MARCUS
(moyenne sur 9 notes)
À partir de 13 ans
SEUL-E EN SCÈNE de Stéphane Guérin, mise en scène d'Olivier Macé, avec Jean-Baptiste Marcenac.
Marcus est un conte moderne. Un homme assez banal, "dans la moyenne" comme il aime à se présenter, se perd dans sa vie de vendeur de prêt-à-porter et dans sa vie de couple, jusqu'au jour où il rencontre Dylan, un génie de 16 ans qui va transformer son existence, et propulser Marcus des rayons de chez H&M au sommet de la Haute Couture. Marcus revisite avec talent le mythe de Faust, en abordant des thèmes aussi profonds que la paternité, l'adoption et les drames de la vie urbaine. L'écriture de Stéphane Guérin est tranchante, précise, moderne et bouleversante.
5, rue Nicolas Appert
75011 PARIS
M° Richard Lenoir/Chemin Vert
Tél: 01 48 07 52 07
Web: www.comedie-bastille.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75011 PARIS
M° Richard Lenoir/Chemin Vert
Tél: 01 48 07 52 07
Web: www.comedie-bastille.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 16/09/2023 au 30/12/2023.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h10.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Dominique S. a écrit le 31/12/2023 à 10h51
Note =
Très belle prestation de Jean-Baptiste Marcenac sur un texte plein d'émotions ! Merci 🙏
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 27/12/2023 à 02h10
Note =
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Une énorme capacité de conviction,
pour surfer sur les rebondissements
intelligents du texte.
.
j2f.
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Une énorme capacité de conviction,
pour surfer sur les rebondissements
intelligents du texte.
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j2f.
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Brigitte S. a écrit le 14/12/2023 à 15h41
Note =
Chaîne de vies pour la trame d'un succès
Ce seul en scène de grande qualité, nous fait suivre la chaîne de vies qui va se tisser pour aboutir à la reconnaissance et au succès. Les différents intervenants ont, de fait, des existences modestes dont les rêves et les aspirations se sont vus jugulés par leur milieu, les circonstances - la vie tout simplement. Or voici qu'une imposture fortuite va enrober "notre héro" dans un engrenage de succès et de notoriétés. Cette propulsion "stratosphérique" nous est présenté, par petites touches toutes en simplicité et délicatesse vers un "accomplissement" spectaculaire.
Ce seul en scène de grande qualité, nous fait suivre la chaîne de vies qui va se tisser pour aboutir à la reconnaissance et au succès. Les différents intervenants ont, de fait, des existences modestes dont les rêves et les aspirations se sont vus jugulés par leur milieu, les circonstances - la vie tout simplement. Or voici qu'une imposture fortuite va enrober "notre héro" dans un engrenage de succès et de notoriétés. Cette propulsion "stratosphérique" nous est présenté, par petites touches toutes en simplicité et délicatesse vers un "accomplissement" spectaculaire.
Marie-Claude T. a écrit le 03/12/2023 à 00h08
Note =
Marcus.
Marcus est un homme qui atteindra le terme de sa vie sans jamais être parvenu à répondre à cette question fondamentale : qui suis-je?
Après s'être, enfant, sagement conformé aux désirs de ses parents, le voilà adulte se fondant dans le moule que la société lui présente. Il travaille, se marie - sans trouver ni plaisir ni bonheur - mais sans que gronde non plus en lui le moindre soupçon de révolte. Par paresse, dira-t-il. Rien là donc que de très banal.
Jusqu'au jour où il perd son emploi, rejoint la foule des licenciés à la recherche d'un nouveau métier qu'il finira par trouver, en divisant par deux son salaire, dans un job de vendeur à mi-temps chez H & M.
Il y fait là une rencontre qui aurait pu changer sa vie. Lui, en mal de paternité, s'en voit offrir le statut par un jeune stagiaire en quête de (re)père. Tentant. D'autant que l'adolescent fait preuve d'une extraordinaire créativité dans le domaine de la mode et plus exactement de la chaussure.
Las, le rôle lui fait peur, il esquive et l'adolescent se suicide
Non sans lui avoir adressé ces carnets de croquis.
La machine va alors s'emballer. Poussé par une femme, il rompt avec son passé et se trouve précipité dans une vie usurpée qui ne le mènera pas sur le chemin de la découverte de lui-même
Nous n'en dirons pas plus pour que l'intrigue demeure.
Le comédien, jean-Baptiste Marcenac, est de qualité. Son ton est juste, sa diction parfaite, son occupation de la scène sans défaut.
De la mise en scène et du décor, peu de chose à souligner, rien de transcendant.
Venons en au texte.
Tout se complique dirait Sempe.
L'idée n'est pas mauvaise, la recherche d'identité un thème intemporel et une question qui se pose à chacun de nous à un moment ou à un autre MAIS trop de rebondissements, d'intervenants gâchent le thème. Qu'avons nous à faire du 2 pièces donnant sur le terrain de basket, du boulot de l'épouse rédigeant des PV pour des copropriétaires, des sites de rencontres, de la seconde compagne et future mère... rien de tout ceci n'est nécessaire au propos. Il ne l'éclaire pas, il le brouille. On eut aimé en revanche que le personnage de Dylan, sur qui repose le coeur de l'intrigue soit plus fouillé. Il n'en est rien. A peine esquissé, déjà disparu.
En revanche le milieu de la mode est, en quelques traits et avec l'intonation et les réflexions d'un Karl Lagerfeld plus vrai que nature, remarquablement croqué.
Bref, cette surabondance de détails aurait fait dire à Joseph II s'adressant à Mozart " trop de notes, mon cher Mozart, trop de notes".
Marcus est un homme qui atteindra le terme de sa vie sans jamais être parvenu à répondre à cette question fondamentale : qui suis-je?
Après s'être, enfant, sagement conformé aux désirs de ses parents, le voilà adulte se fondant dans le moule que la société lui présente. Il travaille, se marie - sans trouver ni plaisir ni bonheur - mais sans que gronde non plus en lui le moindre soupçon de révolte. Par paresse, dira-t-il. Rien là donc que de très banal.
Jusqu'au jour où il perd son emploi, rejoint la foule des licenciés à la recherche d'un nouveau métier qu'il finira par trouver, en divisant par deux son salaire, dans un job de vendeur à mi-temps chez H & M.
Il y fait là une rencontre qui aurait pu changer sa vie. Lui, en mal de paternité, s'en voit offrir le statut par un jeune stagiaire en quête de (re)père. Tentant. D'autant que l'adolescent fait preuve d'une extraordinaire créativité dans le domaine de la mode et plus exactement de la chaussure.
Las, le rôle lui fait peur, il esquive et l'adolescent se suicide
Non sans lui avoir adressé ces carnets de croquis.
La machine va alors s'emballer. Poussé par une femme, il rompt avec son passé et se trouve précipité dans une vie usurpée qui ne le mènera pas sur le chemin de la découverte de lui-même
Nous n'en dirons pas plus pour que l'intrigue demeure.
Le comédien, jean-Baptiste Marcenac, est de qualité. Son ton est juste, sa diction parfaite, son occupation de la scène sans défaut.
De la mise en scène et du décor, peu de chose à souligner, rien de transcendant.
Venons en au texte.
Tout se complique dirait Sempe.
L'idée n'est pas mauvaise, la recherche d'identité un thème intemporel et une question qui se pose à chacun de nous à un moment ou à un autre MAIS trop de rebondissements, d'intervenants gâchent le thème. Qu'avons nous à faire du 2 pièces donnant sur le terrain de basket, du boulot de l'épouse rédigeant des PV pour des copropriétaires, des sites de rencontres, de la seconde compagne et future mère... rien de tout ceci n'est nécessaire au propos. Il ne l'éclaire pas, il le brouille. On eut aimé en revanche que le personnage de Dylan, sur qui repose le coeur de l'intrigue soit plus fouillé. Il n'en est rien. A peine esquissé, déjà disparu.
En revanche le milieu de la mode est, en quelques traits et avec l'intonation et les réflexions d'un Karl Lagerfeld plus vrai que nature, remarquablement croqué.
Bref, cette surabondance de détails aurait fait dire à Joseph II s'adressant à Mozart " trop de notes, mon cher Mozart, trop de notes".
Gérard N. a écrit le 29/10/2023 à 11h05
Note =
Le texte, la mise en scène et le jeu de l'acteur, tout est parfait dans ce spectacle. Aucun temps mort. Nous sommes tenus en haleine par cette histoire à l'intensité dramatique captivante. A voir absolument.