Portrait par Patrick Adler
Irish Celtic au Palais des Congrès le 14 Avril
A ne manquer sous aucun prétexte !
Fort des succès enregistrés en tournée dans tous les Zéniths de France et aux Folies Bergère, la troupe Irlandaise reprend du service au Palais des Congrès (3700 places) pour notre plus grand plaisir.
Si le trèfle de St Patrick, Patron des Irlandais , est un symbole national - il orne le blason du XV de Trèfle au rugby, est l'emblème de la compagnie aérienne nationale Aer Lingus - c'est que le shamrock est un porte-bonheur. Et c'est ce même bonheur qu'exporte avec grand talent Irish Celtic dans chacun de ses spectacles et, en particulier, dans ce dernier Opus qui, parallèlement à la performance physique et vocale, fait la part belle au conte.
Quand le rideau s'ouvre, nous sommes dans un pub, autre symbole du pays qui, rappelons-le, fut jadis le lieu du contre-pouvoir Celtique quand musique et danse étaient interdits du temps des Vikings et de la domination Anglaise.
L'«Irish Celtic » est un pub de légende, un lieu de convivialité où l'on chante, danse et boit ... forcément ! Le tenancier Paddy, personnage aussi truculent que malicieux ...et francophone de surcroit crée d'emblée la convivialité en nous intimant à trinquer - symboliquement, s'entend-. Entre chants, céilithes, balades irlandaises, « reels ", martèlements du pied, danses avec balai, tap-dancing, Paddy (excellent Toby Gough) déroule une histoire touchante qui lie tradition et transmission. Il s'apprête à céder les clefs du lieu à son fils Diarmuid, à la seule condition qu'il respecte les codes du pub, transmis de génération en génération. L'Irlande a, comme on le sait, un lien spécifique avec la famille. Le fils, qu'on devine insouciant, voire écervelé, va faire avec son père l'apprentissage des droits et des devoirs qui lui incombent. Et ainsi grandir. Entre bras de fer avec ses congénères et timidité vaincue face à la gent féminine, l'ado va devenir adulte. Et la transmission des clefs aura lieu.
C'est toute l'histoire de l'Irlande qui revient en écho, mâtinée d'anecdotes savoureuses distillées avec humour par le père, sur fond de chants celtiques envoutants. L'ensemble est rythmé, élégant, charmant, virtuose - le public est estomaqué (le mot n'est pas faible) par les performances des danseurs de claquettes -. En un tournemain on entre dans la « Celtic vibe ». Avec ou sans bière, "Irish Celtic » est aussi jubilatoire que performant. Standing ovation !
Quand le rideau s'ouvre, nous sommes dans un pub, autre symbole du pays qui, rappelons-le, fut jadis le lieu du contre-pouvoir Celtique quand musique et danse étaient interdits du temps des Vikings et de la domination Anglaise.
L'«Irish Celtic » est un pub de légende, un lieu de convivialité où l'on chante, danse et boit ... forcément ! Le tenancier Paddy, personnage aussi truculent que malicieux ...et francophone de surcroit crée d'emblée la convivialité en nous intimant à trinquer - symboliquement, s'entend-. Entre chants, céilithes, balades irlandaises, « reels ", martèlements du pied, danses avec balai, tap-dancing, Paddy (excellent Toby Gough) déroule une histoire touchante qui lie tradition et transmission. Il s'apprête à céder les clefs du lieu à son fils Diarmuid, à la seule condition qu'il respecte les codes du pub, transmis de génération en génération. L'Irlande a, comme on le sait, un lien spécifique avec la famille. Le fils, qu'on devine insouciant, voire écervelé, va faire avec son père l'apprentissage des droits et des devoirs qui lui incombent. Et ainsi grandir. Entre bras de fer avec ses congénères et timidité vaincue face à la gent féminine, l'ado va devenir adulte. Et la transmission des clefs aura lieu.
C'est toute l'histoire de l'Irlande qui revient en écho, mâtinée d'anecdotes savoureuses distillées avec humour par le père, sur fond de chants celtiques envoutants. L'ensemble est rythmé, élégant, charmant, virtuose - le public est estomaqué (le mot n'est pas faible) par les performances des danseurs de claquettes -. En un tournemain on entre dans la « Celtic vibe ». Avec ou sans bière, "Irish Celtic » est aussi jubilatoire que performant. Standing ovation !
Paru le 02/04/2024