FLEURS DE SOLEIL - PEUT-ON TOUT PARDONNER?
(moyenne sur 72 notes)
SEUL-E EN SCÈNE de Simon Wiesenthal, adaptation d'Antoine Mory et Daniel Cohen, mise en scène de Steve Suissa, avec Thierry Lhermitte.
Peut-on pardonner l’impardonnable ? Simon Wiesenthal a cherché toute sa vie la réponse à cette question. Allant à la rencontre de grandes personnalités pour éclairer son récit, il leur a posé la question : "Qu’auriez-vous fait à ma place ?" En 1942, seul dans la pénombre d’une chambre, il entend la dernière confession de Karl, un officier SS, responsable de nombreux assassinats au cours de la guerre. Au seuil de la mort, l'homme lui demande grâce.
Seul en scène pour la première fois, Thierry Lhermitte donne vie à tous les personnages de cette incroyable histoire, ayant rencontré un succès mondial depuis sa parution en 1969. Après un triomphe en tournée dans toute la France, en Belgique, en Suisse et au Festival d’Avignon en 2022, Thierry Lhermitte revient à Paris au Théâtre Antoine pour 6 représentations exceptionnelles.
14 boulevard de Strasbourg
75010 PARIS
M° Strasbourg Saint-Denis
Tél: 01 42 08 77 71
Web: www.theatre-antoine.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75010 PARIS
M° Strasbourg Saint-Denis
Tél: 01 42 08 77 71
Web: www.theatre-antoine.com
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> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 16/01/2020 au 25/03/2023.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h00.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Elisabeth L. a écrit le 26/03/2023 à 09h37
Note =
Excellente pièce, très fidèle au livre de Simon Wiesenthal. Thierry Lhermitte excelle avec sobriété et nous force à réfléchir. Mise en scène dépouillée qui fait davantage résonner le texte.
On s'interroge longuement à la sortie.
On s'interroge longuement à la sortie.
Marie-Claude T. a écrit le 25/03/2023 à 23h45
Note =
Il y a, pour cette "pièce" nécessité à distinguer le texte de son interprétation et de sa mise en scène.
Le texte c'est toute la réflexion sur le pardon de Jankelevitch. Peut-on pardonner l'impardonnable? Là où s'est concrétisé le mal absolu.
Impossible d'apporter une réponse à cette question et c'est bien ce que les positions si divergentes des philosophes, écrivains, personnalités diverses, convoquées par Simon Wiesenthal, dans son interpellation "qu'auriez-vous fait à ma place" démontrent.
Sans compter que pardonnez pour soi, quand l'offense où le crime ne concerne que soi, et pardonnez au nom de l'ensemble des victimes ne peut relever de la même approche, ni de la même analyse.
Quant à l'interrogation sur l'humanité, ou son absence, que traduiraient le pardon ou l'impossibilité du pardon, qui traverse les réflexions des "penseurs" dont la parole est restituée, là encore, la question reste ouverte.
Que penser, dès lors, eu égard à l'absolue complexité du sujet, de la présentation qu'en ont fait Steve Suissa, metteur en scène, et Thierry Lhermitte, interprète?
Au risque de surprendre, au vu des critiques globalement favorables, la déception a dominé.
Sur ce thème, oh combien puissant, j'attendais du comédien une intériorité dans le questionnement que j'ai en vain cherchée.
Sans les silences illustratifs de la quête et du cheminement de toute pensée, dans une traduction trop proche de la lecture, l'émotion est absente, la profondeur de la réflexion peine à s'imposer. D'autant que les positions des "interpellés", présentées en voix off, hachent le récit et nuisent à sa fluidité.
Leur inscription dans ce losange a pour seul mérite de nous présenter les visages de leur auteur et cette " porte" qui s'ouvre ou se ferme, telle la gueule du four, est par trop récurrente.
Utilisée avec parcimonie, son symbolisme en eut été plus effrayant.
On quitte ce moment, qui aurait pu être exceptionnel, avec un sentiment de frustration.
Le texte c'est toute la réflexion sur le pardon de Jankelevitch. Peut-on pardonner l'impardonnable? Là où s'est concrétisé le mal absolu.
Impossible d'apporter une réponse à cette question et c'est bien ce que les positions si divergentes des philosophes, écrivains, personnalités diverses, convoquées par Simon Wiesenthal, dans son interpellation "qu'auriez-vous fait à ma place" démontrent.
Sans compter que pardonnez pour soi, quand l'offense où le crime ne concerne que soi, et pardonnez au nom de l'ensemble des victimes ne peut relever de la même approche, ni de la même analyse.
Quant à l'interrogation sur l'humanité, ou son absence, que traduiraient le pardon ou l'impossibilité du pardon, qui traverse les réflexions des "penseurs" dont la parole est restituée, là encore, la question reste ouverte.
Que penser, dès lors, eu égard à l'absolue complexité du sujet, de la présentation qu'en ont fait Steve Suissa, metteur en scène, et Thierry Lhermitte, interprète?
Au risque de surprendre, au vu des critiques globalement favorables, la déception a dominé.
Sur ce thème, oh combien puissant, j'attendais du comédien une intériorité dans le questionnement que j'ai en vain cherchée.
Sans les silences illustratifs de la quête et du cheminement de toute pensée, dans une traduction trop proche de la lecture, l'émotion est absente, la profondeur de la réflexion peine à s'imposer. D'autant que les positions des "interpellés", présentées en voix off, hachent le récit et nuisent à sa fluidité.
Leur inscription dans ce losange a pour seul mérite de nous présenter les visages de leur auteur et cette " porte" qui s'ouvre ou se ferme, telle la gueule du four, est par trop récurrente.
Utilisée avec parcimonie, son symbolisme en eut été plus effrayant.
On quitte ce moment, qui aurait pu être exceptionnel, avec un sentiment de frustration.
Elisabeth D. a écrit le 18/03/2023 à 09h13
Note =
Un texte saisissant, édifiant. Ayant choisi de le découvrir dans la pièce, je me suis laissé submerger d'émotion par Thierry Lhermitte au sommet de son talent..... allez y , s'il reste encore des places
Clara M. a écrit le 17/03/2023 à 02h06
Note =
Entre l'interprétation magistrale par Thierry Lhermitte du texte de Simon Wiesenthal et les propos de penseurs, artistes ou philosophes, le questionnement perdure longtemps après la fin de ce spectacle indispensable.
Cruel dilemme : "pardonner ou non" l'indicible aux bourreaux nazis !
Cruel dilemme : "pardonner ou non" l'indicible aux bourreaux nazis !
Sylvie P a écrit le 21/11/2021 à 10h08
Note =
Que d'émotion! Thierry Lhermitte exceptionnel !