Un jeu volontairement plat et sans émotion, cela rappelle effectivement les pièces et films intellos des années 70. Cela peut plaire mais personnellement ce n'est pas ma tasse de thé.

J'ai bien aimé le jeux si particulier des 3 acteurs et cette façon de dialoguer de "l'amour" en toute simplicité et audace, d'autant plus si l'on se place 40 ans en arrière comme dans le film, bien que je ne l'ai pas vu... Cependant la considération de l'homme pour la femme n'a guerre évoluée, elle s'est endormie entre ces 2 termes "maman ou putain"...

première fois que j'allais dans cette 3 éme salle du Rond Point......que nous sommes mal assis
une très bonne mise en scène avec des tableaux qui s'enchaînent parfaitement. Les accessoires et musiques vintages utilisés nous plongent immédiatement dans les années 68/70.
Je n'ai pas du tout apprécié le long, trop long monologue de la fin qui émaillé tous les 2 ou 3 mots du terme "B....é" n'apporte rien !!!

Dès les premières secondes , on retrouve le style si particulier des films de la nouvelle vague , dans les années 70 : les thèmes , le phrasé .... Le metteur en scène suisse Dorian Rossel a réussi à concentrer en 1h30 le long film d' Eustache : de courtes scènes s'enchaînent avec une belle fluidité . J'ai moins aimé le monologue féminin , en fin de pièce ; mais cette pièce est à voir , pour notamment retrouver le climat de cette époque .

Pour débuter cette année théâtrale, un passage par le Rond-Point s'imposait et nous avons à nouveau bénéficié d'invitations (Hors Starter) pour une avant première.
Pour ceux qui ont vu le film "La maman et la putain" avec Bernadette Lafont (qu'on n'oublie pas, vous y retrouverez l'âme de l'histoire.
Osé, était de d'adapter ce petit chef d'œuvre cinématographique au théâtre et néanmoins le résultat est plutôt réussi.
Avec trois fois rien de décor, d'accessoire mais beaucoup d'intelligence dans la mise en scène, Dorian Rossel nous emmène dans l'univers loufoque et particulier de J Eustache.
Les 3 interprètes sont performants et fort justes dans leur rôle respectif, David Gobet, le "mâle" de l'histoire jongle aisément tant avec les situations que les mots, il a juste besoin de réguler un peu son débit lorsqu'il est dans un dialogue, j'imagine que cela va se faire après quelques représentations.
Encore un bon choix de l'équipe du Rond-Point.