MAJORANA 370
(moyenne sur 11 notes)
COMÉDIE DRAMATIQUE de Florient Azoulay et Élisabeth Bouchaud, mise en scène de Xavier Gallais, avec Manon Clavel, Sylvain Debry, Mégane Ferrat, Benjamin Gazzeri Guillet, Jean-Baptiste Le Vaillant, Marie-Christine Letort, Alexandre Manbon et Simon Rembado.
L’énigmatique disparition, en mars 1938, du physicien italien de génie Ettore Majorana, a suscité bien des questionnements, d’autant plus que plusieurs articles spécialisés paraissent encore, chaque jour, sur les "quasi-particules" qui portent son nom, et qui pourraient avoir une importance dans la conception des ordinateurs quantiques. La pièce retrace le parcours de ce personnage insaisissable, et tente d’éclairer les raisons de sa fuite. Sa destinée fait écho à celle de deux femmes du vingt-et-unième siècle, dont l’une prendra le vol MH370 de la Malaysian Airlines qui a lui aussi disparu.
2 bis Passage Ruelle
75018 PARIS
M° La Chapelle
Tél: 01 40 05 06 96
Web: www.reineblanche.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75018 PARIS
M° La Chapelle
Tél: 01 40 05 06 96
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 21/01/2020 au 05/04/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h50.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Corinne T. a écrit le 08/03/2020 à 16h34
Note =
EXcellente mise en scène. Un sujet difficile (la physique nuclaire du temps de E. Fermi) mais très bien traité avec un mélange de 2 histoires. Très bon acteurs notamment Manon Clavel. Nous recommandons fortement.
Dominique B. a écrit le 19/02/2020 à 23h20
Note =
Dense la physique quantique mais réunir l'histoire de 2 disparus tragiquement , l'un de suicide, l'autre dans un avion , est audacieux à plus de 90 ans de distance.
Plein de sujets sont abordés, c'est du lourd comme on dit , le texte est bien interprété , la chorégraphie est étonnante , les décors et costumes blancs allègent le spectacle, concentrant notre attention sur ce qui se dit , le texte .
L'amour , la physique quantique , si ce duo vous tente .. allez-y.
Plein de sujets sont abordés, c'est du lourd comme on dit , le texte est bien interprété , la chorégraphie est étonnante , les décors et costumes blancs allègent le spectacle, concentrant notre attention sur ce qui se dit , le texte .
L'amour , la physique quantique , si ce duo vous tente .. allez-y.
Anne N. a écrit le 16/02/2020 à 21h25
Note =
Bon j ai été très déçue j ai décroché assez vite et je me suis un peu ennuyée
Adeline P. a écrit le 02/02/2020 à 21h02
Note =
J ai bien patauge pendant la première demi heure pour comprendre enfin que 2 histoires se melangeaient à 90 ans d'intervalle. Et j ai compris le lien entre les deux à la toute fin mais je laisse les futurs spectateurs se faire leur idée. Piece tres originale sur un sujet fascinant ( liens politique et science).à voir!
Anne Q. a écrit le 01/02/2020 à 13h40
Note =
Quand le théâtre et la littérature nous entraînent loin... dans des contrées où nous n'avions pas imaginé aller...
Qu'il est riche ce texte, écrit à quatre mains par Elisabeth Bouchaud et Florient Azoulay.... qui nous fait voyager des années 30 à nos jours, de l'Italie de Mussolini à l'Allemagne nazie, d'une salle blanche à une autre, des physiciens italiens du début du XXème siècle aux physiciens français du XXIème siècle, de Paris à Kuala Lumpur, d'une disparition mystérieuse à une autre : la disparition d'Ettore Majorana, en 1938, génie italien de la mécanique quantique et celle, presque un siècle plus tard, dans le fameux avion de la Malaysian Airlines, d'une femme dont la compagne poursuit justement les recherches de Majorana...
Et pour servir ce texte extrêmement dense, dans lequel j'ai trouvé des dimensions à la fois poétiques, scientifiques, historiques, philosophiques et intimes, la mise en scène d'une grande intelligence de Xavier Gallais, qui nous rend la pièce accessible, sans jamais simplifier le propos !
Tout commence un an après la disparition toujours inexpliquée de cet avion : parmi les passagers, la compagne de Cléia, physicienne. Elle est dans sa salle blanche ... et semble happée par ses souvenirs et sa voix intérieure...
Les personnages apparaissent petit à petit ; les événements, les dialogues s'enchaînent : ici, là-bas ; maintenant, hier ; les thèmes, les époques, les lieux, les langues se répondent...dans un grand tout qui n'est pas linéaire ! Le décor (magnifique !) se déconstruit et se reconstruit...
Nous ne savons pas forcément où nous allons, mais nous nous frayons notre propre chemin... parmi toutes les pistes suggérées.
Un ami physicien me dit souvent que le temps n'est qu'illusion ... c'est un peu ce que nous expérimentons avec cette pièce... C'est parfois vertigineux. Sommes-nous dans le souvenir ? dans l'imaginaire ? dans la vie ? après la vie ? Peu importe, en fait ! Il suffit de se laisser porter.... et de laisser la rationalité au vestiaire...
Certains « tableaux » sont visuellement très beaux.
Les acteurs jouent tous une partition très précise : nous sommes entraînés dans l'univers de personnalités singulières et particulièrement bien incarnées ; tous les comédiens occupent l'espace avec beaucoup de fluidité, et passent avec aisance et une grande sensibilité de scènes de groupe à des échanges plus intimes, et pour certains, à des moments où l'isolement et la solitude prennent le dessus.
Certaines scènes sont d'une grande intensité émotionnelle.
Des passages plus légers aussi, et d'autres encore qui nous projettent dans des heures sombres de notre histoire...
Et me voilà, durant deux heures, immergée dans ces univers, touchée, passionnée !
Et quand la lumière se rallume, je suis un peu « groggy » au fond de mon fauteuil, envahie d'une émotion qui est montée en puissance très progressivement. Mais l'expérience va continuer à cheminer, bien après la fin du spectacle.
Qu'il est riche ce texte, écrit à quatre mains par Elisabeth Bouchaud et Florient Azoulay.... qui nous fait voyager des années 30 à nos jours, de l'Italie de Mussolini à l'Allemagne nazie, d'une salle blanche à une autre, des physiciens italiens du début du XXème siècle aux physiciens français du XXIème siècle, de Paris à Kuala Lumpur, d'une disparition mystérieuse à une autre : la disparition d'Ettore Majorana, en 1938, génie italien de la mécanique quantique et celle, presque un siècle plus tard, dans le fameux avion de la Malaysian Airlines, d'une femme dont la compagne poursuit justement les recherches de Majorana...
Et pour servir ce texte extrêmement dense, dans lequel j'ai trouvé des dimensions à la fois poétiques, scientifiques, historiques, philosophiques et intimes, la mise en scène d'une grande intelligence de Xavier Gallais, qui nous rend la pièce accessible, sans jamais simplifier le propos !
Tout commence un an après la disparition toujours inexpliquée de cet avion : parmi les passagers, la compagne de Cléia, physicienne. Elle est dans sa salle blanche ... et semble happée par ses souvenirs et sa voix intérieure...
Les personnages apparaissent petit à petit ; les événements, les dialogues s'enchaînent : ici, là-bas ; maintenant, hier ; les thèmes, les époques, les lieux, les langues se répondent...dans un grand tout qui n'est pas linéaire ! Le décor (magnifique !) se déconstruit et se reconstruit...
Nous ne savons pas forcément où nous allons, mais nous nous frayons notre propre chemin... parmi toutes les pistes suggérées.
Un ami physicien me dit souvent que le temps n'est qu'illusion ... c'est un peu ce que nous expérimentons avec cette pièce... C'est parfois vertigineux. Sommes-nous dans le souvenir ? dans l'imaginaire ? dans la vie ? après la vie ? Peu importe, en fait ! Il suffit de se laisser porter.... et de laisser la rationalité au vestiaire...
Certains « tableaux » sont visuellement très beaux.
Les acteurs jouent tous une partition très précise : nous sommes entraînés dans l'univers de personnalités singulières et particulièrement bien incarnées ; tous les comédiens occupent l'espace avec beaucoup de fluidité, et passent avec aisance et une grande sensibilité de scènes de groupe à des échanges plus intimes, et pour certains, à des moments où l'isolement et la solitude prennent le dessus.
Certaines scènes sont d'une grande intensité émotionnelle.
Des passages plus légers aussi, et d'autres encore qui nous projettent dans des heures sombres de notre histoire...
Et me voilà, durant deux heures, immergée dans ces univers, touchée, passionnée !
Et quand la lumière se rallume, je suis un peu « groggy » au fond de mon fauteuil, envahie d'une émotion qui est montée en puissance très progressivement. Mais l'expérience va continuer à cheminer, bien après la fin du spectacle.