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(11 notes) THÉÂTRE DE LA REINE BLANCHE Du mardi 21 janvier au dimanche 5 avril 2020
COMÉDIE DRAMATIQUE. L’énigmatique disparition, en mars 1938, du physicien italien de génie Ettore Majorana, a suscité bien des questionnements, d’autant plus que plusieurs articles spécialisés paraissent encore, chaque jour, sur les "quasi-particules" qui portent son nom, et qui pourraient avoir une importance dans l...
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Notes des adhérents
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Corinne T. a écrit le 08/03/2020 à 16h34
Note =
EXcellente mise en scène. Un sujet difficile (la physique nuclaire du temps de E. Fermi) mais très bien traité avec un mélange de 2 histoires. Très bon acteurs notamment Manon Clavel. Nous recommandons fortement.
Dominique B. a écrit le 19/02/2020 à 23h20
Note =
Dense la physique quantique mais réunir l'histoire de 2 disparus tragiquement , l'un de suicide, l'autre dans un avion , est audacieux à plus de 90 ans de distance.
Plein de sujets sont abordés, c'est du lourd comme on dit , le texte est bien interprété , la chorégraphie est étonnante , les décors et costumes blancs allègent le spectacle, concentrant notre attention sur ce qui se dit , le texte .
L'amour , la physique quantique , si ce duo vous tente .. allez-y.
Plein de sujets sont abordés, c'est du lourd comme on dit , le texte est bien interprété , la chorégraphie est étonnante , les décors et costumes blancs allègent le spectacle, concentrant notre attention sur ce qui se dit , le texte .
L'amour , la physique quantique , si ce duo vous tente .. allez-y.
Anne N. a écrit le 16/02/2020 à 21h25
Note =
Bon j ai été très déçue j ai décroché assez vite et je me suis un peu ennuyée
Adeline P. a écrit le 02/02/2020 à 21h02
Note =
J ai bien patauge pendant la première demi heure pour comprendre enfin que 2 histoires se melangeaient à 90 ans d'intervalle. Et j ai compris le lien entre les deux à la toute fin mais je laisse les futurs spectateurs se faire leur idée. Piece tres originale sur un sujet fascinant ( liens politique et science).à voir!
Anne Q. a écrit le 01/02/2020 à 13h40
Note =
Quand le théâtre et la littérature nous entraînent loin... dans des contrées où nous n'avions pas imaginé aller...
Qu'il est riche ce texte, écrit à quatre mains par Elisabeth Bouchaud et Florient Azoulay.... qui nous fait voyager des années 30 à nos jours, de l'Italie de Mussolini à l'Allemagne nazie, d'une salle blanche à une autre, des physiciens italiens du début du XXème siècle aux physiciens français du XXIème siècle, de Paris à Kuala Lumpur, d'une disparition mystérieuse à une autre : la disparition d'Ettore Majorana, en 1938, génie italien de la mécanique quantique et celle, presque un siècle plus tard, dans le fameux avion de la Malaysian Airlines, d'une femme dont la compagne poursuit justement les recherches de Majorana...
Et pour servir ce texte extrêmement dense, dans lequel j'ai trouvé des dimensions à la fois poétiques, scientifiques, historiques, philosophiques et intimes, la mise en scène d'une grande intelligence de Xavier Gallais, qui nous rend la pièce accessible, sans jamais simplifier le propos !
Tout commence un an après la disparition toujours inexpliquée de cet avion : parmi les passagers, la compagne de Cléia, physicienne. Elle est dans sa salle blanche ... et semble happée par ses souvenirs et sa voix intérieure...
Les personnages apparaissent petit à petit ; les événements, les dialogues s'enchaînent : ici, là-bas ; maintenant, hier ; les thèmes, les époques, les lieux, les langues se répondent...dans un grand tout qui n'est pas linéaire ! Le décor (magnifique !) se déconstruit et se reconstruit...
Nous ne savons pas forcément où nous allons, mais nous nous frayons notre propre chemin... parmi toutes les pistes suggérées.
Un ami physicien me dit souvent que le temps n'est qu'illusion ... c'est un peu ce que nous expérimentons avec cette pièce... C'est parfois vertigineux. Sommes-nous dans le souvenir ? dans l'imaginaire ? dans la vie ? après la vie ? Peu importe, en fait ! Il suffit de se laisser porter.... et de laisser la rationalité au vestiaire...
Certains « tableaux » sont visuellement très beaux.
Les acteurs jouent tous une partition très précise : nous sommes entraînés dans l'univers de personnalités singulières et particulièrement bien incarnées ; tous les comédiens occupent l'espace avec beaucoup de fluidité, et passent avec aisance et une grande sensibilité de scènes de groupe à des échanges plus intimes, et pour certains, à des moments où l'isolement et la solitude prennent le dessus.
Certaines scènes sont d'une grande intensité émotionnelle.
Des passages plus légers aussi, et d'autres encore qui nous projettent dans des heures sombres de notre histoire...
Et me voilà, durant deux heures, immergée dans ces univers, touchée, passionnée !
Et quand la lumière se rallume, je suis un peu « groggy » au fond de mon fauteuil, envahie d'une émotion qui est montée en puissance très progressivement. Mais l'expérience va continuer à cheminer, bien après la fin du spectacle.
Qu'il est riche ce texte, écrit à quatre mains par Elisabeth Bouchaud et Florient Azoulay.... qui nous fait voyager des années 30 à nos jours, de l'Italie de Mussolini à l'Allemagne nazie, d'une salle blanche à une autre, des physiciens italiens du début du XXème siècle aux physiciens français du XXIème siècle, de Paris à Kuala Lumpur, d'une disparition mystérieuse à une autre : la disparition d'Ettore Majorana, en 1938, génie italien de la mécanique quantique et celle, presque un siècle plus tard, dans le fameux avion de la Malaysian Airlines, d'une femme dont la compagne poursuit justement les recherches de Majorana...
Et pour servir ce texte extrêmement dense, dans lequel j'ai trouvé des dimensions à la fois poétiques, scientifiques, historiques, philosophiques et intimes, la mise en scène d'une grande intelligence de Xavier Gallais, qui nous rend la pièce accessible, sans jamais simplifier le propos !
Tout commence un an après la disparition toujours inexpliquée de cet avion : parmi les passagers, la compagne de Cléia, physicienne. Elle est dans sa salle blanche ... et semble happée par ses souvenirs et sa voix intérieure...
Les personnages apparaissent petit à petit ; les événements, les dialogues s'enchaînent : ici, là-bas ; maintenant, hier ; les thèmes, les époques, les lieux, les langues se répondent...dans un grand tout qui n'est pas linéaire ! Le décor (magnifique !) se déconstruit et se reconstruit...
Nous ne savons pas forcément où nous allons, mais nous nous frayons notre propre chemin... parmi toutes les pistes suggérées.
Un ami physicien me dit souvent que le temps n'est qu'illusion ... c'est un peu ce que nous expérimentons avec cette pièce... C'est parfois vertigineux. Sommes-nous dans le souvenir ? dans l'imaginaire ? dans la vie ? après la vie ? Peu importe, en fait ! Il suffit de se laisser porter.... et de laisser la rationalité au vestiaire...
Certains « tableaux » sont visuellement très beaux.
Les acteurs jouent tous une partition très précise : nous sommes entraînés dans l'univers de personnalités singulières et particulièrement bien incarnées ; tous les comédiens occupent l'espace avec beaucoup de fluidité, et passent avec aisance et une grande sensibilité de scènes de groupe à des échanges plus intimes, et pour certains, à des moments où l'isolement et la solitude prennent le dessus.
Certaines scènes sont d'une grande intensité émotionnelle.
Des passages plus légers aussi, et d'autres encore qui nous projettent dans des heures sombres de notre histoire...
Et me voilà, durant deux heures, immergée dans ces univers, touchée, passionnée !
Et quand la lumière se rallume, je suis un peu « groggy » au fond de mon fauteuil, envahie d'une émotion qui est montée en puissance très progressivement. Mais l'expérience va continuer à cheminer, bien après la fin du spectacle.
Monique M. a écrit le 30/01/2020 à 13h36
Note =
C'est le mythe d'Icare qui se répète au fil des siècles. Comme lui qui sombre en mer et disparaît, le physicien génial Ettore Majorana disparaît peut-être en mer en 1938 et comme lui sombre le vol 370 de la Malaysian Airlines avec sa passagère venue à Kuala Lumpur adopter un enfant. Ces destins croisés s'enchevêtrent sur scène, tournent sur eux-mêmes à l'image des particules atomiques objet de recherche du savant génial. C'est là tout le talent de mise en scène de Xavier Gallais. Tout est fluide, les voix se répondent à travers le temps et l'espace, comme le font les particules; les comédiens, très bien dirigés sont tous excellents et la très belle scénographie (un laboratoire rappelant à la fois une cabine d'avion ou un vaisseau spatial plonge le spectateur dans cet univers scientifique à la fois magique et irréel)Tout cela sur fond de montée du fascisme (on voit Mussolini sur les écrans) et d'un monde qui lui aussi est entrain de disparaître. Ce spectacle est ambitieux et fascinant. A vous de vous laisser pénétrer.
Nicolas D. a écrit le 30/01/2020 à 11h27
Note =
Très beau voyage en plusieurs couches. Beaucoup de références et si on se laisse prendre au jeu, la curiosité prend le dessus et on passe un bon moment. Sortir des sentiers battus.
Gisèle B. a écrit le 29/01/2020 à 09h02
Note =
J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre...
Géraldine G. a écrit le 27/01/2020 à 10h44
Note =
spectacle original, mélange de plusieurs histoire, c'est intérressant.
de bons comédiens, pièce très bien joué
de bons comédiens, pièce très bien joué