JE SUIS FASSBINDER
(moyenne sur 14 notes)
COMÉDIE DRAMATIQUE, texte de Falk Richter, une mise en scène de Stanislas Nordey, Falk Richter, avec Judith Henry, Dea Liane, Stanislas Nordey, Laurent Sauvage et Vinicius Timmerman.
Comment détruire cette société ? Ils partent de Fassbinder et du Berlin de la Fraction armée rouge pour clouer au pilori l’actualité du monde. Terrorisme, extrême droite, état d’urgence, ils s’en prennent à l’Histoire immédiate. Chronique du monde, spectaculaire et manifeste.
2 bis, avenue Franklin-Roosevelt
75008 PARIS
M° Franklin Roosevelt
Tél: 01 44 95 98 21
Web: www.theatredurondpoint.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 05/04/2019 au 28/04/2019.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h50.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Sandra B. a écrit le 03/05/2019 à 17h44
Note =
Je suis Fassbinder, théâtre du Rond-Point.
Bon spectacle dont l'axe central est la peur et toutes les dérives que celle-ci peut engendrer (extrémismes en tous genres).
Et, même si je ne connaissais que de nom, le cinéma de Fassbinder, on entre aisément dans l'univers des années 70's avec ses excès (alcool, drogue, révolution sexuelle, etc.) dus à une liberté toute nouvelle mais, également, dans une Allemagne qui cherche à se débarrasser de la mauvaise image laissée par une guerre encore toute récente et qui avait toujours peur d'une nouvelle dérive. Amnésie que dénonce Fassbinder dans ses films.
Malgré quelques petites longueurs, j'ai bien aimé cette pièce, mise en scène, costumes, décor, jeux de lumière kitch des années 70's (table en formica, tapis et manteaux en fourrure), les jolies voix des deux comédiens, qui chantent en direct, ainsi que le message d'alerte essentiel que le metteur en scène souhaite faire passer, car il semblerait que, la leçon n'est pas apprise, et que tout est en train de recommencer. La crise étant le pivot de tous les excès.
Un théâtre engagé et instructif.
"Par exemple, je ne savais pas que Beatrix von Storch, petite-fille de Lutz Schwerin von Krosigk2 (ministre des Finances d'Adolf Hitler), avait siégé au parlement Européen jusqu'en octobre 2017.
Cette femme, qui a apparemment conservé les mêmes idéaux que son grand-père, estime que Marine Le Pen est trop à gauche. Par ailleurs, début 2016, lors du projet de loi sur les réfugiés, elle déclare dans une contribution Facebook que les personnes qui entrent en Allemagne et qui selon la loi ne seraient pas autorisées à bénéficier du droit d'asile, devraient donc se voir refuser l'entrée sur le territoire, et conclut : « Et s'ils n'acceptent pas l'ordre de s'arrêter à la frontière, les agents chargés de l'application de la loi peuvent également utiliser des armes à feu contre ces personnes». Elle déclare ne pas exclure les femmes et les enfants, avant de revenir sur ses propos et de présenter ses excuses."
Bon spectacle dont l'axe central est la peur et toutes les dérives que celle-ci peut engendrer (extrémismes en tous genres).
Et, même si je ne connaissais que de nom, le cinéma de Fassbinder, on entre aisément dans l'univers des années 70's avec ses excès (alcool, drogue, révolution sexuelle, etc.) dus à une liberté toute nouvelle mais, également, dans une Allemagne qui cherche à se débarrasser de la mauvaise image laissée par une guerre encore toute récente et qui avait toujours peur d'une nouvelle dérive. Amnésie que dénonce Fassbinder dans ses films.
Malgré quelques petites longueurs, j'ai bien aimé cette pièce, mise en scène, costumes, décor, jeux de lumière kitch des années 70's (table en formica, tapis et manteaux en fourrure), les jolies voix des deux comédiens, qui chantent en direct, ainsi que le message d'alerte essentiel que le metteur en scène souhaite faire passer, car il semblerait que, la leçon n'est pas apprise, et que tout est en train de recommencer. La crise étant le pivot de tous les excès.
Un théâtre engagé et instructif.
"Par exemple, je ne savais pas que Beatrix von Storch, petite-fille de Lutz Schwerin von Krosigk2 (ministre des Finances d'Adolf Hitler), avait siégé au parlement Européen jusqu'en octobre 2017.
Cette femme, qui a apparemment conservé les mêmes idéaux que son grand-père, estime que Marine Le Pen est trop à gauche. Par ailleurs, début 2016, lors du projet de loi sur les réfugiés, elle déclare dans une contribution Facebook que les personnes qui entrent en Allemagne et qui selon la loi ne seraient pas autorisées à bénéficier du droit d'asile, devraient donc se voir refuser l'entrée sur le territoire, et conclut : « Et s'ils n'acceptent pas l'ordre de s'arrêter à la frontière, les agents chargés de l'application de la loi peuvent également utiliser des armes à feu contre ces personnes». Elle déclare ne pas exclure les femmes et les enfants, avant de revenir sur ses propos et de présenter ses excuses."
Maryse N. a écrit le 03/05/2019 à 08h48
Note =
Mitigée , des moments très forts et coups de poings , sur la situation actuelle du monde , et d'autres moyens , dont on aurait pu se passer .
Belle énergie des comédiens , voix magnifique du chanteur .
Belle énergie des comédiens , voix magnifique du chanteur .
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 20/04/2019 à 14h42
Note =
.
Assez partagé sur l'ensemble de ce spectacle, qui
néanmoins bénéficie d'une mise en scène décalée
et inventive, hélas contrebalancée dans un jeu trop
souvent caricatural ! Quand à l'écriture, même si le
fond s'avère plutôt nécessaire, le texte enfonce par
moments des portes grandes ouvertes. Cependant
le tout recèle des passages enthousiasmants...
.
j2f.
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Assez partagé sur l'ensemble de ce spectacle, qui
néanmoins bénéficie d'une mise en scène décalée
et inventive, hélas contrebalancée dans un jeu trop
souvent caricatural ! Quand à l'écriture, même si le
fond s'avère plutôt nécessaire, le texte enfonce par
moments des portes grandes ouvertes. Cependant
le tout recèle des passages enthousiasmants...
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j2f.
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Marie D. a écrit le 19/04/2019 à 23h24
Note =
Un coup de poing.
Si le théâtre a une mission, c'est bien celle à laquelle Falk Richter s'astreint : le réveil des consciences. Au-delà, le réveil des troupes, le questionnement, la complexité des points de vue - complexité qui n'éteint jamais les révoltes.
Une pièce contemporaine qui parle de nos contemporains, une critique acerbe de la société. L'essence même du théâtre.
Si le théâtre a une mission, c'est bien celle à laquelle Falk Richter s'astreint : le réveil des consciences. Au-delà, le réveil des troupes, le questionnement, la complexité des points de vue - complexité qui n'éteint jamais les révoltes.
Une pièce contemporaine qui parle de nos contemporains, une critique acerbe de la société. L'essence même du théâtre.
Michel P. a écrit le 19/04/2019 à 07h51
Note =
La pièce commence par un dialogue percutant sur le racisme anti-arabe, magistralement interprété par Stanislay Nordey et Laurent Sauvage. La suite est très inégale : des réflexions très intéressantes sur l'état de l'Europe et la montée de l'extrême-droite en 2019, des références pertinentes à l'œuvre de Fassbinder mais également des bavardages assez interminables et pas mal de complaisance. On a parfois l'impression d'assister à un happening sans queue, ni tête. Le spectacle a le mérite d'être original et de susciter la réflexion mais aurait gagné à être raccourci d'au moins 30 minutes. Restent les comédiens, tous formidables...