MORT À CRÉDIT
(moyenne sur 7 notes)
SEUL-E EN SCÈNE deLouis-Ferdinand Céline, mise en scène: de Géraud Bénech, adaptation,avec Stanislas de la Tousche.
Mort à Crédit, publié quatre ans après le succès immense du Voyage au Bout de la Nuit, surprend critiques et lecteurs. Avec ce roman au titre énigmatique qui nous immerge dans le monde disparu de son enfance, Céline innove, cherche son style, son rythme, sa « musique ». Il a un seul objectif en tête : faire jaillir l’émotion – le maître mot – dans l’oreille du lecteur.
5 rue de Blainville
75005 PARIS
M° Place Monge
Tél: 01 42 01 81 88
Web: www.theatredelacontrescarpe.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75005 PARIS
M° Place Monge
Tél: 01 42 01 81 88
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CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 10/7: le Mercredi à 19h00. Places à 30€. Durée 1h10.
Sam 18/5 | Dim 19/5 | Lun 20/5 | Mar 21/5 | Mer 22/5 | Jeu 23/5 | Ven 24/5 | Sam 25/5 | Dim 26/5 | Lun 27/5 | Mar 28/5 | Mer 29/5 | Jeu 30/5 | Ven 31/5 | Sam 1/6 | Dim 2/6 | Lun 3/6 | Mar 4/6 | Mer 5/6 | Jeu 6/6 | Ven 7/6 | Sam 8/6 | Dim 9/6 | Lun 10/6 | Mar 11/6 | Mer 12/6 | Jeu 13/6 | Ven 14/6 | Sam 15/6 | Dim 16/6 | Lun 17/6 | Mar 18/6 | Mer 19/6 | Jeu 20/6 | Ven 21/6 | Sam 22/6 | Dim 23/6 | Lun 24/6 | Mar 25/6 | Mer 26/6 | Jeu 27/6 | Ven 28/6 | Sam 29/6 | Dim 30/6 | Lun 1/7 | Mar 2/7 | Mer 3/7 | Jeu 4/7 | Ven 5/7 | Sam 6/7 | Dim 7/7 | Lun 8/7 | Mar 9/7 | Mer 10/7 |
19h00 | 19h00 | 19h00 | 19h00 | 19h00 | 19h00 | 19h00 | 19h00 |
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Brigitte S. a écrit le 16/05/2024 à 10h25
Note =
Texte dur et âpre
Les mots crus exposent/explosent en renforçant un vécu sordide au frontière de la violence. Cela percute de plein fouet et vous en prenez "plein la g..." Stanislas de la Tousche nous propulse dans cette féroce brutalité avec une rare acuité.
Les mots crus exposent/explosent en renforçant un vécu sordide au frontière de la violence. Cela percute de plein fouet et vous en prenez "plein la g..." Stanislas de la Tousche nous propulse dans cette féroce brutalité avec une rare acuité.
Annie C. a écrit le 16/05/2024 à 09h39
Note =
Belle interprétation de ce texte de Céline sur ces conditions de vies sordides comme sait si bien le faire Stanislas de La Tousche.
Cathy M a écrit le 03/03/2024 à 22h28
Note =
Excellent spectacle qui permet de découvrir ou redécouvrir la langue si singulière de Céline. Acteur et mise en scène au top
Martine D. a écrit le 03/03/2024 à 09h32
Note =
interprétation brillantissime. Une heure avec l'écriture si particulière de Céline vaut toujours la peine.
Marie-Claude T. a écrit le 08/01/2024 à 22h11
Note =
"Mort à crédit" c'est d'abord un texte, un style. Unique. Inimitable.
Avec Céline, le langage parlé entre dans la littérature. Langage apparemment simple, argotique, images crues, atmosphère glauque. Ça choque, ça secoue mais c'est terriblement efficace. On voit tout, on sent tout : le passage sordide, l'appartement miteux, le père brutal, la mère soumise, et l'enfant, sale, repoussant même.
Les gifles pleuvent, ça
respire le rance, le moisi et les cabinets.
Un peu d'air frais malgré tout, apporté par la grand-mère. Oh pas beaucoup mais on n'étouffe pas complètement.
Et il en faut de l'air frais pour résister à la bousculade de l'exposition universelle, à l'asphyxie de l'automobile qui pétarade et aux vomissures des passagers lors de l'épopée de la traversée de la Manche. Et on en rit pour ne pas finir dans le même état...
Et c'est là - cerise sur le gâteau - qu'interviennent, la direction d'acteur et la mise en scène. Car, à ce texte unique, s'ajoutent intelligemment quelques images illustratives de toute une époque : fiacres, hommes pressés en haut de forme, femmes corsetées en jupe longue, tout début d'un nouveau monde où le temps va manquer.
Et puis la scène de la haute mer, reproduite sur un simple fauteuil, tellement secoué, balloté, agité qu'on s'y croirait.
Et puis, et puis, il y a Stanislas de la Tousche, formidable comédien, en Céline émascié plus vrai que nature, le cheveux rare et ébouriffé, le pantalon de velours trop large sur le corps amaigri, le petit paletot signe de frilosité, Celine et sa diction rapide, son ton aigre.
Il ne manque que Bébert, le chat de Louis Ferdinand pour parachever le tableau.
La pièce se termine. On se lève, un peu nauséeux, tout surpris de retrouver, à la sortie, celui qui nous a transportés pendant plus d'une heure, souriant et bien différent du personnage qu'il vient d'interprêter.
Du grand art.
Avec Céline, le langage parlé entre dans la littérature. Langage apparemment simple, argotique, images crues, atmosphère glauque. Ça choque, ça secoue mais c'est terriblement efficace. On voit tout, on sent tout : le passage sordide, l'appartement miteux, le père brutal, la mère soumise, et l'enfant, sale, repoussant même.
Les gifles pleuvent, ça
respire le rance, le moisi et les cabinets.
Un peu d'air frais malgré tout, apporté par la grand-mère. Oh pas beaucoup mais on n'étouffe pas complètement.
Et il en faut de l'air frais pour résister à la bousculade de l'exposition universelle, à l'asphyxie de l'automobile qui pétarade et aux vomissures des passagers lors de l'épopée de la traversée de la Manche. Et on en rit pour ne pas finir dans le même état...
Et c'est là - cerise sur le gâteau - qu'interviennent, la direction d'acteur et la mise en scène. Car, à ce texte unique, s'ajoutent intelligemment quelques images illustratives de toute une époque : fiacres, hommes pressés en haut de forme, femmes corsetées en jupe longue, tout début d'un nouveau monde où le temps va manquer.
Et puis la scène de la haute mer, reproduite sur un simple fauteuil, tellement secoué, balloté, agité qu'on s'y croirait.
Et puis, et puis, il y a Stanislas de la Tousche, formidable comédien, en Céline émascié plus vrai que nature, le cheveux rare et ébouriffé, le pantalon de velours trop large sur le corps amaigri, le petit paletot signe de frilosité, Celine et sa diction rapide, son ton aigre.
Il ne manque que Bébert, le chat de Louis Ferdinand pour parachever le tableau.
La pièce se termine. On se lève, un peu nauséeux, tout surpris de retrouver, à la sortie, celui qui nous a transportés pendant plus d'une heure, souriant et bien différent du personnage qu'il vient d'interprêter.
Du grand art.