Connexion : Adhérent - Invité - Partenaire
Tous les avis / commentaires

(8 notes)
MORT À CRÉDIT
CONTRESCARPE (LE)
Du dimanche 1 octobre 2023 au mercredi 10 juillet 2024

SEUL-E EN SCÈNE. Mort à Crédit, publié quatre ans après le succès immense du Voyage au Bout de la Nuit, surprend critiques et lecteurs. Avec ce roman au titre énigmatique qui nous immerge dans le monde disparu de son enfance, Céline innove, cherche son style, son rythme, sa « musique ». Il a un seul objectif en tê...

Voir tous les détails
Notes des adhérents
3
5
0
0
0
cc a écrit le 21/05/2024 à 13h07

  Note =
Louis Ferdinand Celine en vrai !
Il est incroyable sur scène et dispose d'une particularité frappante : il ressemble physiquement à Louis Ferdinand Celine.
Il y a quelques années, je l'avais découvert dans le spectacle « Celine, derniers entretiens ». J'avais été subjuguée.
Pour ce spectacle, je suis allée voir sa prestation mais cette fois ci sur une adaptation de la première partie de « Mort à Crédit ».
Le duo complémentaire et fascinant, Géraud Benech à l'adaptation et à la mise en scène, Stanislas de la Tousche comme acteur, est de nouveau à l'œuvre !
C'est un spectacle dont le rythme est calqué sur l'écriture de L.F Céline, très drôle, tendre ou choquant.
La mise en scène est excellente, et l'acteur nous fait redécouvrir le langage argotique et parfois très « vert » de cette fin du 19ème, début du 20ème siècle.
A ne pas rater au théâtre de la Contrescarpe pour rencontrer un acteur flamboyant et généreux dans son jeu de scène !
Pour moi, ce texte est plus facile à voir sur scène qu'à découvrir dans les pages d'un livre ...mais c'est à vous de choisir...Bon spectacle !
Brigitte S. a écrit le 16/05/2024 à 10h25

Note =
Texte dur et âpre
Les mots crus exposent/explosent en renforçant un vécu sordide au frontière de la violence. Cela percute de plein fouet et vous en prenez "plein la g..." Stanislas de la Tousche nous propulse dans cette féroce brutalité avec une rare acuité.
Annie C. a écrit le 16/05/2024 à 09h39

  Note =
Belle interprétation de ce texte de Céline sur ces conditions de vies sordides comme sait si bien le faire Stanislas de La Tousche.
Cathy M a écrit le 03/03/2024 à 22h28

  Note =
Excellent spectacle qui permet de découvrir ou redécouvrir la langue si singulière de Céline. Acteur et mise en scène au top
Martine D. a écrit le 03/03/2024 à 09h32

  Note =
interprétation brillantissime. Une heure avec l'écriture si particulière de Céline vaut toujours la peine.
Marie-Claude T. a écrit le 08/01/2024 à 22h11

  Note =
"Mort à crédit" c'est d'abord un texte, un style. Unique. Inimitable.
Avec Céline, le langage parlé entre dans la littérature. Langage apparemment simple, argotique, images crues, atmosphère glauque. Ça choque, ça secoue mais c'est terriblement efficace. On voit tout, on sent tout : le passage sordide, l'appartement miteux, le père brutal, la mère soumise, et l'enfant, sale, repoussant même.
Les gifles pleuvent, ça
respire le rance, le moisi et les cabinets.
Un peu d'air frais malgré tout, apporté par la grand-mère. Oh pas beaucoup mais on n'étouffe pas complètement.
Et il en faut de l'air frais pour résister à la bousculade de l'exposition universelle, à l'asphyxie de l'automobile qui pétarade et aux vomissures des passagers lors de l'épopée de la traversée de la Manche. Et on en rit pour ne pas finir dans le même état...
Et c'est là - cerise sur le gâteau - qu'interviennent, la direction d'acteur et la mise en scène. Car, à ce texte unique, s'ajoutent intelligemment quelques images illustratives de toute une époque : fiacres, hommes pressés en haut de forme, femmes corsetées en jupe longue, tout début d'un nouveau monde où le temps va manquer.
Et puis la scène de la haute mer, reproduite sur un simple fauteuil, tellement secoué, balloté, agité qu'on s'y croirait.
Et puis, et puis, il y a Stanislas de la Tousche, formidable comédien, en Céline émascié plus vrai que nature, le cheveux rare et ébouriffé, le pantalon de velours trop large sur le corps amaigri, le petit paletot signe de frilosité, Celine et sa diction rapide, son ton aigre.
Il ne manque que Bébert, le chat de Louis Ferdinand pour parachever le tableau.
La pièce se termine. On se lève, un peu nauséeux, tout surpris de retrouver, à la sortie, celui qui nous a transportés pendant plus d'une heure, souriant et bien différent du personnage qu'il vient d'interprêter.
Du grand art.
Chantal L. a écrit le 18/12/2023 à 09h54

  Note =
Excellente redécouverte du livre de Céline écrit en 1932 sur son enfance ! Et très bonne interprétation de ce texte pas très littéraire et justement à apprécier tout particulièrement à l'oral !
Isabelle B. a écrit le 02/10/2023 à 20h36

  Note =
On rit, on s'épouvante, on se régale, pendu aux lèvres de cet auteur controversé, magnifiquement incarné, à tout point de vue par le comédien qui nous emmène comme nul autre pareil dans l'univers de jeunesse de Céline. Foncez le voir !