancier, et j'ai immédiatement été saisi par la précision de l'écriture, que je qualifierais « d'écriture au scalpel », dans laquelle on retrouve les thématiques de ses romans : les fantômes, la province, les secrets, ce que l'on traîne et que l'on n'arrive pas à dire, à assumer... J'ai été fasciné par cette capacité à exprimer des sentiments très forts, très profonds, très humains, dans une telle réduction de mots.
La pièce est aussi construite comme une intrigue, l'auteur ouvre différentes pistes qu'il nous appartient de choisir...
J'ai l'habitude de dire qu'il s'agit d'un « polar métaphysique » parce qu'au-delà du reste, on est en effet tenu par une intrigue. On cherche à savoir ce qui s'est passé et pourquoi, mais il ne faut pas trop en dire ! Une partie de la surprise vient justement de la manière dont la pièce est construite, en ellipses, en séquences, dans une façon de raconter l'histoire qui participe au plaisir qu'a le spectateur à la suivre. J'adore cette histoire qui nous touche intimement mais aussi, singulièrement.
Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour mettre en scène ce texte avec ces paroles qui parfois se chevauchent, ces silences, et les signes précis de l'auteur ?
En fait, je le considère comme une partition musicale, ce qui demande de la part des acteurs de jouer comme des interprètes. C'est un quintette et je voudrais dire à ce sujet que l'on n'a jamais vu Philippe, qui joue le père, dans ce type de rôle, entrer dans un quintette dont il est l'un des instruments. Monter cette pièce est un travail passionnant à faire avec les comédiens.
Au cœur de ce quintette, il y a le duo essentiel père-mère pour lequel le choix des comédiens est primordial. Comment avez-vous fait le vôtre ?
J'ai déjà travaillé avec Philippe que j'aime beaucoup. Je vais d'ailleurs produire son prochain spectacle «Le Funambule», de Jean Genêt. Anne, on ne se connaissait pas, je l'ai redécouverte quand elle jouait «Architecture» de Pascal Rambert au Festival d'Avignon, et je me suis dit : « Mais quelle merveilleuse actrice ! Pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ? » J'ai pensé qu'ils formeraient ensemble l'accord parfait. Enfin, ce quintette se complète de trois merveilleux comédiens, Jean-François Lapalus, qui joue le grand-père et qui a joué plusieurs fois avec Philippe, ainsi que mes deux jeunes acteurs, Ambre et Romain, diplômés de l'école de Saint Etienne. Le spectacle avait été répété là-bas, à la Comédie que je dirigeais à l'époque et où il devait être joué. Le Covid en a décidé autrement. Mais nous avons maintenant la chance de le présenter au théâtre du Rond-Point, salle Tardieu, ce qui va permettre une proximité très forte avec les interprètes. C'est vraiment ce que j'ai cherché à obtenir. C'est essentiel avec ce texte.
Philippe Torreton joue P, le père
De la Comédie Française aux théâtres privés, l'acteur, habitué aux classiques, aux rôles titres les plus beaux, nous disait il y a quelques années n'être « pas très calé en écritures contemporaines ». Il semble qu'il n'en soit plus ainsi. «C'est vrai que les projets s'accumulent un peu. Là, par exemple, je commence à travailler sur une nouvelle pièce de Fabrice Melquiot, Lazzi, que je jouerai avec Vincent Garanger aux Bouffes du Nord à la rentrée ; tout en préparant parallèlement, avec un fil de feriste et un musicien, Le funambule de Jean Genet. Donc, je continue dans l'écriture contemporaine et j'en suis très content!» En mars dernier, il jouait à la Comédie Studio des Champs Elysées Nous y voilà, un superbe spectacle sorti des cases classiques du théâtre, avec poèmes, textes et musiques du monde.
«Tout mon amour» d'Arnaud Mauvignier, le plonge dans un univers très différent. « Je n'avais pas lu ses romans, j'ai effectué une plongée vierge dans son écriture et j'en suis vraiment enchanté ! C'est une pièce sur les solitudes, en fait. Face à ce drame que l'on ne va pas dévoiler, chaque personnage est dans un enfermement, ils n'arrivent pas à progresser ensemble. C'est une façon de sortir de ce théâtre de personnages.
« Finalement on ne sait rien de cette histoire dont on apprend au fur et à mesure des répliques, quelques informations. »
Le but n'étant pas de raconter une histoire avec à la fin sa résolution, mais de nous montrer des entités humaines face à un drame absolu. » Une histoire dont toute psychologie semble absente lorsque l'on nomme ses personnages P. ou M ou G-P, non ? « Oui, mais la psychologie d'un personnage a-t-elle un sens ? Moi je pars toujours du principe qu'il n'existe pas au théâtre, qu'il est une illusion. Il n'existe que par ce qu'il dit, ce n'est pas à l'acteur d'imposer le personnage, c'est le spectateur qui le ressent à sa manière. Mon seul matériau tangible, c'est le texte : Qu'est-ce que je dis ? Comment dois-je le dire ? Tout est là. Pour moi, pardonnez-moi si je me répète, mais l'art du théâtre n'est pas ce que je pense, mais ce que je dis. Je dis, donc je suis. Et plus j'avance dans ce métier, plus je le pense profondément. L'auteur a écrit ce qu'il avait à dire, après c'est à nous de faire le chemin. Arnaud est resté totalement fidèle à l'écriture, on n'a pas fait les malins avec ça. On ne va pas se mettre à identifier quelqu'un qui est nommé P. ou F. Ce qui compte, c'est uniquement ce qu'ils se disent, ou non. A cause d'un drame qui a figé les choses, c'est aussi un texte sur une forme d'incommunicabilité. C'est moi qui commence la pièce et je dis : Quoi ? C'est une question. Ce qui signifie que quelque chose a été dit avant. Pour moi, toute la pièce est là. Pour le reste, ce qui est formidable au théâtre c'est que tout peut être compliqué si on veut que ce soit compliqué. Ou tout peut devenir très simple si on le décide. Il y a un côté jeux enfantins : On dirait que... On dirait tu serais visible pour les autres... Et là Jean-François Lapalus qui joue le fantôme du grand-père est formidable ! Très concret, pas du tout évanescent. On est tous très différents, mais travailler ensemble cette pièce est très agréable. Vraiment ! »
Anne Brochet est M, la mère
Trop rare dit d'elle Arnaud Meunier... Mais sa manière à elle de nous dire qu'elle est bien là, c'est aussi à travers les deux films d'autofiction qu'elle a réalisés, ou les six romans qu'elle a écrits. C'est encore par le biais de Odile et l'eau, un seule en scène prévu pour septembre-octobre, dont elle est l'auteure et sur lequel elle travaille actuellement avec la chorégraphe Joëlle Bouvier. D'une discipline à l'autre, d'un univers à l'autre elle s'en va et revient, elle joue, travaille, et aime le challenge. Et Tout mon amour, le sujet d'aujourd'hui, en est un, justement. « Oui, je dilue, j'étale dans le temps.
« C'est bien aussi de perdre le fil, de le retrouver, c'est une façon de me régénérer. »
J'ai lu très tôt les romans de Laurent Mauvignier et j'ai retrouvé dans ce texte tout son univers, tout ce qui nous touche et nous fascine, et je m'y sens bien, oui. Je vois sa pièce comme une partition musicale très complexe, ce qui est en même temps un challenge.» Quant à savoir comment elle appréhende ce nouveau rôle... « Je suis M, la mère. Je n'ai pas d'opinion personnelle sur cette personne, qui de toute façon n'existe pas. C'est un personnage littéraire. Mais voilà, elle ne s'appelle pas Sophie, ou... Elle s'appelle M. mère, c'est un archétype. Elle, c'est mère, lui, c'est père, une incarnation du soir. Les spectateurs partent avec nous dans ce voyage et à vingt-deux heures trente c'est fini pour nous, (jusqu'au lendemain...) mais pour le public les questions demeurent et il en débattra sûrement. J'aime l'aventure et je savais intuitivement que celle-ci serait passionnante à vivre dans sa difficulté. Et je l'ai dit tout à l'heure, ce qui me tient à cœur, c'est le côté partition musicale que je trouve super. Je suis mon propre instrument et je dois jouer avec mes partenaires. » Un texte vu comme une partition musicale, un aspect auquel Anne Brochet, romancière et actrice, est sensible puisqu'elle faisait aussi de la musique. « Adolescente, je passais dans mon petit conservatoire des notes de musique aux poèmes de Victor Hugo. Pour moi, les deux ont toujours fait partie de la même maison. »
Laurent Mauvignier, l'auteur
Auteur d'une douzaine de romans, de divers essais et récits, de scénarios pour la télévision et de trois pièces de théâtre, Laurent Mauvignier fait moisson de prix, distinctions, et adaptations, depuis son premier roman Loin d'eux publié en 1999. Son œuvre est également le sujet de différents ouvrages.
La première pièce de Laurent Mauvignier nous entraîne dans un univers où s'affrontent avec force, souvenirs, mensonges et non-dits. Il vous tenait à cœur de la monter depuis longtemps. Pour quelles raisons ?
J'ai découvert par hasard, dans un comité de lecture, ce texte de Laurent Mauvignier, qui est à la base romancier, et j'ai immédiatement été saisi par la précision de l'écriture, que je qualifierais « d'écriture au scalpel », dans laquelle on retrouve les thématiques de ses romans : les fantômes, la province, les secrets, ce que l'on traîne et que l'on n'arrive pas à dire, à assumer... J'ai été fasciné par cette capacité à exprimer des sentiments très forts, très profonds, très humains, dans une telle réduction de mots.
La pièce est aussi construite comme une intrigue, l'auteur ouvre différentes pistes qu'il nous appartient de choisir...
J'ai l'habitude de dire qu'il s'agit d'un « polar métaphysique » parce qu'au-delà du reste, on est en effet tenu par une intrigue. On cherche à savoir ce qui s'est passé et pourquoi, mais il ne faut pas trop en dire ! Une partie de la surprise vient justement de la manière dont la pièce est construite, en ellipses, en séquences, dans une façon de raconter l'histoire qui participe au plaisir qu'a le spectateur à la suivre. J'adore cette histoire qui nous touche intimement mais aussi, singulièrement.
Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour mettre en scène ce texte avec ces paroles qui parfois se chevauchent, ces silences, et les signes précis de l'auteur ?
En fait, je le considère comme une partition musicale, ce qui demande de la part des acteurs de jouer comme des interprètes. C'est un quintette et je voudrais dire à ce sujet que l'on n'a jamais vu Philippe, qui joue le père, dans ce type de rôle, entrer dans un quintette dont il est l'un des instruments. Monter cette pièce est un travail passionnant à faire avec les comédiens.
Au cœur de ce quintette, il y a le duo essentiel père-mère pour lequel le choix des comédiens est primordial. Comment avez-vous fait le vôtre ?
J'ai déjà travaillé avec Philippe que j'aime beaucoup. Je vais d'ailleurs produire son prochain spectacle «Le Funambule», de Jean Genêt. Anne, on ne se connaissait pas, je l'ai redécouverte quand elle jouait «Architecture» de Pascal Rambert au Festival d'Avignon, et je me suis dit : « Mais quelle merveilleuse actrice ! Pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ? » J'ai pensé qu'ils formeraient ensemble l'accord parfait. Enfin, ce quintette se complète de trois merveilleux comédiens, Jean-François Lapalus, qui joue le grand-père et qui a joué plusieurs fois avec Philippe, ainsi que mes deux jeunes acteurs, Ambre et Romain, diplômés de l'école de Saint Etienne. Le spectacle avait été répété là-bas, à la Comédie que je dirigeais à l'époque et où il devait être joué. Le Covid en a décidé autrement. Mais nous avons maintenant la chance de le présenter au théâtre du Rond-Point, salle Tardieu, ce qui va permettre une proximité très forte avec les interprètes. C'est vraiment ce que j'ai cherché à obtenir. C'est essentiel avec ce texte.
Philippe Torreton joue P, le père
De la Comédie Française aux théâtres privés, l'acteur, habitué aux classiques, aux rôles titres les plus beaux, nous disait il y a quelques années n'être « pas très calé en écritures contemporaines ». Il semble qu'il n'en soit plus ainsi. «C'est vrai que les projets s'accumulent un peu. Là, par exemple, je commence à travailler sur une nouvelle pièce de Fabrice Melquiot, Lazzi, que je jouerai avec Vincent Garanger aux Bouffes du Nord à la rentrée ; tout en préparant parallèlement, avec un fil de feriste et un musicien, Le funambule de Jean Genet. Donc, je continue dans l'écriture contemporaine et j'en suis très content!» En mars dernier, il jouait à la Comédie Studio des Champs Elysées Nous y voilà, un superbe spectacle sorti des cases classiques du théâtre, avec poèmes, textes et musiques du monde.
«Tout mon amour» d'Arnaud Mauvignier, le plonge dans un univers très différent. « Je n'avais pas lu ses romans, j'ai effectué une plongée vierge dans son écriture et j'en suis vraiment enchanté ! C'est une pièce sur les solitudes, en fait. Face à ce drame que l'on ne va pas dévoiler, chaque personnage est dans un enfermement, ils n'arrivent pas à progresser ensemble. C'est une façon de sortir de ce théâtre de personnages.
« Finalement on ne sait rien de cette histoire dont on apprend au fur et à mesure des répliques, quelques informations. »
Le but n'étant pas de raconter une histoire avec à la fin sa résolution, mais de nous montrer des entités humaines face à un drame absolu. » Une histoire dont toute psychologie semble absente lorsque l'on nomme ses personnages P. ou M ou G-P, non ? « Oui, mais la psychologie d'un personnage a-t-elle un sens ? Moi je pars toujours du principe qu'il n'existe pas au théâtre, qu'il est une illusion. Il n'existe que par ce qu'il dit, ce n'est pas à l'acteur d'imposer le personnage, c'est le spectateur qui le ressent à sa manière. Mon seul matériau tangible, c'est le texte : Qu'est-ce que je dis ? Comment dois-je le dire ? Tout est là. Pour moi, pardonnez-moi si je me répète, mais l'art du théâtre n'est pas ce que je pense, mais ce que je dis. Je dis, donc je suis. Et plus j'avance dans ce métier, plus je le pense profondément. L'auteur a écrit ce qu'il avait à dire, après c'est à nous de faire le chemin. Arnaud est resté totalement fidèle à l'écriture, on n'a pas fait les malins avec ça. On ne va pas se mettre à identifier quelqu'un qui est nommé P. ou F. Ce qui compte, c'est uniquement ce qu'ils se disent, ou non. A cause d'un drame qui a figé les choses, c'est aussi un texte sur une forme d'incommunicabilité. C'est moi qui commence la pièce et je dis : Quoi ? C'est une question. Ce qui signifie que quelque chose a été dit avant. Pour moi, toute la pièce est là. Pour le reste, ce qui est formidable au théâtre c'est que tout peut être compliqué si on veut que ce soit compliqué. Ou tout peut devenir très simple si on le décide. Il y a un côté jeux enfantins : On dirait que... On dirait tu serais visible pour les autres... Et là Jean-François Lapalus qui joue le fantôme du grand-père est formidable ! Très concret, pas du tout évanescent. On est tous très différents, mais travailler ensemble cette pièce est très agréable. Vraiment ! »
Anne Brochet est M, la mère
Trop rare dit d'elle Arnaud Meunier... Mais sa manière à elle de nous dire qu'elle est bien là, c'est aussi à travers les deux films d'autofiction qu'elle a réalisés, ou les six romans qu'elle a écrits. C'est encore par le biais de Odile et l'eau, un seule en scène prévu pour septembre-octobre, dont elle est l'auteure et sur lequel elle travaille actuellement avec la chorégraphe Joëlle Bouvier. D'une discipline à l'autre, d'un univers à l'autre elle s'en va et revient, elle joue, travaille, et aime le challenge. Et Tout mon amour, le sujet d'aujourd'hui, en est un, justement. « Oui, je dilue, j'étale dans le temps.
« C'est bien aussi de perdre le fil, de le retrouver, c'est une façon de me régénérer. »
J'ai lu très tôt les romans de Laurent Mauvignier et j'ai retrouvé dans ce texte tout son univers, tout ce qui nous touche et nous fascine, et je m'y sens bien, oui. Je vois sa pièce comme une partition musicale très complexe, ce qui est en même temps un challenge.» Quant à savoir comment elle appréhende ce nouveau rôle... « Je suis M, la mère. Je n'ai pas d'opinion personnelle sur cette personne, qui de toute façon n'existe pas. C'est un personnage littéraire. Mais voilà, elle ne s'appelle pas Sophie, ou... Elle s'appelle M. mère, c'est un archétype. Elle, c'est mère, lui, c'est père, une incarnation du soir. Les spectateurs partent avec nous dans ce voyage et à vingt-deux heures trente c'est fini pour nous, (jusqu'au lendemain...) mais pour le public les questions demeurent et il en débattra sûrement. J'aime l'aventure et je savais intuitivement que celle-ci serait passionnante à vivre dans sa difficulté. Et je l'ai dit tout à l'heure, ce qui me tient à cœur, c'est le côté partition musicale que je trouve super. Je suis mon propre instrument et je dois jouer avec mes partenaires. » Un texte vu comme une partition musicale, un aspect auquel Anne Brochet, romancière et actrice, est sensible puisqu'elle faisait aussi de la musique. « Adolescente, je passais dans mon petit conservatoire des notes de musique aux poèmes de Victor Hugo. Pour moi, les deux ont toujours fait partie de la même maison. »
Laurent Mauvignier, l'auteur
Auteur d'une douzaine de romans, de divers essais et récits, de scénarios pour la télévision et de trois pièces de théâtre, Laurent Mauvignier fait moisson de prix, distinctions, et adaptations, depuis son premier roman Loin d'eux publié en 1999. Son œuvre est également le sujet de différents ouvrages.
Paru le 17/05/2022
(9 notes) THÉÂTRE DU ROND-POINT Du mardi 17 mai au dimanche 5 juin 2022
TRAGÉDIE. Le père et la mère se retrouvent aux prises avec leurs mensonges, leurs silences. Dix ans plus tôt, leur petite fille disparaissait. À l’heure d’un nouveau deuil, dans la maison du grand-père, tout le monde se retrouve et s’affronte quand une mystérieuse adolescente de seize ans prétend être la fi...
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